Bonsoir à tous, bonsoir Dakota,
"
voila le but de ma recherche.
Un de mes amis a été une victime "heureuse" des 11 malheureux maquisards fusillés à Vadencourt le 14 juin 1944.(maquisards FTP de Harnes -62, fusillés à Bohéries, commune de Vadencourt (02) le 14 juin 1944).
"Victime heureuse" car à cette époque, âgé de 16ans, il a été "raflé" parmi quelques autres civils et il a eu la vie sauve grâce à l'intervention d'un officierallemand, un dénommé BLAUCKLOH..." (Dakota)
Voici quelques précisions sur les événements de Vadencourt-Boheries, 14 juin 1944, tirées du livre de Serge Sallandre "Le Vermandois 1939 - 1944". L'auteur a recueilli le témoignage d'Emile Houdelet.
Cette tragédie a fait une vingtaine de victimes. L'élément déclencheur a lieu dans la soirée du 13 juin à Aisonville-Bernoville quand les résistants arrivent en camion pour demander un toit et de la nourriture pour la nuit dans une ferme, celle de M. Borgne. Malheureusement des soldats allemands passent par là et c'est la fusillade. Les services allemands de Laon sont prévenus. Les S.S. débarquent en force. Le lendemain, 14 juin, c'est le commencement du calcaire.
Messieurs Borgne, de Martinprey, Minette, cultivateur à la ferme de La Grumelle à Longchamps, chez qui sont trouvés des tracts et un réfractaire sont emmenésà Guise, où ils sont assassinés. Tous les hommes raflés, mains sur la tête sont amenés dans un chemin de Boheries.
Une grenade est lancée dans une cave où sont réfugiés des femmes et des enfants, faisant de nombreux blessés.
M. Oget, domestique de ferme, ainsi que M. et Mme Guise-Luthon, chef de gare à Vadencourt, qui tentent de fuir sont abattus.
Sur la place de Vadencourt, tous les hommes sont maintenant rassemblés. Les soldats S.S. sont de plus en plus nerveux et la moindre étincelle pourrait déclencher le massacre.
Messieurs R. Pilloy et Pierre Laroche sont emmenés à la Kommandantur de Guise.
Mais un événement salvateur intervient. "
Le commandant S.S. de Laon absent, c'est le commandant de la place de Guise qui viendra donner les ordres : "Vérification de tous les papiers d'identités, un par un". (Emile Houdelet)
La pression retombe peu à peu et après cette vérification chacun regagne son domicile. Enfin, les camions repartent vers 19 h. 30 dans la soirée du 14.
Sur le site Mémoire des Hommes, voir la fiche de
Serge Alfred GENTIEN
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frMaurice Jean Edmond LEMOINE
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frHenri Octave Léon LEGROUX
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frJacques Jean Pierre LECOEUR
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frRoland Cyrille DEMEESTER
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frMarcel CAVROY
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frEdouard BEZEAU
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frZygfryd DOMINIAK
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frRoger Jules DUROCHER
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frStéphane MAKSYMENKO
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frRobert Henri Jean Baptiste SALE
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frPensez à vérifier aussi les communes des alentours.
Cordialement
Eric Abadie