31e régiment d'infanterie
J.O. du 6 janvier 1944 pages 107 et 108
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume pour les militaires suivants :
DESFORGES (Louis), sergent, classe 1932, matricule 301 au recrutement de Nevers : sous-officier brave et énergique. Le 12 juin 1940, faisant partie d'une reconnaissance chargée d'occuper le village de Mareuil-le-Port, s'est trouvé tout à coup sous un feu violent d'armes automatiques de l'ennemi qui venait d'occuper ce village. A trouvé une mort glorieuse au cours de l'action. A. été cité.
MANCEAU (Henri-Fernand), sergent, classe 1925, matricule 1072 au recrutement de Nevers : sous-officier brave et courageux. A toujours eu une belle attitude au feu. Très grièvement blessé à son poste de combat dans la nuit du 9 au 10 juin 1940, a Gueux (Marne), est mort des suites de ses blessures. A été cité.
DEFAITS (Louis-René), caporal-chef, classe 1936, matricule 27 au recrutement de Blois : gradé très énergique et d'un sang-froid exemplaire. A été mortellement blessé à son poste de combat, le 10 juin 1940, près de Cormicy. A été cité.
MARONNE (François-Alfred), caporal, classe 1930, matricule 3733 au 2e bureau do recrutement de la Seine : gradé très énergique, et d'un sang-froid exemplaire qui a montré au feu le plus grand mépris du danger. A trouvé une mort glorieuse au combat du 10 juin 1940, en lisière de la forêt de Nesles, au cours d un violent bombardement d'artillerie ennemie. A été cité.
CHRETIEN (Roger), soldat, classe 1929, matricule 487 au recrutement do Nevers : soldat brave et courageux. Son unité ayant reçu l'ordre d'exécuter un repli, a trouvé une mort glorieuse, le 13 juin 1040, près du village de Corribert, au cours d'un violent bombardement par avions. A été cité.
DELAGE (Marcel), soldat, classe 1931, matricule 2462 au recrutement de Limoges : soldat brave qui a toujours eu une belle attitude au feu. Le 13 juin 1940, à Montmort (Marne), pendant le repli exécuté par ordre, a été tué glorieusement à son poste de combat, au cours d'un violent bombardement par avions. A été cité.
DESERBAIS (Georges), soldat, classe 1930, matricule 2317 au recrutement de Poitiers : soldat brave et énergique ayant toujours eu une belle attitude au feu. Le 11 juin 1940, a combattu toute la journée dans le village des Mesneux, progressivement encerclé par l'ennemi. Après avoir résisté maison par maison, au cours d'un combat de rues, a trouvé une mort glorieuse au cours de l'action, faisant ainsi preuve du plus grand courage. A été cité.
GOURY (Jean-Baptiste), soldat, classe 1931, matricule 1335 au recrutement de Nevers: soldat , brave et courageux, qui a montré au feu le plus grand mépris du danger. Le 12 juin 1940, faisant partie d'une reconnaissance chargée d'occuper le village de Leuvrigny, a trouvé une mort glorieuse au cours du combat livré à hauteur de Moulin-Nantay. A été cité.
GUINEAULT (Alexandre), soldat, classe 1930, matricule 528 au recrutement de Nevers : soldat brave et courageux, qui a montré une belle attitude au feu. A trouvé une mort glorieuse à son poste, le 15 juin 1940, au cours du combat livré près d'Arcis-sur-Aube contre une puissante attaque allemande appuyée par de nombreux engins blindés. A été cité.
HATTE (Paul-Daniel), soldat, classe 1930, matricule 320 au recrutement de Bourges : soldat énergique et brave, qui a toujours montré au feu le plus grand mépris du danger. Le 11 juin 1940, aux Mesneux (Marne), au cours du combat, s'est porté volontairement en avant avec son capitaine en vue de réduire au silence une arme automatique ennemie. Voyant son chef atteint par une rafale, s'est s'est porté sous le feu à son secours et a été tué glorieusement à ses côtés. A été cité.
LAUDET (Joseph-Marcel), soldat, classe 1932, matricule 1962 au recrutement de Nevers : soldat brave et courageux. A eu une belle attitude au feu au cours des combats des 9 et 10 juin 1940, sur l'Aisne et au Sud de l'Aisne. Le 10 juin 1910, à Châlons-sur-Vesle, a été très grièvement blessé à son poste de combat dans le village menacé d'encerclement. Est mort ides suites de ses blessures. A été cité.
MACHAND (Ernest), soldat, classe 1931, matricule Ï041 au recrutement de Nevers : soldat très courageux, qui a montré au feu le plus grand mépris du danger. Le 9 juin 1940, sur la rive Sud de l'Aisne, dans la région Ouest de Berry-au-Bac, a fait face à l'attaque allemande et a arrêté pendant plusieurs heures, avec son groupe, l'infiltration ennemie. A trouvé une mort glorieuse au cours de l'action. A été cité.
MOREAU (Georges), soldat, classe 1929, matricule 1313 au recrutement de Nevers : soldat brave et courageux, qui a toujours eu une belle attitude au feu. Le 13 juin 1940, à Bannes (Marne), pendant un repli exécuté par ordre, a été blessé très grièvement à son poste de combat au cours d'un violent bombardement par avions. Est décédé quelques heures après des suites de ses blessures. A été cité.
ROGER (Lucien-Henri), soldat, classe 1932, matricule 1741 au recrutement de Bourges : soldat brave et courageux, qui a eu une belle attitude au feu. Le 9 juin 1940, à Gernicourt, sur la rive Sud de l'Aisne, a fait face courageusement avec son groupe à l'attaque allemande. A trouvé une mort glorieuse au cours de l'action, en accomplissant héroïquement son devoir. A été cité.
TABART (Roland), soldat, classe 1929, matricule 1285 au recrutement d'Orléans : soldat brave et énergique, qui a eu une belle attitude au feu. Très grièvement blessé, le 11 juin 1940, à son poste de combat, aux Mesneux, est mort peu après au village de Gueux des suites de ses blessures. A été cité.
VERNE (Pierre), soldat, classe 1930, matricule 1545 au recrutement du Puy : soldat brave et courageux. A eu une belle attitude au feu. Le 10 juin 1940, au cours du combat dans la forêt de Nesles, s'est particulièrement distingué par son courage et son allant malgré les violents bombardements ennemis. A trouvé une mort glorieuse en pleine action au moment où il exécutait par ordre, avec son groupe, un mouvement particulièrement délicat. A été cité.
VOUILLON (Maurice), soldat, classe 1932, matricule 1717 au recrutement de Châteauroux : soldat brave et courageux, qui a montré au feu le plus grand mépris du danger. Le 9 juin 1940 à Gernicourt, sur la rive Sud de l'Aisne, a fait face à l'attaque allemande et a arrêté pendant plusieurs heures, avec son groupe, l'Infiltration ennemie. A trouvé une mort glorieuse au cours de l'action. A été cité.
Cordialement Eric Abadie
|