31e régiment de dragons portés
J.O. du 4 mars 1942 page 905 Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
FADIN (Raymond), cavalier au 31e rég. de dragons : agent de transmission brave et dévoué. A été grièvement blessé par éclats de bombe, le 13 mai 1940, au cours d'un repli ordonné de son unité à Morialme. Amputé du bras droit.
J.O. du 10 juin 1941 page 2413 31e rég. de dragons Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
CORBEUF (Martial-Justin), soldat, matricule 1062 : cavalier d'un sang-froid et d'un courage remarquables. Le 12 mai 1940 est resté seul avec son capitaine et un sous-officier pour servir un fusil-mitrailleur au cours d'un combat d'arrière-garde et assurer le repli de l'escadron devant Durnal (Belgique). A abattu de ses mains un des poursuivants, sauvant ainsi son capitaine et a réussi à rejoindre son unité. Est tombé mortellement blessé, le 15 mai 1940, lors d'un coup de main devant Graux (Belgique). A été cité.
J.O. du 13 juin 1942 page 2068 31e rég. de dragons. Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DURAND (Pierre-Paul), soldat : cavalier d'un courage et d'un allant remarquables. A fait preuve de la plus belle ténacité pour rejoindre son unité à la suite d'un combat d'arrière-garde difficile, le 12 mai 1940, et traverser la Meuse, par un moyen de fortune. Le 15 mai 1940, à Graux (Belgique), est resté stoïquement a son poste de combat sous un violent bombardement d'artillerie, au cours duquel il a été mortellement blessé. A été cité.
J.O. du 13 juin 1943 page 1616 31e rég. de dragons Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
MEUNIER (Jean), maréchal des logis chef : chef à l'âme ardente et à l'idéal élevé, passionné de son métier et adoré de ses hommes. Ayant pris part au combat 12 au 17 mai 1940 en Belgique, a trouvé une mort glorieuse le 17 mai 1940, près de Beaufort. Est tombé à cheval la tête de son peloton sous les rafales d'une automitrailleuse ennemie. A été cité.
J.O. du 1er novembre 1942 page 3645 Attribution de la Médaille militaire pour les militaires suivants :
BRAJON, cavalier au 31e régiment de dragons : cavalier très brave au feu, a été grièvement blessé à son poste de combat, le 20 mai 1940, à Assevent (Est de Maubeuge), a continué de remplir sa mission jusqu'à ce qu'il ait reçu l'ordre de se rendre au poste de secours. A, de ce fait, dû être amputé de sa jambe droite.
FAURIE, brigadier-chef au 31e régiment de dragons : chef de pièce de 25, malgré une forte commotion due à un bombardement par avions, le 12 mai 1940, à Nantoye, a continué à remplir ses fonctions. Le 9 juin 1940, à Aussonce a réussi malgré le feu ennemi à dégager et à emmener sa pièce de 25, comme il en avait reçu l'ordre. Le 13 juin, à Epernay, après avoir dégagé sa pièce, sous le feu d'engins blindés ennemis, a été poursuivi par ceux-ci et a eu le bras gauche arraché par un obus de 47.
Les nominations ci-dessus comportent l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
J.O. du 20 décembre 1943 page 3251 Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
PASTOUREL (Georges), cavalier au 31e rég. de dragons : cavalier courageux. Le 13 juin 1940, à Epernay, son unité étant complètement encerclée par l'ennemi a été grièvement blessé par éclat d'obus au cours du combat.
J.O. du 3 juillet 1942 page 2313 31e rég. de dragons Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
DE THIOLLAZ (Marc-Marie-François), brigadier-chef : gradé courageux et dévoué. A trouvé une mort glorieuse, le 19 juin 1940, à Jarmeuil, à son poste de combat, alors qu'il dirigeait le feu de son fusil-mitrailleur. A été cité.
Cordialement Eric Abadie
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