Bonsoir à tous,
Un article du Courrier Picard du samedi 28 août 2004, signé Christophe Verkest, était consacré à la confusion qui régna lors de la libération de l'est du département les 31 août et 1er septembre 1944. Marc Pilot ne me contredira pas, lui qui, recoupement après recoupement de sources historiques, tente de dresser une carte de la libération du département de la Somme.
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Le 1er septembre (2004) le God save the Queen" retentira dans le cimetière militaire britannique d'Albert.
Un cimetière où reposent de nombreux soldats victimes de la Première Guerre mondiale et quelques-uns tombés dans la région en 1940.
Mais l'hymne anglais rendra surtout hommage à G.A.F. EBBAYE, R.D. LAWRENCE et G. SNOWDON, tous trois tués le 1er septembre 1944 en libérant Albert. Les deux premiers âgés de 23 et 24 ans ont été atteints par un obus qui a percuté leur véhicule blindé, le troisième qui n'avait que 19 ans a vraisemblablement été tué par balles.
Ces trois-là ont été victimes d'un des derniers îlots de résistance allemands situés dans ce qui est aujourd'hui la rue de la Libération. Car à Albert, comme ailleurs, l'occupant avait pour l'essentiel quitté les leiux la veille de l'arrivée des forces alliées."
En fait :
EBBAGE, GORDON ALFRED FREDERICK, 305950, 23 ans, du Royal Horse Guards
http://www.cwgc.org/search/casualty_det ... ty=2952776voir aussi :
SNOWDON, GEORGE, 2623437, 19 ans, Grenadier
http://www.cwgc.org/search/casualty_det ... ty=2952785Dans le cimetière communal de Laviéville, au sud-ouest d'Albert, sont enterrés plusieurs soldats britanniques dont :
GREASLEY, Charles, Corporal, 305432, 25 ans, du Royal Horse Guards, mort également le 1er septembre 1944
http://www.cwgc.org/search/casualty_det ... ty=2953011http://www.ww1cemeteries.com/ww1cemeter ... lle_cc.htm"
La libération de la ville fera aussi une autre victime mais côté FFI. Maurice Bordier a trouvé la mort, semble-t-il, le 2 septembre, dans le bois de Bécourt en poursuivant les derniers Allemands. Les FFI sont dirigés par celui que l'on appelle l'abbé Henri Dumoulin bien que ce séminariste ne sera jamais ordonné prêtre. Il est secondé par Henri Journet. Après des missions de "nettoyage" et de maintien de l'ordre, la plupart de ces hommes fourniront le gros de la troupe du bataillon FFI 7/2 qui s"entraînera durement durant de longs mois à Doullens. Une force préparée pour répondre à une éventuelle contre-attaque allemande qui ne vint heureusement jamais. A Albert, les FFI dans leur mission de maintien de l'ordre reçurent l'aide, dont tout le monde s'accorde à reconnaître qu'elle fut précieuse, d'une dizaine de Russes. Qui étaient ces russes en armes et d'où venaient-ils ? Cela fait partie des énigmes encore non éclairés de cet épisode local de la Seconde Guerre mondiale." C. Verkest
Fiche de Maurice BORDIER
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... s=&lang=frCordialement
Eric Abadie