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57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais
J.O. du 28 novembre 1941 page 5124
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
NOTET (Marius-Isidore), sergent au 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : sous-officier ardent et courageux. Commandant un poste de surveillance sur l'Oise, le 10 juin 1940, il réussi à traverser la rivière en barque sous le feu de l'ennemi et à délivrer un officier et trois soldats qui étaient prisonniers.
J.O. du 28 novembre 1941 page 5125
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
GOETZ (Emile), sergent-chef au 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : sous-officier d'une bravoure et d'une énergie remarquables. Au combat du 24 mai 1940, devant Amiens, bien que blessé à deux reprises, a continué la lutte et a commandé vigoureusement sa section jusqu'à ce qu'un troisième projectile le mette hors de combat.
J.O. du 12 mai 1941 page 2018
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
ULRICH (Albert), caporal-chef au 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : gradé dévoue ; après avoir participé avec son unité Aux opérations sur la Somme, a été grièvement blessé par éclat d'obus, le 18 juin 1940, à son poste de combat sur la Loire, aux environs de Châteauneuf.
J.O. du 4 avril 1941 page 1451
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
DOUSSOT (Henri-Gérard), médecin auxiliaire au 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : a été très grièvement blessé, le 25 mai 1940, au cours d'un bombardement aérien au Bois-Impérial (Somme). A dû subir l'amputation du bras droit.
J.O. du 16 février 1941 page 752
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
MORISSIRE DIAVVARA, sergent-chef, 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : sous-officier indigène modèle de courage et de dévouement qui, par sa brillante attitude au feu et son énergie, a été un exemple admirable pour les tirailleurs de son unité.
J.O. du 14 mai 1941 page 2038
Légion d'Honneur pour chevalier
DELPY (René), lieutenant au 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : s'est particulièrement distingué, le 27 mai 1940, à l'attaque de la cote 102, devant Amiens, au cours de laquelle il a été blessé à deux reprises différentes.
57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais.
J.O. du 17 septembre 1942 page 3182
Légion d'Honneur à titre posthume pour les trois officiers suivants
GROS (Jean-Antoine), sous-lieutenant : jeune officier intrépide et d'un allant remarquable au feu. Blessé grièvement lors des violents combats livrés par son unité et au cours desquels il a fait l'admiration de tous, est mort, le 6 juillet 1940, des suites de ses blessures. A été cité.
Jean Antoine GROS
Mort pour la France le 6 juillet 1940 (Charleville-Mézières, Ardennes)
Né le 12 décembre 1912 à Sallenôves (Haute-Savoie)
Unité : 5e régiment de tirailleurs sénégalais (5e RTS) (???) [57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais]
Mention : Mort pour la France
Cause du décès : des suites de blessures
BREMOND (Georges-Albert), lieutenant : officier d'une énergie et d'une bravoure peu communes. Bien que blessé une première fois, a magnifiquement conduit sa compagnie à l'attaque, résistant farouchement ensuite à un ennemi supérieur en nombre, dirigeant le combat malgré sa blessure, est glorieusement tombé au champ d'honneur, le 24 mai 1940, faisant l'admiration de tous. A été cité.
Georges Albert Eugène BREMOND
Mort pour la France le 24 mai 1940 (Saleux (Somme)
Né le 5 décembre 1903 à Grasse (Alpes-Maritimes)
Unité : 57e RICS
Mention : Mort pour la France
DORE (Jean-Antoine-Charles), lieutenant : magnifique officier possédant au plus haut degré un remarquable esprit de sacrifice. A trouvé une mort glorieuse au cours des durs combats livrés par son unité, du 21 au 23 mai 1940, contre un ennemi très supérieur en nombre. A été cité.
Jean Antoine Charles DORE
Mort pour la France le 21 mai 1940 (Saleux, Somme)
Né le 1er avril 1909 à Paris 15e arrondissement
Unité : 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais (57e RICMS)
Mention : Mort pour la France
J.O. du 14 février 1941 page 736
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
pour les quatre militaires suivants :
MALARD (Jean-Baptiste), soldat au 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : soldat calme et résolu, capable des plus beaux actes. Blessé au cours de l'attaque du 25 mai 1940, n'a pas voulu quitter son chef de section. Blessé une seconde fois, grièvement, a conservé son calme et sa bonne humeur.
SOUMANA BOULEKABOU, soldat de 1ère classe, 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : au cours du combat du 24 mai 1940, blessé au bras gauche et à l'épaule droite, ayant vu le tireur et le chargeur de son groupe tués, s'est emparé du fusil-mitrailleur et a arrêté, par un feu nourri, un groupe ennemi qui tentait de prendre son unité de flanc.
Lieu indéterminé pour les deux soldats suivants :
DIAN SADIO, matricule 59603, soldat, 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : sommé de se rendre par deux Allemands au cours d'un corps à corps, à réussi à en tuer un, à blesser l'autre et à se dégager. A été blessé à la tête au cours du combat.
VAN LIMBERGEN (Jean-Charles), sergent, 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais : sommé de se rendre par trois Allemands au cours d'un corps à corps, à réussi à en abattre deux et à se dégager. A été blessé d'une balle au cours du combat.
Cordialement
Eric ABADIE
| Pièces jointes : |
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