École Normale d'Amiens



JUIN 1940

Les élèves de l'École Normale d'Amiens sont hébergés à Arromanches (Calvados).

Le Progrès de la Somme, numéro 22157, 1er - 8 juin 1940 259PER292 Archives de la Somme


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Août 1940

Élèves de 3e année des E.N.

Les élèves-maîtres et élèves-maîtresses de 3e année sont priés de faire parvenir d'urgence à l'Inspection Académique deux notes : l'une indiquant s'ils ont déjà subi et dans quel département : la troisième partie du B.S. ; l'autre faisant connaître leurs desiderata en vue de leur prochaine nomination.

Le Progrès de la Somme, numéro 22166, 26 août - 29 août 1940 259PER292 Archives de la Somme


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J.O. du 19 août 1940 page 4739

M. Roux (Maxime), Inspecteur d'académie délégué, en résidence à Tulle. est délégué dans les fonctions d'inspecteur d'académie Périgueux, en remplacement de M. Flottes, appelé à une autre résidence.

M. Aubenas ;René), inspecteur d'académie délégué à Châteauroux, non installé et chargé, de suppléance à Tulle, est délégué dans les fonctions d'inspecteur d'académie à Tulle, en; remplacement de M. Roux, appelé à une autre résidence.

M. MIART, directeur de l'école normale d'Amiens, est délégué dans les fonctions d'inspecteur d'académie à Chaumont, en remplacement de M. Zévaco, appelé à une autre résidence.

Ces mutations auront effet du 20 août 1940.





Cordialement
Eric Abadie

ECOLE NORMALE d'AMIENS


Septembre 1940


Avis aux candidats aux Écoles normales

L'Inspection Académique communique :

Les candidats au concours d'entrée à l'École Normale d'Instituteurs ou d'Institutrices sont priés de se faire connaître avant le 9 septembre, par lettre adressée directement à l'Inspection Académique.
Cette demande d'inscription ne constitue pas un engagement de l'administration à l'égard de l'admission future dans une École Normale.

Le Progrès de la Somme, numéro 22169, 5 - 6 septembre 1940 259PER292 Archives de la Somme


Cordialement
Eric Abadie

ÉCOLE NORMALE d'AMIENS


LA RENTRÉE DES ÉCOLES NORMALES

La rentrée des Écoles Normales est fixée au 4 novembre pour les élèves de 2e année et de 3e année. Elle se fera à l'École Normale d'institutrices, boulevard de Châteaudun, à Amiens, à 8 h. 30 pour les jeunes gens, à 13 h. 30 pour les jeunes filles.
La directrice recevra les parents, le 3 novembre, le matin à partir de 10 h., l'après-midi à partir de 14 heures.

Le Progrès de la Somme, numéro 22196, 31 octobre 1940 259PER292 Archives de la Somme



Cordialement
Eric Abadie

ECOLE NORMALE d'AMIENS


Cette relation ci-dessous tient plus de l'anecdote, mais reflète parfaitement l'esprit de cette époque quant aux moyens de déplacement. On imagine mal la présence d'un convoi hippomobile Mail Albert-1er à Amiens, de nos jours. Autre information, les normaliennes ne résident pas à L'Ecole Normale Filles mais logent en "ville".


Deux normaliennes blessées par une auto Mail Albert 1er

Un assez grave accident de la circulation s'est produit au cours de l'après-midi de dimanche, en face du n° 67 du Mail Albert-Premier.
Venant de la Gare du Nord, deux normaliennes, Mlles Marie-Louise DEVILLERS, âgée de 20 ans, demeurant à Lamotte-en-Santerre et Denise DUVERNE, 18 ans, domiciliée 56 ter, rue de la Nation, à Paris, qui prennent actuellement pension, 113, rue Laurendeau, suivaient, en raison du mauvais état de la contre-allée détrempée par la pluie, le côté droit de l'allée centrale du Mail Albert-1er.
Elle se trouvaient derrière une voiture attelée conduite par M. Marius LEFRANC, 118, rue Jules-Barni, lorsque survint, allant dans le même sens, une automobile conduite par M. Kléber GRY, 42 ans, représentant de commerce, rue du Bourg, à Doullens, qui allait doubler la voiture hippomobile.
Malheureusement, gêné par un camion qui le suivait, M. GRY ne put effectuer cette manœuvre, il obliqua donc droite mais au lieu d'appuyer sur la pédale du frein il appuya sur celle de l'accélérateur.
C'est alors que les deux jeunes filles furent violemment heurtées par l'automobile. dégagées aussitôt elles reçurent immédiatement des soins puis furent transportées par l'ambulance municipale à la clinique du docteur POISSONNIER où l'on constata que Mlle DEVILLERS souffraient de plaies aux jambes et au bras.
Quant à Mlle DUVERNE, légèrement blessée aux jambes elle a pu regagner son pensionnat, rue Laurendeau.
M. JALMAIN, commissaire de police de permanence, qui a ouvert une enquête, a entendu M. GRY et divers témoins sur les circonstances de l'accident.

Le Progrès de la Somme, numéro 22200, 7 novembre 1940 259PER292 Archives de la Somme


Cordialement
Eric Abadie

ECOLE NORMALE d'AMIENS

Journal Officiel du 6 octobre 1940 page 5225


LOI relative à la suppression des écoles normales primaires.

Nous, Maréchal de France, chef de l'Etat français,
Le conseil des ministres entendu,
Décrétons :

Art. 1er. — Les écoles normales primaires seront supprimées à partir du 1er octobre 1941.

Une loi fixera, avant cette date, les conditions dans lesquelles seront formés les instituteurs et les institutrices pour les écoles primaires publiques.

Art. 2. — A titre transitoire, les élèves maîtres et les élèves maîtresses qui sont en cours d'études dans les écoles normales primaires ou qui ont été reçus aux concours d'entrée de 1940 sont respectivement soumis aux dispositions suivantes :

1° Les élèves maîtres et les élèves maîtresses qui ont obtenu des bourses de quatrième année continueront leurs études dans les conditions habituelles ;

2° Les élèves maîtres et les élèves maîtresses reçus aux concours d'entrée de 1938 entreront en troisième année d'école normale le 30 septembre 1940 et subiront en janvier 1911 les épreuves du brevet supérieur sur un programme spécial. S'ils sont reçus, ils ne pourront être nommés instituteurs stagiaires ou institutrices stagiaires qu'après avoir reçu un complément de formation pratique dans les établissements appropriés ;

3° Les élèves maîtres et les élèves maîtresses reçus aux concours d'entrée de 1939 entreront en deuxième année d'école normale le 30 septembre 1940 et subiront en juillet 1941 les épreuves du brevet supérieur sur un programme spécial. S'ils sont reçus, ils ne pourront être nommés instituteurs stagiaires ou institutrices stagiaires qu'après avoir reçu un complément de formation pratique dans des établissements appropriés ;

4° Les élèves maîtres et les élèves maîtresses reçus aux concours d'entrée de 1940 seront inscrits en qualité de boursiers d'internat dans les classes de seconde B des lycées et collèges.

Art. 3. — Des arrêtés fixeront les nouveaux programmes du brevet supérieur, les conditions dans lesquelles les élèves maîtres et les élèves maîtresses reçus au brevet supérieur subiront un complément de formation pratique, ainsi que les conditions dans lesquelles les élèves maîtres et les élèves maîtresses reçus aux concours de 1940 suivront les cours de seconde B.

Art. 4. — Toutes les dispositions contraires à la présente loi sont abrogées.

Art. 5. — Le présent décret sera publié au Journal officiel et exécuté comme loi de l'Etat.

Fait à Vichy, le 18 septembre 1940.

PH. PÉTAIN.

Par le Maréchal de France, chef de l'Etat français :

Le garde des sceaux,
ministre secrétaire d'Etat à la justice,
RAPHAËL ALIBERT.

Le secrétaire d'Etat à l'instruction publique et à la jeunesse,
GEORGES RIPERT.

ECOLE NORMALE d'AMIENS

Instituteur et résistant - Aimé MERCHEZ, un patriote républicain (1945)
https://www.nievresomme.fr/pages/archiv ... -2021.html




En parallèle,
Sur l'ECOLE NORMALE de BEAUVAIS pendant les années de guerre on consultera :
Formation et parcours personnel d'un instituteur public pendant la Seconde Guerre mondiale : entretien avec Raymond Caron

https://www.cairn.info/revue-le-telemaq ... ge-111.htm

mais aussi :
https://www.resistance60.fr/socio-enseignants


Cordialement
Eric Abadie