FAIRE-PART
M. et Mme Desjardins Sosthène, ses parents ; Mlle Réjane Desjardins ; M. et Mme Desachy-Desjardins, M. et Mme Bonnard-Desjardins, M. (en captivité) et Mme Daigny-Desjardins, ses sœurs et beaux-frères ; MM. Sosthène Desjardins (en captivité) et Henri Desjardins, ses frères ; Lionel et Hubert Bonnard, Bertrand Daigny, ses neveux ; tous ses oncles, tantes, cousins et cousines ; toute la famille et ses nombreux amis, ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle et irréparable qu'ils ont éprouvée en la personne du cavalier DESJARDINS Gaël, infirmier au 10e G.R.C.A., 2e escadron, Mort pour la France entre Prosnes et Baconnes (Marne), le 12 juin 1940, à l'âge de 26 ans. L'identification et le transfert du corps au cimetière de Prosnes ont eu lieu le 16 juillet 1941. L'inhumation définitive aura lieu dans le caveau de famille au cimetière d'Hangest-en-Santerre (Domme), dès que les circonstances le permettront. Hangest-en-Santerre, le 18 juillet 1941
Le Progrès de la Somme, numéro 22413, 20 - 21 juillet 1941
Gaël DESJARDINS Mort pour la France le 11 juin 1940 à Prosnes, (Marne) Né le 31 mai 1914 à Hangest-en-Santerre (Somme) 10 e GRDI Mort pour la France Sources : Service historique de la Défense, Caen Cote : AC 21 P 118395
10e G.R.C.A. J.O. du 18 mai 1942 page 1819 LÉGION D'HONNEUR POUR COMMANDEUR (Pour prendre rang du 22 janvier 1942) VELLARD (Jules-Edouard-Paul-Emile-André), lieutenant-colonel commandant le 10e groupe de reconnaissance de corps d'armée : commandant un groupe de reconnaissance de corps d'armée, a toujours, quelles que soient les difficultés, rempli les missions qui lui ont été confiées. En novembre 1939 a rétabli en quarante-huit heures, la situation de points d'appui compromise au bois de Walhausen et devant Liederschied. En juin 1940, a forcé l'ennemi disposant de moyens blindés importants à marquer des temps d'arrêt au camp de Châlons, sur l'Aube et sur la Seine, tenant partout jusqu'à l'épuisement de ses munitions, animant ses subordonnes de son énergie farouche et obtenant d'eux une résistance opiniâtre allant parfois jusqu'au sacrifice.
Cordialement Eric Abadie
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