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MessagePublié : mer. nov. 18, 2020 18:17 pm 
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4e régiment d'infanterie coloniale (4e R.I.C.)

voir l'Historique du 4e R.I.C. Campagne de France 1939-1940

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... texteImage

Commandants successifs du 4e R.I.C.

Colonel LARBALETRIER jusqu'au 17 mai 1940
Lt-colonel JOUANET après cette date

Le 17 mai 1940, le colonel Larbalétrier est appelé au commandement d'une brigade autonome en formation et passe le commandement du régiment au lieutenant-colonel Jouanet, son adjoint depuis le commencement de la campagne.

1er bataillon du 4e régiment d'infanterie coloniale commandant TANTY
2e bataillon du 4e régiment d'infanterie coloniale commandant PAING
3e bataillon du 4e régiment d'infanterie coloniale commandant LECAM


Le 5 juin 1940

Aux environs de Verberie

J.O. du 26 janvier 1943 page 239
attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
SELIGMANN (Paul), sergent au 4e régiment d'infanterie coloniale : sous-officier énergique et courageux. A été grièvement blessé le 5 juin 1940, à son poste de combat aux environs de Verberie, au cours de l'attaque de son unité par l'aviation ennemie.

Le 7 juin 1940

A Noyon

J.O. du 16 avril 1941 page 1638
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
HOUDE (Pierre), sergent au 4e régiment d'infanterie coloniale : le 7 juin 1940, à Noyon après avoir résisté avec son unité à une violente attaque ennemie, a été très grièvement blessé au cours d'une contre-attaque.

Jean Marie DEVOUARD
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Noyon, (Oise)
Né le 11 août 1918 à Montigny en Morvan (Nièvre)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

A Lassigny

4e régiment d'infanterie coloniale
J.O. du 15 septembre 1943 page 2435
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
GEFFROY (Paul-Joseph-Marie), soldat, classe 1935, matricule 815 au recrutement de Saint-Brieuc : soldat ayant donné les plus belles preuves de son courage et de son dévouement au cours des engagements de son unité en Alsace et sur la Blies. A trouvé une mort glorieuse à son poste de combat, le 6 juin 1940, à Lassigny, au cours d'un violent bombardement aérien. A été cité.
Paul Joseph Marie GEFFROY
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Lassigny, (Oise)
Né le 29 mars 1915 à Plegueun (Côtes-d'Armor)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

J.O. du 11 mars 1943 page 716
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
SAMALENS (Eloi-Olivier), soldat : soldat courageux et très dévoué. Volontaire pour faire partie d'une patrouille de reconnaissance aux abords d'un point d'appui, le 7 juin 1940, à Lassigny (Oise), a trouvé une mort glorieuse au cours de sa mission. A été cité.
Eloi Olivier SAMALENS
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Lassigny, (Oise)
Né le 17 août 1909 à Isle de Noé (Gers)
4 e RIC
Mort pour la France
bombardement

Alfred Octave GREBAUT
Mort pour la France le 7 juin 1940 (Oise) Lieu de décès inconnu
Point d'appui au Passage à niveau de Lassigny (Oise)
Né le 2 novembre 1900 à Bulle (Oise)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
J.O. du 15 avril 1943 page 1040
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
GREBAUT (Alfred), adjudant-chef : chef de section d'élite d'un calme parlait, très courageux et admiré de ses hommes. Le 7 juin 1940, défendant un point d'appui au passage à niveau de Lassigny, s'est porté en avant avec une patrouille pour se rendre compte des mouvements de l'ennemi. A été mortellement blessé au cours de sa mission. A été cité.

Le 8 juin 1940

A Lagny

Emile Louis DUMONT
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Lagny, (Oise)
Né le 2 février 1904 à Paris 6e arrondissement
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué à l'ennemi

Le 9 juin 1940

A Mareuil-la-Motte

4e régiment d'infanterie coloniale
J.O. du 15 septembre 1943 page 2435
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
LEBOSSE (Joseph-François), sergent, classe 1930, matricule 725 au recrutement de Rennes : sergent courageux et plein d'allant. Attaqué par surprise au cours d'une mission de protection à Mareuil-la-Motte (Oise), au cours d'un repli, a immédiatement mis ses pièces en batterie et a trouvé une mort glorieuse, le 9 juin 1940, en commandant le feu. A été cité.
Joseph LEBOSSE
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Mareuil-la-Motte, (Oise)
Né le 29 mars 1910 à Louvigny du Desert (Ille-et-Vilaine)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué par balle

Léon Alphonse BRUNET
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Mareuil la Motte (Oise)
Né le 24 juin 1912 à Orly-sur-Morin (Seine-et-Marne)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué par balle

Henri Jules Alfred Marcel LEROY
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Mareuil-la-Motte, (Oise)
Né le 21 octobre 1910 à Villers-Canivet (Calvados)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué par balle
J.O. du 15 avril 1943 page 1040
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
LEROY (Henri-Jules-Alfred-Marcel), soldat de 1ère classe : soldat courageux et dévoué ; son groupe ayant été attaqué par surprise au cours d'un repli à Mareuil-Ia-Motte, le 9 juin 1940, a assuré immédiatement, sous le feu adverse, en terrain découvert, le service de sa pièce. A trouvé une mort glorieuse au service de sa pièce. A été cité.

Eugène Georges BOULANGER
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Mareuil-la-Motte (Oise)
Né le 22 juillet 1889 à Paris
50 ans, 10 mois et 18 jours
grade : capitaine au 4e RIC
Mort pour la France
tué par balle

A Gury

Camille Alfred Michel DUBUISSON
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Gury, (Oise)
Né le 29 septembre 1920 à Saint André (Nord)
19 ans
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

Lucien Théophile Eusèbe LALANDE
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Gury, (Oise)
Né le 14 août 1916 à Ferté-Macé (La) (Orne)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué au combat

Yves Francois Marie LOUARN
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Gury, (Oise)
Né le 24 décembre 1901 à Gouezec Pleuben (Finistère)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

Lucien Henri PELLEGRINI
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Gury, (Oise)
Né le 14 juillet 1906 à Saint Maur (Paris)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué au combat



cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 4e R.I.C.
MessagePublié : mer. nov. 18, 2020 18:30 pm 
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voir le sujet : Bataille à Baron (Oise)

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François BOULESTEIX
Mort pour la France le 17 juin 1941 ??? (Bois de Montagny - commune de Baron (Oise)
La date de décès paraît à l'évidence erronée sur le site Mémoire des Hommes
Né le 15 octobre 1914 à Sers (Charente)
Unité : 4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mention : Mort pour la France

Morts pour la France les 11 et 12 juin 1940 à Baron et aux environs

Paul VILLANOVA
Mort pour la France le 12 juin 1940 Baron, (Oise)
Né le 19-05-1915 à Lopigna (Corse-du-Sud)
57e régiment d'infanterie coloniale (57e RIC)
Mort pour la France

Pierre Marie LE BIHAN
Mort pour la France le 12 juin 1940 (Baron, Oise)
Né le 12 juin 1915 à Roguery Plougras (Côtes-d'Armor)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué par éclats d'obus

Eugène LORIOT
Mort pour la France le 12 juin 1940 (Rosières, Oise)
Né le 30 janvier 1915 à Saint-Mars-d'Outillé (Sarthe)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

Eugène François MEZIERE
Mort pour la France le 12 juin 1940 (Rosière, Oise)
Né le 20 septembre 1914 à St Germain de Coulamer (Mayenne)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué au combat

Jean Louis MONOT
Mort pour la France le 11 juin 1940 (Rosières, Oise)
Né le 27 janvier 1903 à Guissény (Finistère)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué par éclats d'obus

Marcel PELET
Mort pour la France le 11 juin 1940 (Ormoy-Villers, Oise)
Né le 8 janvier 1913 à Anduze (Gard)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

Victor Claire PETITFRERE
Mort pour la France le 11 juin 1940 (Rosières, Oise)
Né le 12 janvier 1902 à Trinité (La) (Martinique)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué par éclats d'obus

René Eugène Charles SANNIER
Mort pour la France le 11 juin 1940 (Versigny, Oise)
Né le 12 septembre 1906 à Ry (Seine-Maritime)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
des suites de blessures

Louis Denis SUDRE
Mort pour la France le 12 juin 1940 (Rosières, Oise)
Né le 25 février 1904 à Paris
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

François THEAUD
Mort pour la France le 12 juin 1940 (Montlognon, Oise)
Né le 21 janvier 1915 à Mauron (Morbihan)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
des suites de blessures




Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 4e R.I.C.
MessagePublié : mer. nov. 18, 2020 18:50 pm 
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Le 9 juin 1940

A Pont-Sainte-Maxence

Yves Marie HUON
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Pont-Sainte-Maxence, (Oise)
Né le 6 décembre 1911 à Lohuec (Côtes-d'Armor)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

Yves Marie LE GALL
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Pont-Sainte-Maxence, (Oise)
Né le 4 décembre 1902 à Négarante (Finistère)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

A La-Croix-Saint-Ouen

Eugène Aimé Jules André NICOLLE
Mort pour la France le 10 juin 1940 à La Croix Saint Ouen, (Oise)
Né le 28 mai 1912 à Fontenay le pesnel (Calvados)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué par éclats d'obus

Bernard Gaetan Auguste TUSEI
Mort pour la France le 10 juin 1940 à La Croix St Ouen, (Oise)
Né le 8 avril 1906 à Paris
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
des suites de blessures
J.O. du 22 septembre 1943 page 2501
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
TUSEI (Bernard), sergent-chef, classe 1927, matricule 349 au 4e bureau de recrutement de la Seine : sous-officier courageux et plein de sang-froid. A été glorieusement tué, le 10 juin 1940, à la Croix-Saint-Ouen, en pleine action. A été cité




Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 4e R.I.C.
MessagePublié : mer. nov. 18, 2020 18:57 pm 
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Ange Marie François LECOLLINET
Mort pour la France le 5 juin 1940 à ST SAUVEUR, (Oise)
Né le 18 septembre 1911 à Sévignac (Côtes-d'Armor)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

René Henri VALLEAUX
Mort pour la France à Sentes, (Oise)
Né à Chomery (Seine-et-Marne)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France
tué au combat

Gérard Joseph VANLEENE
Mort pour la France à ??? (Oise)
Né (Nord)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 4e R.I.C.
MessagePublié : jeu. nov. 19, 2020 11:44 am 
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Du 4 février au 2 avril le régiment a la mission d'occuper et de défendre le sous-secteur dit de Petit-Rederching, dans la région de Rohrbach (Sarre), en superposition à une unité de forteresse qui occupe les avant-postes et les ouvrages fortifiés de la ligne Maginot (1/153° R. I. F.).
Dans ce sous-secteur la troupe commence à prendre mesure des réalités de la guerre. L'adversaire se montre manœuvrier, ardent pour rechercher le contact. Ses patrouilles de nuit tâtent partout les avant-postes et les intervalles avec des éléments très légers, parfois deux hommes avec un chien. Ils utilisent la lampe électrique de poche, ce qui déconcerte les hommes, et la « mitraillette », ce qui les fait réfléchir et établir des comparaisons avec notre armement. Bref, un groupe franc de régiment est formé sous les ordres du capitaine Thomasset et des lieutenants Hardy et Beaugé, dans lequel les éléments les plus audacieux du corps demandent à entrer. A leur tour ceux-ci rôdent dans les lignes ennemies, tâtent leurs réseaux et s'aguerrissent, mais ils déplorent que nous n'ayons que si peu de pistolets mitrailleurs. N'importe, ils deviennent de vrais soldats et prennent conscience de la qualité de chef comme celui qui obtint, à ce moment-là, la citation suivante à l'Ordre de l'armée :
Le 24 mars, un avion étant tombé en flammes dans le no man's land, s'est spontanément jeté à plus de 800 mètres des lignes avec quatre sous-officiers pour en interdire l'approche aux Allemands, malgré le tir des mitrailleuses. A, du même coup, protégé la retraite d'un aviateur ainsi que celle de trois hommes d'un régiment voisin, cloués au sol par le feu de l'ennemi. (Lieutenant BEAUGÉ, disparu le 8 juin 1040, en protégeant, avec sa compagnie le repli de la 4e D. I. C., à Mareuil).
Parmi eux aussi, des hommes exceptionnels se révélèrent, comme le soldat Depret, cité à l'Ordre de l'armée en ces termes :
Soldat exceptionnel, d'une, maîtrise de soi et d'une conscience peu communes. Au cours d'un engagement, le 27 février, a pris une large part à la résistance de son élément encerclé dans une position précaire, en tenant, sans défaillance, son rôle de guetteur, pendant quatorze heures consécutives. Trois jours plus tard, au cours d'une rencontre de patrouille, a été mortellement blessé à son poste de combat.

Extrait de l'Historique du 4e Régiment d'infanterie Coloniale - campagne de France 1939-1940 - pages 7 et 8 -



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 4e R.I.C.
MessagePublié : jeu. nov. 19, 2020 11:57 am 
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les nouvelles sur la Somme sont mauvaises et, si nous contenons l'ennemi, nous ne parvenons pas à réduire les têtes de pont qu'il a établies sur la rive sud.
L'angoisse étreint les cœurs et personne ne doute que des jours difficiles vont commencer.
Le 17 mai, le colonel Larbalétrier est appelé au commandement d'une brigade autonome en formation et passe le commandement du régiment au lieutenant-colonel Jouanet, son adjoint depuis le commencement de la campagne.
Le 2 juin, le régiment débarque à Ourscamps, en six trains répartis sur toute la journée. Chaque train est survolé par des avions ennemis, mais aucun n'est bombardé. Le régiment appartient désormais à la 7e division d'infanterie coloniale (général de division Noiret, et commandant de l'I. D. colonel Turquin). Les autres corps d'infanterie de la division sont le 33e, le 7e et le 57e. La 7e division d'infanterie coloniale, après avoir combattu sous Amiens (VIIe armée, général Frère), a été chargée de l'organisation d'une deuxième position, au sud-ouest de Noyon.
Les 4 et 5 juin se passent en reconnaissances d'officiers sur la position et en organisation des villages en points d'appui.
Travail précaire ; la troupe ne réalise pas encore ce qu'est la puissance de feu et d'écrasement d'un char. Le temps presse, les nouvelles que l'on reçoit du front sont de plus en plus mauvaises ; près de nous, au sud de Chauny, l'ennemi s'infiltre. Notre belle position de la montagne de Porquericourt et du mont Renaud est flanquée au sud par l'Oise et, au delà, par la forêt de Carlepont. Faute d'effectifs suffisants, celle-ci ne sera pas aménagée en défense passive ; elle ne sera pas non plus occupée. Déjà, les cadres perçoivent de quoi nous souffrons. Pourtant, nul ne désespère, bien au contraire. Les anciens, qui furent au mont Renaud pendant l'autre guerre, disent aux nouveaux comment la position a tenu et tous se promettent la même résistance.
La pression se précise au nord où la position n'est pas défendue par une ligne d'eau. Le régiment, au lieu de relever une unité de la division, est envoyé sur le flanc gauche (bois d'Avricourt) assurer la soudure avec la division voisine dont un régiment (le 109e R. I.) supporte des attaques répétées à Crapeaumesnil. Il assurera également la liberté de circulation sur la route Lassigny - Mareuil particulièrement frappée par l'aviation ennemie à Lassigny où se trouve le 1er bataillon (commandant Tanty), et à Plessier-le-Roi d'où le P. C. du 24e corps d'armée a dû se replier vers le sud durant les jours précédents.
Le 6 juin, le 2e bataillon (commandant Paing) est mis à la disposition de la 23e division d'infanterie qui subit la poussée venant de Saint-Quentin ; le bataillon protège, durant la journée du 7, le repli des éléments de cette division se trouvant à l'est de Noyon. C'est le premier vrai combat du régiment, l'épreuve qui fait surgir les vrais chefs et les hommes au cœur fort. Le bataillon accomplira sa mission et s'y distinguera, principalement sa compagnie d'accompagnement dont beaucoup d'hommes ne reparurent pas à l'appel du soir dans les cantonnements retrouvés à Thiescourt (voir annexe).
Dans la nuit du 7 au 8 juin, les 19e et 29e divisions d'infanterie qui combattent en avant et à notre gauche se replient sur ordre de l'armée, en arrière de la deuxième position, sur laquelle la 4e division d'infanterie coloniale supportera à son tour le choc de l'ennemi.
Aux premières heures du 8 juin, la division reçoit l'ordre de se replier sur l'Oise où elle devait tenir une nouvelle position entre Verberie et Compiègne. Des éléments légers des 1er et 3e bataillons (commandant Lecam) tiennent la route Candor - Lassigny - Mareuil pendant l'écoulement de la division. La 3e compagnie (capitaine Boulanger) devait s'y distinguer, à Mareuil, où elle retint la poursuite à l'aube du 8 juin et y perdait ses trois officiers et une partie de son effectif (voir annexe).
Les conditions dans lesquelles s'effectuait ce premier repli devaient frapper très violemment l'esprit de la troupe. Les Sénégalais des 57e et 33e régiments d'infanterie coloniale mixte sénégalais se comportaient bien ; la confiance régnait ; évidemment, l'aviation amie n'envoyait pas beaucoup de ses représentants, mais tous admettaient fort bien sa présence plus utile dans le Nord et fondaient de grands espoirs sur l'efficacité de notre D. C. A. En effet, chaque jour, plusieurs des avions qui s'acharnaient sur Lassigny étaient descendus aux environs de Thiescourt et, devant la jeunesse des aviateurs et leur peu d'heures de vol, on croyait ingénument que l'Allemagne usait déjà ses dernières ressources en personnel. Les parachutistes?. Tout juste si on acceptait d'y croire. N'avait-on pas envoyé le 7 juin, pendant toute la journée, une compagnie et le peloton motocycliste du 4e ratisser, sans résultat, le bois de la Réserve, derrière la montagne de Porquericourt, pour y chercher quinze parachutistes que les observateurs assuraient avoir vu descendre?
On croyait fermement à l'efficacité des lignes d'eau; le mot « infranchissable » était souvent prononcé, malgré l'exemple récent de la Somme.
Bref, la troupe et les officiers qui ne savaient rien de l'ensemble, qui ignoraient ce qui se passait en Basse-Seine et en Champagne, qui ignoraient même ce qui se passait sur les flancs de la division, ne comprenaient pas pourquoi l'ordre était donné d'abandonner une position qui paraissait si forte et c'est avec un sentiment de profonde tristesse et d'étonnement qu'ils prirent les chemins du sud sur lesquels ils ne devaient plus s'arrêter avant le 25 juin, sur lesquels ils perdirent obscurément tant de leurs camarades, sans jamais avoir la consolation de se battre vraiment, sauf en de courts combats d'arrière-garde.
Les 9 et 10 juin, le régiment est à Croix-Saint-Ouen, entre l'Oise et la forêt de Compiègne. Pour y parvenir, le régiment passe au pont de Verberie où son convoi hippo est en partie détruit par une attaque d'avions en piqué.
Un spectacle pitoyable fut donné au régiment dans la soirée du 10 juin, au cours du mouvement qui devait le mener vers Nanteuil : l'embouteillage, l'emmêlement sur plusieurs rangs d'unités appartenant à des régiments de pieds différents : artillerie, infanterie de plusieurs divisions, motorisées ou non, de réfugiés à pied, en voiture hippomobiles, en auto; la fuite éperdue des conducteurs civils vers tous les couverts au moindre avion, sans même s'assurer de sa nationalité, et l'arrêt consécutif des colonnes sur des kilomètres. Plus de prévôté, plus de service routier pour la police du trafic. Seuls conservaient une allure militaire les éléments d'arrière-garde qui protégeaient l'écoulement de ces flots de gens, de bêtes et de voitures.
Ces embouteillages devaient se reproduire, hélas ! presque chaque jour et contribuer à affaiblir la capacité de résistance des troupes. Les convois civils s'interposaient trop souvent entre elles et nos adversaires, lesquels ne se gênaient pas pour tirer à travers les files de charrettes des réfugiés.
Le 11 juin, le régiment est à Rozières-la-Montagne, à environ 7 kilomètres au nord-ouest de Nanteuil-le-Haudouin, en superposition ou en avant d'éléments occupant les ouvrages légers des bétons du G. M. P. et protégeant l'installation de la division de l'axe Noyon - Versigny - Nanteuil.
Les 2e et 3e bataillons soutinrent le choc de l'ennemi devant Rozières et dans le bois de la Montagne, jusqu'à épuisement des munitions. Ils y subirent des pertes sévères dont le chef du 3e bataillon, son état-major et la moitié de son effectif qui furent faits prisonniers. Le 2e bataillon ayant pu se replier à l'abri des bétons fut ravitaillé par son voisin de droite, le 26e régiment d'infanterie et réoccupa Rozières la baïonnette haute. Il y tint jusqu'à la nuit et fut relevé par le 26e régiment d'infanterie.
Dans l'après-midi, le 1er bataillon, augmenté des éléments restant du 3e bataillon, occupait une ligne d'arrêt aux lisières nord du bois de Montlognon, au sud de Baron, tenu par le 33e régiment d'infanterie coloniale. L'artillerie d'appui direct ayant dû s'installer également sur cette ligne, le duel d'artillerie qui accompagna l'attaque allemande sur Baron, dans l'après-midi du 11 nous coûta quelques pertes en tués et en blessés.
Le 12, le régiment interdit le pont de Claye-Souilly, sur le canal de l'Ourcq (25 kilomètres ouest de Paris), durant l'écoulement de la division.


in Historique du 4e RIC pages 9 à 11


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 Sujet du message : Re: 4e R.I.C.
MessagePublié : jeu. nov. 19, 2020 15:52 pm 
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I.

Happlincourt - Protection du repli de la 23e division d'infanterie (7 juin 1940)

C'est à Happlincourt, un petit village au-dessus de Noyon, au sommet du massif boisé qui couvre les sorties nord et est de la ville, dont les toits de tuiles rouges des faubourgs viennent border la forêt. La veille, le 2e bataillon du 4e régiment d'infanterie coloniale (commandant Paing), après trois jours et trois nuits de voyage en chemin de fer, de marches et contre-marches harassantes, a traversé la ville morte, longé les murs de l'antique cathédrale, qui porte encore la trace des glorieuses mutilations de l'autre guerre. Les officiers ont réparti leurs hommes dans les granges et se sont allongés près d'eux dans la paille. On peut dormir tranquille : le bataillon est en réserve de division ; seul veille, dans la tiède nuit de ce mois de juin, l'indispensable service dé sécurité.
Soudain, dans l'aube qui pointe, c'est l'alerte brutale, le réveil sous la canonnade intense : la division, durement pressée par l'ennemi, débordée sur ses ailes, a dû se replier dans la nuit.
Noyon, violemment bombardée, est tournée par le sud-est et des éléments allemands s'infiltrent dans les faubourgs nord-est, prenant à revers sous leurs feux nos sections qui gagnent en hâte leurs emplacements de combat. Le bataillon à qui incombe brusquement la mission de protéger le repli de tous les éléments se trouvant encore à l'est de Noyon — est attaqué de trois côtés à la fois ; la fusillade crépite et l'on se bat à la grenade dans les fermes d'Happlincourt.
Le chef de bataillon, après deux heures de combat, reçoit l'ordre de se replier à son tour. « Décrocher » sous le feu, en plein jour, même par échelons successifs, ce serait vouer le bataillon à sa perte. Une section de mitrailleuses bien placée, conduite par un officier énergique et décidé, peut protéger efficacement le repli, sauver de la mort ou de la capture certaine, plusieurs centaines d'hommes, mais elle est d'avance sacrifiée.
La décision du chef est vite prise et l'ordre est donné au lieutenant Debray : « Empêcher à tout prix la progression de l'ennemi pendant que le bataillon décroche. Je compte sur vous pour tenir. » Les deux hommes, dans un bref regard, se sont compris et le lieutenant Debray sait déjà qu'il est celui « qui ne reviendra pas ». Une poignée de mains d'adieux scelle le pacte et le chef, la main à la visière du casque salue, en maintenant à peine son émotion, celui qu'il sait ne pas revoir et qui déjà s'affaire sur ses positions.
« Dépêchez-vous les gars ». Ces gars-là, ce sont ceux de la « mitraille », ceux que le lieutenant Debray a formés, étudiés, réprimandés parfois, réconfortés souvent, au cours des huit mois de campagne sur les bords du Rhin, en Lorraine, dans les points d'appui à l'avancée de la ligne Maginot.
Ce sont de bons gars, mauvaises têtes parfois, mais qui ont le cœur bien accroché et pour qui « le lieutenant, c'est quelqu'un ».
Le danger, le froid, la fatigue des marches, l'ennui des longues nuits glaciales passées à veiller en commun sur les pièces en position ont forgé à ces hommes, officiers, gradés et soldats, une âme commune et il y a entre eux plus que de l'amitié, une sorte de rude affection faite d'estime et de confiance mutuelle.
Le commandant se détourne rassuré : ceux-là sont de la race de ceux qui tiennent. Et le bataillon, section par section, décroche souplement tandis que crépitent sans arrêt les mitrailleuses du lieutenant Debray déjà cernées de toutes parts.
Le soir, sur la route, le bataillon reformé à l'abri, défile devant son chef qui, pour la première fois depuis des mois, ne salue pas, en tête de la compagnie de mitrailleuses, le passage de la 1ère section, la section du lieutenant Debray, celui qui n'est pas revenu, qui ne reviendra jamais.

II.

Mareuil-la-Mothe*. - Protection du repli de la 7e division d'infanterie coloniale (8 juin 1940)

Ce fut une dure mission qui échut ce jour-là au capitaine Boulanger, commandant la 3e compagnie du 1er bataillon du 4e régiment d'infanterie coloniale, un ancien de l'autre guerre, ex-cavalier portant élégamment ses 50 ans et qui en avait pourtant vu bien d'autres. La division, débordée sur sa gauche, se repliait dans la nuit. Le capitaine Boulanger avait reçu l'ordre d'établir un « bouchon » à Mareuil-la-Mothe pour protéger le lent écoulement vers le sud, sur la route nationale, des lourds convois hippomobiles et des massives colonnes d'artillerie et d'infanterie.
L'ennemi n'avait pas perdu le contact et, après une rude journée d'intenses bombardements par avions, pressait nos unités en retraite, espérant leur couper la route et les capturer.
L'arrière-garde du capitaine Boulanger s'établit, dans la nuit profonde, aux issues du petit village déserté par ses habitants.
Aux issues est et ouest, deux sections d'infanterie ; au centre, sur la place publique où jouaient, quelques heures encore auparavant, les enfants du village, le capitaine Boulanger avec une section de mitrailleuses braquées sur les sorties nord d'où peut surgir l'ennemi.
Et c'est l'attente anxieuse dans l'obscurité, le doigt sur la détente, tandis que le capitaine, après avoir visité ses sections, s'être assuré que chacun est à sa place et avoir montré à tous son calme visage, dénombre un par un les derniers convois et les dernières unités de la division qui se hâtent, pour échapper à l'encerclement. Très vite, éclatent les premiers coups de feu qui se transforment bientôt en vive fusillade. Des éléments allemands s'infiltrent dans le village, submergeant les sections des issues, et c'est le combat rapide, aveugle, acharné de rue à rue, de porte à porte, de fenêtre à fenêtre, contre un ennemi invisible et partout présent. Le capitaine Boulanger debout, sur la petite place plantée de tilleuls, conduit le tir de ses mitrailleuses, protégeant l'écoulement des derniers éléments, tandis que se ferme peu à peu sur lui le cercle de feu. Des maisons bordant la place, les rafales de mitraillettes se font progressivement plus nombreuses, plus précises, plus meurtrières.
Le capitaine Boulanger tient toujours, avec ses pièces servies par les mitrailleurs encore valides et avec quelques voltigeurs que son exemple a galvanisés. Des hommes qui ont pu échapper à l'étreinte l'ont vu, toujours calme, debout au milieu des siens et face au feu.
L'aube pointe enfin ; la division est passée; elle s'installe sur ses nouvelles positions ; déjà, certains éléments peuvent maintenant faire front à l'ennemi et se défendre. Alors, aux premiers rayons du joyeux soleil de juin qui inondent la place de lumière, le capitaine Boulanger, blessé à mort d'une balle au ventre, sa mission terminée, s'incline doucement pour mourir près de ses pièces encore chaudes.

* Mareuil-la-Motte



in Historique du 4e R.I.C - Campagne 1939-1940 - annexes pages 17 à 19


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 Sujet du message : Re: 4e R.I.C.
MessagePublié : ven. nov. 20, 2020 14:26 pm 
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Compiègne

4e RIC

J.O. du 8 juillet 1942 page 2366
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre
KERDREN (Jean-Marie), soldat au 4e régiment d'infanterie coloniale : soldat très courageux. A. été grièvement blessé, le 6 juin 1940, aux environs de Compiègne, en assurant dans des circonstances difficiles le ravitaillement en munitions de sa section.



Cordialement
Eric Abadie


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MessagePublié : dim. avr. 11, 2021 18:49 pm 
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4e régiment d'infanterie coloniale

Le 7 juin 1940 A Noyon

J.O. du 16 avril 1941 page 1637
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
BERNOT (Germain), sergent au 4e régiment d'infanterie coloniale : très bon sous-officier, courageux et dévoué. A été très grièvement blessé, le 7 juin 1940, à Noyon, à la tête de son groupe qu'il installait sur une nouvelle position défensive. Amputé de la jambe droite.

J.O. du 16 avril 1941 page 1638
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
HOUDE (Pierre), sergent au 4e régiment d'infanterie coloniale : le 7 juin 1940, à Noyon après avoir résisté avec son unité à une violente attaque ennemie, a été très grièvement blessé au cours d'une contre-attaque.

J.O. du 15 mai 1941 page 2051
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
COSTE (Louis), soldat au 4e régiment d'infanterie : soldat brave et courageux. À été grièvement blessé par balle, le 7 juin 1940, à son poste de combat a Noyon. Amputé de l'avant-bras gauche.

J.O. du 14 mai 1941 page 2038
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
MERCIER (Raymond), sergent au 4e régiment d'infanterie : sous-officier courageux, ayant fait preuve d'un grand sang-froid au cours des engagements du 5 au 7 juin 1940. A été grièvement blessé par balle lors d'une contre-attaque allemande, le 7 juin 1940, à Noyon. Amputé du bras droit.

Morts pour la France du 4e RIC à Noyon

Roger Maurice CHAUVIN
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Noyon, (Oise)
Né le 5 octobre 1908 à Paris 4e arrondissement
4 e RI coloniale

Jean Marie DEVOUARD
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Noyon, (Oise)
Né le 11 août 1918 à Montigny-en-Morvan (Nièvre)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)

Joseph Marcel FOUET
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Noyon, (Oise)
Né le 25 mars 1910 à Paris 18e arrondissement
4e régiment d'infanterie (4e RI)

Gabriel Henri Marcel GUILLOT
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Noyon, (Oise)
Né le 14 septembre 1897 à Neuvy-Sautour (Yonne)
4e régiment d'infanterie (4e RI)
tué au combat

Edouard Henri PRADON
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Noyon, (Oise)
Né le 5 septembre 1907 à Saint Fortunat (Ardèche)
4e régiment d'infanterie (4e RI)

François SARDIN
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Noyon, (Oise)
Né le 1er juin 1917 à St Mathieu (Haute-Vienne)
4e régiment d'infanterie (4e RI)




Cordialement
Eric Abadie


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MessagePublié : lun. avr. 12, 2021 17:20 pm 
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Localisation : Somme
Mort pour la France du 4e RIC à Noyon

Roger Maurice CHAUVIN
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Noyon, (Oise)
Né le 5 octobre 1908 à Paris 4e arrondissement
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
J.O. du 2 août 1942 page 2663
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
CHAUVIN (Roger-Maurice), soldat : soldat ayant toujours fait preuve d'un haut sentiment du devoir. Encerclé avec sa section le 7 juin 1940, devant Noyon, a été volontaire pour accomplir une mission dangereuse. A été tué glorieusement dans l'accomplissement de cette mission. A été cité.

Cet épisode est-il lié à l'intervention du 1er BCC à Noyon. En effet, plusieurs citations de soldats du 1er bataillon de chars de combat précisent "Le 7 juin 1940, à Noyon, a été engagé avec sa section pour contre-attaquer l'ennemi, qui menaçait d'encerclement une unité d'infanterie."

Voir le sujet : viewtopic.php?f=24&t=3467



Cordialement
Eric Abadie


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MessagePublié : ven. sept. 17, 2021 16:20 pm 
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Messages : 7049
Localisation : Somme
4e régiment d'infanterie coloniale

Gérard Joseph VANLEENE
Mort pour la France à ??? (Oise)
Né (Nord)
4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC)
Mort pour la France

J.O. du 26 novembre 1942 page 3916
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume
VANLEENE (Gérard-Joseph), sergent : excellent chef de groupe brave et plein d'allant. A trouvé une mort glorieuse à son poste de combat, à Rosières, le 11 juin 1940. A été cité.



Cordialement
Eric Abadie


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