8e régiment de tirailleurs marocainsCatheux le 8 juin 1940J.O. du 9 février 1941 page 654
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
LEMAIRE (Marcel), adjudant-chef au 8e régiment de tirailleurs marocains : sous-officier d'élite d'une bravoure éclatante et d'une énergie farouche. S'est distingué dans les combats sur la Somme en juin 1940. Toujours volontaire pour les missions les plus dangereuses. A montré, le 8 juin devant Catheux, un courage extraordinaire et un mépris total du danger. L'ennemi ayant percé le front et cherchant à encercler le bataillon qui se repliait, sa compagnie était chargée de parer à ce danger. Par la violence du feu de sa section et par l'élan donné à ses hommes, sous une grêle d'obus et de balles, a réussi à bloquer l'avance ennemie. Reculant pas à pas, tenant tête à l'assaillant, a assuré pour une large part le salut du bataillon. Encerclé en fin de journée, a réussi à percer les lignes ennemies aves une poignée d'hommes et, au moment de réussir, a été grièvement blessé, le 9 juin, devant Abbeville-Saint-Lucien.
Voir aussi la citation du lieutenant
SAMBIN lieutenant à la 11e compagnie du 8e RTM :
Le 8 juin, devant Catheux, le repli de son bataillon étant menacé par une violente attaque visant à l'encercler, a fait face à la situation avec une énergie remarquable., Sous une grêle de balles et d'obus a contribué puissamment par son feu et l'élan donné à sa troupe à briser l'attaque allemande. A été gravement blessé au moment du décrochage de son unité.J.O. du 29 mars 1941 page 1356
Nomination dans la Légion d'Honneur pour Chevalier
(Pour prendre rang du 18 octobre 1940)
Voir également celle du capitaine
DE WIDERSPACH-THOR, capitaine au 8e RTM.
Le 8 juin 1940, près de Catheux, chargé de protéger avec sa compagnie le repli de son bataillon vivement pressé par l'ennemi, s'est dépensé sans compter sur la ligne de Jeu. à la tête de ses hommes, faisant preuve d'un mépris absolu du danger, suscitant l'admiration générale. Au cours du décrochage de son unité, resté le dernier sur le terrain du combat, a relevé et emporté avec l'aide d'un tirailleur un officier blessé, malgré la violence du bombardement et du tir des armes automatiques ennemies.J.O. du 3 décembre 1942 page 3990
Nomination dans la Légion d'Honneur pour Officier
Voir
viewtopic.php?f=36&t=3460Cordialement
Eric Abadie