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 Sujet du message : Jacques BERGEZ
MessagePublié : lun. sept. 06, 2021 11:29 am 
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Dans l'édition du Courrier Picard de ce jour ( Lundi 6 septembre 2021) lire un long article (deux pages) consacré à Jacques BERGEZ :

Jacques BERGEZ l'un des tous derniers survivants des camps de la mort

GOUVIEUX
Jacques BERGEZ, âgé de 95 ans, est l'un des derniers survivants de la déportation en Picardie.
Je témoigne pour la dernière fois, assène l'ancien résistant, alias "Marcel"

Arrêté le 12 janvier 1944 à Besançon, il est transféré le 2 février suivant au camp de Royallieu à Compiègne, puis sera déporté à Buchenwald le 12 mai 1944 dans un convoi de près de 2000 détenus.

JACQUES HUBERT MARCEL BERGEZ, au nom d’origine savoyarde, est né le 18 février 1926 à Besançon. « Je suis un authentique Franc-Comtois et Bisontin », précise-t-il. Son père était officier de carrière, Poilu de la Grande Guerre puis prisonnier de guerre en Allemagne de 1940 à 1945.
POUR DES RAISONS PROFESSIONNELLES, IL S’EST INSTALLÉ EN 1977 EN PICARDIE, à Gouvieux dans l’Oise, à 50 kilomètres de Compiègne. Là, où d’un train d’internés déportés, il est parti du camp de Royallieu pour l’Allemagne en mai 1944. « Je me disais un jour ça va finir et c’est ce qui m’a fait tenir ».
MIS À LA RETRAITE D’OFFICE À 60 ANS, après cinq ans d’invalidité, il a quand même continué à exercer. Ingénieur dans la métallurgie, il a travaillé pour des entreprises françaises et même pour des sociétés allemandes. « J’ai eu six employeurs, six compagnes dont une épousée et six enfants », glisse-t-il avec malice. « Le sport, le vélo et la natation m’ont certainement beaucoup aidé pour la résistance en camp de concentration », ajoute celui qui a arrêté sa gymnastique quotidienne à 90 ans.



Cordialement
E.A.


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 Sujet du message : Re: Jacques BERGEZ
MessagePublié : mar. janv. 10, 2023 11:05 am 
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Jacques BERGEZ

RÉSISTANT À 17 ANS ET SURVIVANT DE DORA
Promu officier de la Légion d’honneur après sa mort...
Oise Ancien résistant en 39-45, Jacques Bergez est promu officier de la Légion d’honneur, au 1 er janvier 2023. Sauf que l’Oisien est décédé depuis deux mois.

voir article ci-dessous qui lui est consacré dans l'édition du Courrier Picard du 10 janvier 2023

Oise Ancien résistant en 39-45, Jacques Bergez est promu officier de la Légion d’honneur, au 1 er janvier 2023. Sauf que l’Oisien est décédé depuis deux mois.

Chevalier de la Légion d’honneur de son vivant, dès le 22 avril 1954, Jacques Bergez ne pourra être promu officier du premier ordre national qu’à titre posthume. L’Oisien est en effet décédé à 96 ans le 16 octobre 2022. Or, il figure parmi les 340 personnalités plus ou moins connues au titre de la promotion civile de la Légion d’honneur du 1 er janvier 2023 . Jacques Bergez est l’un des deux anciens résistants-déportés promus officiers au titre du contingent des déportés et internés de la Résistance du ministre des Armées, sur un total de quarante-trois officiers à décorer dans les prochains mois dont l’astronaute Thomas Pesquet. Jacques Bergez, qui vivait à Gouvieux dans le sud Oise, était considéré par les anciens combattants comme le dernier résistant-déporté de Picardie.
Le décret du président de la République Emmanuel Macron a été signé le 29 décembre 2022, soit plus de deux mois après la mort de l’ancien déporté-résistant distingué… Alors comment expliquer un tel loupé ?


« Je sais que les travaux, la proposition et l’instruction de son dossier, ont été réalisés de son vivant, bien entendu. La promulgation prend ensuite du temps. Et j’ai averti toutes les autorités de l’Oise lors du décès de M. Jacques Bergez », explique le colonel Gilles Boy, premier vice-président de l’ONACVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) de l’Oise qui était proche du nonagénaire, le visitant régulièrement jusqu’à ses derniers jours.
Lui-même chevalier de la Légion d’honneur, l’ancien combattant des Opex (Opérations militaires extérieures de la France) est en contact avec les enfants de Jacques Bergez pour envisager l’organisation d’une cérémonie à titre posthume.
Le service presse parisien de l’ordre national de la Légion d’honneur a été interrogé sur le cas de Jacques Bergez au sein de cette promotion 2023. « C’est un cas extrêmement rare. Le dossier a été transmis avant le décès, répond la Grande chancellerie de la Légion d’honneur. L’attribution à titre posthume est encadrée, seulement pour des soldats blessés ou tués dans l’accomplissement de leur devoir… »
Toujours selon la Grande chancellerie de la Légion d’honneur, il appartient à la famille de remettre l’insigne d’officier de la Légion d’honneur à feu Jacques Bergez « dans le cadre d’une cérémonie privée ».


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