Dans l'édition du Courrier Picard de ce jour ( Lundi 6 septembre 2021) lire un long article (deux pages) consacré à Jacques BERGEZ :
Jacques BERGEZ l'un des tous derniers survivants des camps de la mort
GOUVIEUX Jacques BERGEZ, âgé de 95 ans, est l'un des derniers survivants de la déportation en Picardie. Je témoigne pour la dernière fois, assène l'ancien résistant, alias "Marcel"
Arrêté le 12 janvier 1944 à Besançon, il est transféré le 2 février suivant au camp de Royallieu à Compiègne, puis sera déporté à Buchenwald le 12 mai 1944 dans un convoi de près de 2000 détenus.
JACQUES HUBERT MARCEL BERGEZ, au nom d’origine savoyarde, est né le 18 février 1926 à Besançon. « Je suis un authentique Franc-Comtois et Bisontin », précise-t-il. Son père était officier de carrière, Poilu de la Grande Guerre puis prisonnier de guerre en Allemagne de 1940 à 1945. POUR DES RAISONS PROFESSIONNELLES, IL S’EST INSTALLÉ EN 1977 EN PICARDIE, à Gouvieux dans l’Oise, à 50 kilomètres de Compiègne. Là, où d’un train d’internés déportés, il est parti du camp de Royallieu pour l’Allemagne en mai 1944. « Je me disais un jour ça va finir et c’est ce qui m’a fait tenir ». MIS À LA RETRAITE D’OFFICE À 60 ANS, après cinq ans d’invalidité, il a quand même continué à exercer. Ingénieur dans la métallurgie, il a travaillé pour des entreprises françaises et même pour des sociétés allemandes. « J’ai eu six employeurs, six compagnes dont une épousée et six enfants », glisse-t-il avec malice. « Le sport, le vélo et la natation m’ont certainement beaucoup aidé pour la résistance en camp de concentration », ajoute celui qui a arrêté sa gymnastique quotidienne à 90 ans.
Cordialement E.A.
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