Je vous livre ici ce que j'ai trouvé sur le Cdt Richez de Le Cateau, l'un des protagonistes, peut-être qu'un jour cela servira à un autre internaute. Toute cette partie du Nord est très imbriquée avec l'Aisne en fait. Article source Voix du Nord. Photo source : "Parmi d'autres" livre de Roger Lee
Directeur au tissage mécanique Seydoux à Bousies, Edouard Richez habitait au 17, rue de la gare au Cateau. Il est incorporé au 1er Régiment d’Infanterie de 1909 à 1911. Rappelé à l’activité le 1er août 1914 au 201e d’Infanterie, il est nommé sous-lieutenant, le15 juillet 1915. Engagé dans le conflit, il est alors blessé par balle le 22 juin 1915.
Le 31 juillet 1917, il est à nouveau blessé dans les Flandre. Il est alors décoré de la Croix de guerre avec deux palmes et une étoile, puis fait chevalier de la légion d’honneur. Après sa convalescence il repart au combat en qualité de capitaine au 201e régiment d’infanterie. Après l’armistice, il est versé au ministère de la Reconstruction industrielle.
Il est rappelé à l’activité le 23 août 1939 en qualité de chef de bataillon au 509e régiment de chars basé à Maubeuge.
Lors des événements de 1940, Le Commandant Richez a pour mission de préparer la destruction des ouvrages d’art stratégiques en cas d’avance allemande. Le 15 mai 1940, il reçoit l’ordre de destruction de 84 ouvrages et, de jour comme de nuit, avec son ami Maurice Thuru, un autre Catésien, ils parviennent à en mettre 80 hors d’usage. Puis ils se replient, en combattant, jusqu’à Boulogne-sur-Mer, où ils sont faits prisonniers. Thuru s’évade et Richez devra subir 15 mois de captivité.
Grâce à la mesure de libération des anciens combattants de la guerre 14/18, Richez est démobilisé le 16 août 1941 et rentre de captivité en septembre mais, aussitôt, il recherche le contact pour entrer en résistance.
C’est le 20 mai 1942 qu’Edouard Richez devient résistant et ne recule pas devant les responsabilités. Il entre dans le réseau Castille. C’est dans ce réseau que Richez prend le pseudonyme de Colonel Brandy. Il devient vite un élément indispensable.
Arrêté par la Gestapo, en 1943, il est interné à Loos jusqu’au 12 janvier 1944. Comme tous les résistants, il subit interrogatoires et tortures puis il est transféré à la prison Saint Gilles de Bruxelles, puis au camp d’Estervergen Esterwegen, et,enfin à la forteresse de Gross Strélitz. Il prendra ensuite la direction du camp de Gross-Rosenou. Affaibli par les sévices, les privations, le Commandant Richez décède le 28 novembre 1944 à l’âge de 56 ans.
Pièces jointes : |
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