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 Sujet du message : 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : sam. mai 23, 2020 15:46 pm 
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78e régiment d'infanterie
sous les ordres du lieutenant-colonel PUJOL


Pierre Vasselle - la bataille au sud d'amiens... (page 158)
"A partir du 6 juin, 16 heures, l'artillerie ennemie a tiré sur le bois de Berny. A 19 h 15, une attaque d'infanterie précédée de chars a débouché du bois de Lozières. Elle a été arrêté net par les armes automatiques du 3e bataillon du 78e R.I. et n'a pu atteindre le bois de Berny. Les chars parvenus aux lisières nord du bois ont écrasé l'un des groupes de mitrailleurs du 78e (P.A. du sous-quartier Ouest faisant liaison avec le 63e) (Les mitrailleurs Tendron et Grimaud furent écrasés sur leur pièce au moment où ils tiraient sur les chars avec des balles perforantes, et s'est aussi au cours de ce combat que l'adjudant Meynardie fut tué à la tête de sa section).
Mais n'étant pas suivi par leurs fantassins , les chars se sont repliés sur leur base de départ. Les survivants des mitrailleurs attaqués ont reconstitué une mitrailleuse avec les pièces encore utilisables des deux mitrailleuses du groupe, et ils ont repris leur place au combat. (...) (P. Vasselle op. cit.)

Henri Etienne Marie GRIMAUD
Mort pour la France le 7 juin (ou plutôt le 6 juin 1940) à Berny-sur-Noye, (Somme)
Né le 15 juillet 1915 à Carentoir (Morbihan)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
J.O. du 11 juillet 1943 page 1859
Médaille militaire à titre posthume
GRIMAUD (Henri-Etienne-Marie), soldat, classe 1935, matricule 1094 au recrutement de Vannes : mitrailleur d'un courage remarquable. Est tombé glorieusement en servant sa pièce, le 7 juin 1940, au bois de Berny (Oise). A été cité,


78e rég. d'infanterie.
J.O. du 2 juin 1943 page 1508
médaille militaire à titre posthume
TENDRON (Henri-Jules-Joseph-Marie), soldat : mitrailleur d'un courage remarquable. Est tombé glorieusement en servant sa pièce, le 7 juin 1940, au bois de Berny, à Hardivillers (Oise). A été cité.


SECRÉTARIAT D'ÉTAT A LA GUERRE
Décret no 2609 du 26 août 1942 conférant la médaille militaire à titre posthume.
J.O. du 27 septembre 1942 page 3302
78e rég. d'infanterie.
MEYNARDIE (Georges), adjudant : chef de section de mitrailleuses qui, au cours des opérations de l'hiver 1939-1940, s'était fait remarquer par son courage, son calme, son sang-froid et avait conquis un ascendant exceptionnel sur sa troupe. A été mortellement blessé le 6 juin 1940, au bois de Berny (Somme), alors qu'il se portait seul en avant de sa section pour reconnaître les objectifs de ses pièces. A été cité.

"Le 7 juin 1940 (...) le régiment "Gross Deutschland", a pour mission d'attaquer le bois de Berny. (page 159)
Débouchant du petit bois des Varinois? le 2e bataillon du régiment "Gross Deutschland", appuyé par des chars, a tenté de s'infiltrer dans le bois de Berny, mais son attaque a été brisée par les tirs d'armes automatiques placées dans les points d'appui du 3e bataillon du 78e qui tient la lisière nord du bois de Berny. les canons anti-chars inclus dans les points d'appui du capitaine Auzary et du lieutenant Peyroux mirent cinq chars hors de combat. Le groupe d'artillerie du commandant du commandant Soulès fit également du bon travail grâce à la promptitude de ses interventions et la précision de ses tirs. Sous le feu de nos canons et de nos mitrailleuses, on vit les fantassins ennemis refluer sur les crêtes d'où ils étaient partis et y creuser des trous. (P. Vasselle op. cit. page 160)



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : sam. mai 23, 2020 15:46 pm 
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J.O. du 12 septembre 1941 page 3906
Médaille militaire
PROUST (Robert), caporal au 78e rég. d'infanterie : gradé brave et dévoué. A été grièvement blessé par balle, le 9 juin 1940, à son bras poste de combat, à la Faloise. Amputé du bras gauche.

J.O. du 30 octobre 1941 page 4703
Médaille militaire
ROUGIER (Henri), soldat au 78e rég. d'infanterie : soldat courageux. A été grièvement blessé par balle alors qu'il assurait la protection du repli de son unité à la Faloise.



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : dim. mai 24, 2020 16:27 pm 
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J.O. du 28 avril 1940 page 3103
RÉSERVES
INFANTERIE
Par application du décret du 4 octobre 1939, relatif aux nominations promotions à titre temporaire pendant la durée de la guerre, ont été promus, pour prendre rang du 1er avril 1940:

Au grade de capilaine à litre temporaire.
(...)
le lieutenant :
Auzary (Henry-Pierre-Paul).

J.O. du
78e régiment d'infanterie.

Rectificatif au Journal officiel du 11-8-41. Ordre no 512/C, à l'ordre de l'armée, au lieu de: " Auzary, 2e classe ", lire: ." Auzary (Henri), capitaine ".

Il a été impossible de retrouver la mention concernant Auzary dans le J.O. du 11 août 1941


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : dim. mai 24, 2020 17:17 pm 
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78e régiment d'infanterie


J.O. du 21 mars 1943 page 829
médaille militaire
BRIE (Jean), soldat au 78e rég. d'infanterie : soldat brave et dévoué. A été grièvement blessé par balle, le 8 juin 1940, dans l'accomplissement de sa mission de pourvoyeur de fusil-mitrailleur à son poste de combat, devant Ailly-sur-Noye. Atteint d'impotence fonctionnelle du bras gauche.

J.O. du 18 juin 1944 page 1557
Médaille militaire à titre posthume
GUERINEAU (Abel-Marie), soldat de 1ère classe, classe 1933, matricule IM 255 au recrutement de Tours : soldat d'une bravoure et d'un allant magnifiques. S'est révélé, au cours de la campagne, comme un modèle de courage et de dévouement. A trouvé une mort glorieuse, face à l'ennemi, le 9 juin 1940, au cours des combats d'Ailly-sur-Noye. A été cité.
Abel Marie GUERINEAU
Mort pour la France le 8 juin 1940 (ou le 9 juin ???) à Ailly-sur-Noye, (Somme)
Né le 26 septembre 1913 à Néons-sur-Creuse (Indre)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

J.O. du 13 juin 1943 page 1614
Médaille militaire à titre posthume pour les soldats BESSON, LAVALADE et MARTIN

BESSON (Maurice-Antoine-Alexandre), caporal : caporal adjoint au chef de groupe, brave et plein d'allant. S'est porté courageusement aux emplacements de combat de ses hommes pour vérifier si chacun était à son poste. A trouvé une mort glorieuse, le 5 juin 1940, à Jumel (Oise) (???), au cours d'un violent bombardement aérien. A été cité.
en fait JUMEL (département de la Somme)
Maurice Antoine Alexandre BESSON
Mort pour la France le 5 juin 1940 à Jumel (Somme)
Né le 11 mai 1913 à Poitiers (Vienne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

LAVALADE (Henri-Maurice-Roger), soldat : soldat courageux et entièrement dévoué. A été tué glorieusement à son poste de combat, le 8 juin 1940, à Chaussoy-Epagny (Somme). A été cité.

Roger LAVALADE
Mort pour la France le 8 juin 1940
78 e R.I.
Mort pour la France
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 67370

J.O. du 20 août 1943 page 2200
Médaille militaire à titre posthume
MARTIN (Emile-André-Maurice), soldat, classe 1930, matricule 2016 au recrutement de Niort : soldat courageux et entièrement dévoué. A été tué glorieusement à son poste de combat le 8 juin 1940, à Chaussoy-Epagny. A été cité.

Emile André Maurice MARTIN
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 29 novembre 1910 à Chanteloup (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
Sources : Service historique de la Défense, Caen

Yves Germain BONIC
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny (Somme)
Né le 1er août 1916 à Glomel (Côtes-d'Armor)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Paul Henri Clovis BURGAUD
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny (Somme)
Né le 14 février 1913 à Barre-de-Monts (La) (Vendée)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
Cause du décès : tué à l'ennemi

Jacques CAUBANT
Mort pour la France le 15 mai 1940 Chaussoy-Epagny, (Somme) ??? la date de décès de ce soldat est-elle fiable ???
Né le 7 décembre 1913 à Jourin
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Les soldats précédents font partie des treize soldats tombés sur le territoire de la commune de Chaussoy-Epagny et inhumés dans le cimetière du village peu avant le 6 juin 1941
Voir article dans le Progrès de la Somme, numéro 22375, 6 juin 1941

PUISSANT (Maurice-Albert-Léon), soldat, classe 1931, matricule 576 au recrutement de Tours : soldat brave et courageux. A été mortellement blessé le 9 juin 1940, à Quiry-le-Sec, au cours d'une tentative de percée. A été cité.

J.O. du 2 février 1942 page 481
Médaille militaire
FERRET (Alexandre), soldat au 78e régiment d'infanterie: soldat brave et dévoué. A été grièvement blessé par balle, le 8 juin 1940, au cours d'un combat à Ailly-sur-Noye. Amputé de la cuisse gauche.



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : lun. mai 25, 2020 10:31 am 
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Voir le sujet sur le 78e régiment d'Infanterie à Sourdon (Somme)

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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : lun. mai 25, 2020 11:09 am 
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78e rég. d'infanterie.
J.O. du 2 juin 1943 page 1508
médaille militaire à titre posthume

JALAUDIN (René), caporal : gradé braye et dévoué, ayant toujours montré le plus bel exemple de sang-froid et encourageant ses hommes dans les moments les plus difficiles. A été mortellement blessé à son poste de combat, le 8 juin 1940, dans le bois de Tartigny. A été cité.

COHADIER (Pierre), soldat : soldat brave et dévoué. A été mortellement blessé à son poste de combat au cours d'un bombardement par avions, le 5 juin 1940, à Jumel (Somme). A été cité.

RICHARD (Pierre), soldat : soldat d'un grand courage et d'une belle bravoure. A trouvé une mort glorieuse à son poste de combat, le 5 juin 1940, à Hardivillers (Oise), au cours d'un très violent bombardement ennemi par avions. A été cité.

ROYER (Pierre), soldat : soldat d'un grand courage et d'une belle bravoure. A trouvé une mort glorieuse à son poste de combat, le 5 juin 1940, à Hardivillers (Oise), au cours d'un très violent bombardement ennemi par avions. A été cité.

TENDRON (Henri-Jules-Joseph-Marie), soldat : mitrailleur d'un courage remarquable. Est tombé glorieusement en servant sa pièce, le 7 juin 1940, au bois de Berny, à Hardivillers (Oise). A été cité.

78e rég. d'infanterie.
J.O. du 3 janvier 1944 page 74
Médaille militaire à titre posthume pour les soldats suivants :

FOMMARTY (Jean-Antoine), sergent, classe 1930, matricule 211 au recrutement de Tours : sous-officier d'un courage, et d'un sang-froid A toute épreuve. Chargé du ravitaillement du C. I. D., a été tué glorieusement, le 7 juin 1940, à Hardivilliers (Oise), par bombe d'avion, dans l'accomplissement de sa mission. A été cité.

GUERIN (Marcel-Eugène), soldat, classe 1933, matricule 462 au recrutement de Poitiers : soldat d'un dévouement et d'un courage exemplaires. A été tué glorieusement, le 9 juin 1940, à Angivillers (Oise), en accomplissant une mission de liaison alors que son unité était encerclée par des engins blindés. A été cité.

Aristide Albert Joseph Marie MERCEREAU
J.O. du 22 août 1944 page 2102
Médaille militaire à titre posthume
soldat, classe 1937, matricule 928 au recrutement de Nantes. A été cité.
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Léglantiers, (Oise)
Né le 28 février 1917 à Saint-Jean-de-Corcoué (Loire-Atlantique)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : lun. mai 25, 2020 14:42 pm 
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78e régiment d'infanterie
J.O. du 7 juin 1943 page 1555
Médaille militaire à titre posthume pour les soldats suivants


GUIDAMOUR (Georges), caporal : gradé brave et énergique. S'est particulièrement distingué au cours des combats d'Ailly-sur-Noye les 7 et 8 juin 1940. A été mortellement blessé, le 9 juin 1940, à Quiry-le-Sec, au cours d'une tentative de percée. A été cité.
Georges Paul GUIDAMOUR
Mort pour la France le 8 juin (ou 9 juin) 1940 (Quiry le Sec, Somme)
Né le 7 août 1913 à Paris
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

FOURMENTIN (Raymond-François), soldat : conducteur de chenillette dévoué et consciencieux. A été tué glorieusement, le 7 juin 1940, à Berny (Somme), par l'explosion d'une mine, en allant ravitailler une unité engagée.
Raymond FOURMENTIN
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Berny-sur-Noye, (Somme)
Né le 1913
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : lun. mai 25, 2020 14:46 pm 
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Soldats du 78e régiment d'infanterie tués à Sourdon (Somme) le 9 juin 1940


Joseph Clément MAMERT
78e régiment d’infanterie
Né le 11 mai 1914 à Saint-Jean-de-Monts (Vendée)
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Sourdon (Somme)

André CHARENTON
78e régiment d’infanterie
Né le 30 août 1910 à Angoisse (Dordogne)
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Sourdon (Somme)

Adrien LACROIX
78e régiment d’infanterie
Né le 19 juin 1912 à Coulonges-sur-l’Autize (Deux-Sèvres)
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Sourdon (Somme)

Pierre Gustave PHILIPPON
78e régiment d’infanterie
Né le 26 juin 1907 à Loye-sur-Arnon (Cher)
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Sourdon (Somme)
J.O. du 7 juin 1943 page 1555
Médaille militaire à titre posthume
PHILIPPON (Pierre-Gustave), sergent au 78e régiment d'infanterie : sous-officier calme et courageux, ayant fait preuve d'une haute conception du devoir. Les 8 et 9 juin 1940, à Sourdon (Somme), a résisté pendant plusieurs heures aux attaques d'un ennemi supérieur en nombre. A trouvé une mort glorieuse à la tête de son groupe au cours de l'action. A été cité.


Eugène René PORNIN
78e régiment d’infanterie
Né le 30 septembre 1910 à Newy (Somme) [??? lieu inconnu]
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Sourdon (Somme)

Joseph Clément Mamert BETHUS
Mort pour la France le 9 juin 1940 Sourdon, (Somme)
Né le 11 mai 1914 à St Jean de Monts (Vendée)

Georges Honoré Adrien BRUNET
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Sourdon (Somme)
Né le 11 avril 1913 à Champagne les Marais (Vendée)

Pierre Marie Basile Joseph DRENO
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Sourdon, (Somme)
Né le 19 avril 1912 à Saint Dolay (Morbihan)



cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : lun. juil. 13, 2020 11:06 am 
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Soldat du 78e régiment d'infanterie tué à Sourdon (Somme) le 9 juin 1940

Fernand André Martin MERCIER
Adjudant-chef
78e régiment d’infanterie
Né le 6 avril 1906 à Chambon le Château (Lozère)
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Sourdon (Somme)

J.O. du 31 mai 1947 page 5028
Médaille militaire à titre posthume
MERCIER (Fernand-Martin-André), adjudant-chef, classe 1926 matricule 1617 au recrutement de Clermont-Ferrand : sous-officier de valeur. Par son sang-froid et son courage, a, au cours des combats des 6, 7, 8 et 9 juin 1940 au Sud d’Amiens, su maintenir sa section dans une formation parfaite, malgré les attaques très violentes de l’ennemi, auquel il a infligé des pertes sévères. A été blessé grièvement à la tête de sa section après avoir combattu avec une énergie farouche. Est mort des suites de ses blessures. A été cité.



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : lun. juil. 20, 2020 10:44 am 
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Localisation : Somme
78e régiment d'infanterie.
J.O. du 27 avril 1944 page 1172
Médaille militaire pour les deux militaires suivants :

POIBLAUD (Joseph-Emile-Clovis), sergent, classe 1932, matricule 2361 au recrutement de Niort : chef de groupe courageux et dévoué. Le 9 juin 1940, à Louvrechy, a, par son exemple, maintenu ses hommes à leur emplacement de combat, malgré la violence des bombardements et par la précision du tir de son arme automatique, a rendu impossible toute progression ennemie. A été mortellement blessé, le 9 juin 1940, à Quiry (Somme), au cours d'une tentative de percée. A été cité.
Joseph Emile Clovis POIBLAUD
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Quiry-le-Sec, (Somme)
Né le 12 août 1912 à Nueil-les-Aubiers (Deux-Sèvres)
sergent au 78e régiment d'infanterie (78e RI) - 2e compagnie
Mort pour la France


SOUCHOIS (André), sergent, classe 1937, matricule 164 au recrutement de Limoges : gradé brave et plein d'allant. Le 7 juin 1940, au cours d'une reconnaissance volontaire, s'est trouvé subitement environné d'ennemis. A fait preuve d'un bel esprit de sacrifice en signalant à ses camarades l'imminence du danger par ces mots: « Attention, ils sont là ! » Très grièvement blessé, est mort le lendemain des suites de ses blessure. A été cité.
André SOUCHOIS
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Sceaux, (Hauts-de-Seine)
Né le 16 mars 1917 (Cher)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
des suites de blessures


Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : lun. juil. 20, 2020 10:51 am 
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Jean Rémy BARBET
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Amiens, (Somme)
Né le 25 mars 1910 à Tourriers (Charente)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
des suites de blessures

Yves Germain BONIC
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny (Somme)
Né le 1er août 1916 à Glomel (Côtes-d'Armor)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Paul Henri Clovis BURGAUD
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny (Somme)
Né le 14 février 1913 à Barre-de-Monts (La) (Vendée)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
MentionMort pour la France
Cause du décèstué à l'ennemi

Jacques CAUBANT
Mort pour la France le 15 mai 1940 Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 7 décembre 1913 à Jourin
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Robert Georges COLARDELLE
Mort pour la France le 21 juin (???) 1940 à Rubescourt, (Somme)
Né le 2 mai 1910 à Maubert-Fontaine (Ardennes)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Maurice COURJAULT
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Albert, (Somme)
Né le 10 septembre 1910 à Bagneux (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Guy Marie Auguste Hubert DE CHAMPS
Mort pour la France le 3 juillet 1940 à Amiens, (Somme)
Né le 9 février 1903 à Bourges (Cher)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

André Louis DENECHAUD
Mort pour la France le 6 juillet 1940 à Amiens, (Somme)
Né le 21 août 1911 à Le Nuiny (Charente-Maritime)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Paul Henri DENEY
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Coullemelle, (Somme)
Né le 18 février 1912 à Kremlin-Bicêtre (Le) (Paris)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Louis Victor André DENISET
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Quiry le Sec, (Somme)
Né le 10 novembre 1906 à Saint Pierre l'Eglise (Vienne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué à l'ennemi

René Fernand DURAND
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 20 juin 1914 à Contand (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Jean Robert FEJARD
Mort pour la France le 8 juin 1940 à (La) Faloise, (Somme)
Né le 26 juin 1911 à Villedieu sur Indre (Indre)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué par éclats d'obus

Raymond GALLAS
Mort pour la France le 9 juin 1940 à (La) Faloise, Somme)
Né le 12 février 1913 à Vitré (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué à l'ennemi

Henri Etienne Marie GRIMAUD
Mort pour la France le 7 juin 1940 à Berny-sur-Noye, (Somme)
Né le 15 juillet 1915 à Carentoir (Morbihan)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

André Louis GUERIN
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Esclainvillers, (Somme)
Né le 26 novembre 1907 à Coulommiers (Seine-et-Marne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

78e rég. d'infanterie.
J.O. du 3 janvier 1944 page 74
Médaille militaire à titre posthume
GUION (Louis-Eugène), soldat, classe 1933, matricule 495 au recrutement de Poitiers : soldat brave et plein d'allant. S'est révélé au cours de la campagne, et spécialement pendant les combats d'Ailly-sur-Noye, comme un modèle de courage et de dévouement. A trouvé une mort glorieuse à son poste de combat, le 9 juin 1940, à Ailly-sur-Noye (Somme). A été cité.
Louis Eugène GUION
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Ailly s/ Noye, (Somme)
Né le 22 mai 1913 à Queaux (Vienne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Gaston Jean Yves HINGANT
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Quiry le Sec, (Somme)
Né le 24 août 1913 à Bannalec (Finistère)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Eugène Marie L'HEREEC
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Folleville, (Somme)
Né le 17 avril 1911 à Cavan (Côtes-d'Armor)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Armand Robert Julien LANNAUD
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Montdidier, (Somme)
Né le 21 janvier 1913 à Jouhet (Vienne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Louis Marie Joseph LEBERT
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Quiry le Sec, (Somme)
Né le 20 septembre 1911 à Vigneux-de-Bretagne (Loire-Atlantique)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Emile André Maurice MARTIN
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 29 novembre 1910 à Chanteloup (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
20 août 1943 page 2200
Médaille militaire à titre posthume
MARTIN (Emile-André-Maurice), soldat, classe 1930, matricule 2016 au recrutement de Niort : soldat courageux et entièrement dévoué. A été tué glorieusement à son poste de combat le 8 juin 1940, à Chaussoy-Epagny. A été cité.

Paul MEUNIER
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Amiens, (Somme)
Né le 31 janvier 1913 à Paris 13e arrondissement
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Alexandre Louis Pierre MICHAUD
Mort pour la France le 6 juin 1940 à Berny-sur-Noye, (Somme)
Né le 2 septembre 1912 à St Maurice la Fougereuse (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Raymond Jean Marie Joseph MOREL
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Montdidier, (Somme)
Né le 19 janvier 1916
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué au combat

Ernest Yves Marie MOYSAN
Mort pour la France le 7 juin 1940 Chaussoy (Epagny), (Somme)
Né le 3 juin 1916 à Plougover (Côtes-d'Armor)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Maurice Pierre PARAT
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Ailly s/Noye, (Somme)
Né le 15 février 1913 à Ceaux en Couhé (Vienne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Jacques PARENTEAU
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 19 novembre 1911 à Burie (Charente-Maritime)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué au combat

Marcellin PENNETAULT
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 4 novembre 1913 à Persac (Vienne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
78e rég. d'infanterie.
J.O. du 26 avril 1944 page 1156
Médaille militaire à titre posthume
PENNETAULT (Marcellin), soldat, classe 1933, matricule 2535 au recrutement de Poitiers : soldat courageux et d'un dévouement exemplaire. A été tué glorieusement à son poste de combat, le 8 juin 1940, à Chaussoy (Somme). A été cité.


Henri Jean PETIT
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Montdidier, (Somme)
Né le 2 décembre 1903 à Puymayen (Charente)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué au combat
J.O. du 2 novembre 1942 page 3659
Médaille militaire à titre posthume
PETIT (Henri-Jean), adjudant : excellent sous-officier, ayant accompli des missions de ravitaillement difficiles et périlleuses, s'est dépensé sans compter pour ravitailler les troupes en lignes, du 6 ou 8 juin 1940, au Sud d'Amiens. A trouvé une mort glorieuse,, le 10 juin 1940. A été cité.

Roger Emmanuel PLAULT
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Esclainvillers, (Somme)
Né le 27 octobre 1913 à Pleumartin (Vienne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué au combat

Jules PLESTANE
Mort pour la France le 11 juin 1940 à Amiens, (Somme)
Né le 31 août 1912 à Azay le Brûlé (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
J.O. du 26 avril 1944 page 1156
Médaille militaire à titre posthume
PLESTANE (Jules), soldat, classe 1932/2, matricule 1315 au recrutement de Niort : soldat très bravé et plein d'allant. A été blessé mortellement à son poste de combat, le 9 juin 1940, à Amiens (?) (Somme). A été cité.


Maurice Albert Léon PUISSANT
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Quiry-le-Sec, (Somme)
Né le 27 février 1911 à Nouzilly (Indre-et-Loire)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
78° rég. d'infanterie.
20 août 1943 page 2200
Médaille militaire à titre posthume
PUISSANT (Maurice-Albert-Léon), soldat, classe 1931, matricule 576 au recrutement de Tours : soldat brave et courageux. A été mortellement blessé le 9 juin 1940, à Quiry-le-Sec, au cours d'une tentative de percée. A été cité.

78e régiment d'infanterie.
J.O. du 29 avril 1944 page 1195
Médaille militaire à titre posthume
LE RALLE (Jean-Guillaume-Marie), soldat, classe 1935 matricule 1165 au recrutement de Lorient : excellent soldat, brave et plein d'allant, a fait preuve d'un beau courage au feu. A été tué glorieusement à son poste de combat, le 8 juin 1940, à Chaussoy-Epagny (Somme). A été cité.
Jean Guillaume Marie LE RALLE
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 1 février 1915 à Clégurec (Morbihan)
25 ans, 4 mois et 7 jours
Unité : 137e régiment d'infanterie (137e RI) (???) 78e R.I.
Mort pour la France

André RENAUD
Mort pour la France le 11 juillet 1940 à Albert, (Somme)
Né le 28 janvier 1910 à Secondigné sur Belle (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Albert Gérard Joseph ROUX
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 7 juin 1913 à La Pamerais sur Sèvre (Vendée)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
J.O. du 26 avril 1944 page 1156
Médaille militaire à titre posthume
ROUX (Albert-Gérard-Joseph), soldat, classe 1933, matricule 293 au recrutement de Niort : soldat courageux et entièrement dévoué. A été tué glorieusement à son poste de combat, le 8 juin 1940, à Chaussoy-Epagny (Somme). A été cité.


Joseph Marie SCOUARNEC
Mort pour la France le 7 juin 1940 à La Faloise, (Somme)
Né le 7 février 1915 à Le Saint (Morbihan)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Abel Fernand SOLEILLAND
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Quiry le Sec, (Somme)
Né le 12 août 1913 à Cravant (Indre-et-Loire)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

Pierre Louis TROALEN
Mort pour la France le 9 juin 1940 (Somme,) (Lieu indéterminé)
Né le 3 novembre 1914 (Finistère)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué au combat

Maurice VILPASTEUR
Mort pour la France le 12 juin 1940 à Ailly-sur-Noye, (Somme)
Né le 5 décembre 1911 à Courcoury (Charente-Maritime)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France
tué au combat

Maurice Alexandre VUZE
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Chaussoy-Epagny, (Somme)
Né le 24 mai 1911 à Saint Germier (Deux-Sèvres)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France


Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : mar. juil. 21, 2020 10:54 am 
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78e régiment d'infanterie

J.O. du 5 janvier 1944 page 91
Médaille militaire à titre posthume

RONDEAU (André), soldat, classe 1931, matricule 1740 au recrutement de la Rochelle soldat brave et courageux. A été mortellement blessé a son poste de combat, le 9 juin 1940, à Quiry-le-Sec, au cours d'une tentative de percée. A été cité.

André RONDEAU
Mort pour la France le 9 juin 1940 (Quiry-le-Sec) (Somme)
Né(e) le 21 octobre 1911 à Saint Ouen d'Aunis (Charente-Maritime)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France


François Joseph PORSMOGUER
Mort pour la France le 8 juin 1940 à Rocquencourt, (Oise)
Né le 15 mars 1911 à Ile de Sein (Finistère)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France


sur le 78e R.I. voir le site : http://www.riboulet.info/g/g_pg/armee/h ... orique.htm



Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : jeu. juil. 30, 2020 10:42 am 
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Historique du 78e Régiment d’Infanterie pendant la guerre 1939-1940
Charles-Lavauzelle et Cie, imprimeurs (Paris – Limoges – Nancy)
Page 51 à 54

8 juin 1940
La 6e compagnie est en position à Chaussoy et dans le parc de cette localité. Commandée par le capitaine Guyomar, le P. A. de cette unité comprenant 3 sections de F.-V. (lieutenant Rebeyrotte, adjudants-chefs Faure et Bassibey), une S. M. (lieutenant Boudet), 2 canons de 25, 1 canon de 37 et 1 canon de 75 anti-chars. La 4e section de F.-V. de la compagnie (adjudant Couhet) est à Hainneville. Le P. C. du bataillon s'installe aux lisières sud-ouest du village d'Epagny. L'ennemi recherche immédiatement le contact. La 6e compagnie signale à 7 heures qu'une colonne blindée de 40 chars légers débouche de la corne ouest du bois de Berny et se dirige sur la ferme (cote 118) où se groupent également 50 motos. Dès le début de la matinée, on observe un passage continu de colonnes motorisées ennemies descendant vers le sud, sur la route Amiens - Paris, ce qui ne laisse aucun cloute sur l'importance de la rupture de notre front et sur notre situation. Vers 8 heures, un motocycliste allemand est tué aux lisières nord du parc de Chaussoy.
Le 8 juin est la journée de la 6e compagnie.
Il est environ 9 heures, quand sur les lisières ouest et nord du parc, se produit la première tentative de l'infanterie allemande, accompagnée de quelques chars. Elle est stoppée par les feux de mitrailleuses, de F. M.. et de V. B. Cette tentative est suivie d'un calme apparent, mais des ronflements de moteur indiquent une mise en batterie de l'artillerie adverse vers le bois planté. Jusqu'à 22 h. 30, la compagnie est soumise à des bombardements par obus de moyen et de gros calibres presque incessants occasionnant de nombreux tués et blessés dont on peut évaluer le nombre à plus de la moitié de l'effectif. Des attaques violentes et réitérées de l'ennemi sont toutes repoussées après, parfois, d'énergiques contre-attaques pour reprendre le terrain momentanément perdu. Durant toute la journée, le capitaine Guyomar s'est dépensé sans compter, allant constamment d'une section à l'autre, s'imposant à tous par son calme, son sang-froid. son mépris absolu du danger, sa volonté à tonte épreuve, galvanisant toutes les énergies par son magnifique exemple et réussissant ainsi à conserver la position intacte. Les munitions sont parfois épuisées, mais le ravitaillement et les liaisons s'opèrent malgré tout. Le lieutenant Dabin, faisant preuve d'un dévouement admirable, arrive lui-même en chenillette avec obus de 37, de 25, grenades et cartouches. Les agents de liaison arrivent encore fréquemment au P. C. du bataillon. De nombreuses armes automatiques, les roulantes, sont démolies, les chevaux tués. Les caves du château servent de poste de secours. Le médecin lieutenant Bourland et le médecin auxiliaire Charcosset soignent les blessés et les évacuent, quoique difficilement, sur Epagny. Le chef de bataillon reçoit un ordre de repli qui ne doit être exécuté que sur pression de l'ennemi. Il donne aux commandants de compagnie l'ordre de tenir jusqu'à la nuit et dans tous les cas de ne pas bouger sans son ordre. Il estime que se replier dans de telles conditions serait trop dangereux. D'ailleurs, l'activité de l'artillerie ennemie fait sérieusement sentir ses effets sur le bois de Rampont, violemment bombardé entre 17 et 20 heures, sur Epagny qui reçoit environ 200 obus. Mais les liaisons téléphoniques sont constamment à rétablir avec le P. C. R. I. et avec le III/78e, d'autant plus que le 3e bataillon n'est plus relié au P. C. R. I. que par le II/78e. Bombardement également sur Hainneville vers 15 heures, quelques blessés graves ; ici quelques tentatives d'infiltration de l'infanterie allemande. Sur le flanc gauche du bataillon, la 7e compagnie signale à trois reprises le passage, à 1.800 mètres, de colonnes se dirigeant vers le sud (La Faloise). Le village d'Epagny risque de se voir tourné par le sud. Sur l'ordre du chef de bataillon, la surveillance redouble sur la route allant à La Faloise, afin de s'opposer à toute infiltration entre ce village et Epagny. Vers 17 heures, le chef de bataillon est, appelé au P. C. R. I. Le colonel lui apprend qu'il porte son P. C. au bois de Fay et lui donne l'ordre, tout en conservant Hainneville, d'installer le II/78e sur la rive est de la Noye, pour en interdire le franchissement en faisant face à l'ouest (quartier 200 mètres à l'ouest de la ferme de Courcelles et Hainneville). Le chef de bataillon établit son ordre de repli et de défense. Le P. A. d'Hainneville reste placé sur la rive ouest et face à l'ouest, la 6e compagnie sur la rive est à hauteur d'Hanneville constituera le P. A. de droite en liaison avec le 1/78e. Au centre, et légèrement en retrait dans un boqueteau, la 7e compagnie avec le P. C. du bataillon. A gauche, la 5e compagnie à hauteur de la ferme de Courcelles et en liaison avec le III/78e.
L'ordre arrive à 20 h. 30 au P. C. de la 7e compagnie ; à 21 heures au P. C. de la 6e compagnie. A partir de 22 h.30, la 7e compagnie décroche par échelons et sans incident ni perte. La 6e compagnie éprouve plus de difficultés ; au moment même où arrivait l'ordre de repli, des formations compactes ennemies se dirigeaient du bois de Berny vers le parc, mais elles furent arrêtées avant d'avoir atteint la lisière. Ce n'est qu'à la nuit tombante que l'effort ennemi s'arrête et le repli s'effectue à partir de 22 h. 30.
Avec le lieutenant Rebeyrotte, le capitaine Guyomar, le dernier, quitte le parc rempli de fumée. Le village de Chaussoy brûle ainsi qu'une barricade, les issues nord et est sont bombardées et battues par les mitrailleuses. Enfin, la 5e compagnie, restée pour tenir Epagny jusqu'au repli de la 6e compagnie, franchit le pont sur la Noye vers 24 heures. A leur passage à Epagny, les compagnies reçoivent du chef de bataillon des indications verbales complémentaires sur leur nouvelle mission. Le lieutenant du génie chargé de faire sauter le pont reçoit du lieutenant Hubert l'indication que le bataillon s'est écoulé en entier. Mais le 2e R. I. C. passe toujours. A la suite de l'admirable conduite de la compagnie, cette unité a été l'objet de la citation collective ci-dessous :
ORDRE N° 1361/C.
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE.
6e compagnie du 78e régiment d'infanterie. « Chargée le 8 juin 1940 de tenir le point d'appui du parc de Chaussoy, entourée de trois côtés, a subi dans la matinée, une intense préparation d'artillerie de plusieurs heures. A ensuite brisé quatre attaques successives de chars et d'infanterie, clouant au sol le gros des attaques à 100 mètres de sa position, par de vigoureuses contre-attaques refoulant ou détruisant des éléments qui avaient pris pied dans la position, infligeant à l'adversaire des pertes importantes en personnel et en chars Malgré la supériorité d'un adversaire ardent et obstiné et ses pertes extrêmement sévères, a maintenu l'intégrité absolue de sa position. Ne s'est repliée que sur ordre, au contact même de l'ennemi, ramenant tous ses blessés et tout son matériel. Par son héroïque résistance, a forcé l'admiration de l'adversaire dont le chef a tenu, après la capture du commandant de compagnie, à adresser à ce dernier, ses éloges chaleureux pour la belle conduite de son unité. Le présent ordre comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme.
Grenoble, le 12 janvier 1943. Signé : DENTZ.


J.O. du 13 mars 1943 pages 738 et 739
Nomination dans l'ordre de la Légion d'Honneur
Pour Chevalier
GUYOMAR (Edmond), capitaine au 78e régiment d'infanterie : commandant de compagnie de F. V. qui a fait l'admiration de ses chefs et de ses subordonnés. par son cran, son énergie sa volonté à toute épreuve. Le 8 juin 1940 son point d'appui du parc de Chaussoy ayant été soumis à un violent bombardement de plusieurs heures, n'a cessé, pendant tout le bombardement, de parcourir le front de son unité encourageant les hommes à la résistance, le maintenant sur place. A, par la précision de ses feux, brisé quatre attaques successives de chars et d'infanterie, clouant au sol le gros des attaques à 100 mètres de sa position ; par des vigoureuses contre-attaques, a refoulé ou détruit les éléments ennemis qui avaient pris pied dans la position, infligeant à l'adversaire des pertes importantes en personnel et en chars. Malgré la grosse supériorité d'un adversaire ardent et obstiné, et des pertes extrêmement sévères, a maintenu l'intégrité de sa position. S'est replié sur ordre au contact même le l'ennemi, ramenant tous ses blessés et tout son matériel.




Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : jeu. juil. 30, 2020 14:12 pm 
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Inscription : sam. oct. 24, 2009 10:38 am
Messages : 7049
Localisation : Somme
J.O. du 13 mars 1943 page 739
Nomination dans l'ordre de la Légion d'Honneur
Pour Chevalier
DE VATHAIRE (Henri), sous-lieutenant au 78e régiment d'infanterie : Jeune saint-cyrien d'une bravoure et d'un cran exceptionnels. Commandant le groupe franc régimentaire sur la Blies et dans le secteur de Rhorbach, a exécutë de nombreuses reconnaissances dans les lignes ennemies, rapportant chaque fois de précieux renseignements. Le 6 juin 1940, à la bataille au Sud d'Amiens, sous un violent feu ennemi, s'est porté à une pièce de mitrailleuse dont les servants venaient d'être écrasés par un char, a servi lui-même la pièce. Jeté à terre et fortement contusionné par l'éclatement d'un obus, s'est relevé et a repris son tir avec calme. Son magnifique exemple, son sang-froid ont redonné confiance aux combattants qui se sont regroupés autour de lui, ont enrayé l'attaque ennemie, rétablissant ainsi une situation presque désespérée.



78e régiment d'infanterie.
J.O. du 6 juillet 1943 page 1821
Nomination dans la Légion d'Honneur à titre posthume
DE CHAMPS (Guy-Marie-Auguste-Hubert), capitaine, classe 1923, matricule 869 au recrutement de Bourges : excellent commandant de compagnie, véritable entraîneur d'hommes dont la brillante conduite lui avait valu d'être déjà cité à l'ordre. Le 9 juin 1940, à Louvrechy (Somme) au cours du repli du régiment, a, de sa propre initiative, contre-attaqué avec une section de sa compagnie afin de permettre le décrochage de son bataillon vivement pressé par l'ennemi. Très grièvement blessé au cours cette action, est mort des suites de ses blessures. A été cité.
Guy Marie Auguste Hubert DE CHAMPS
Mort pour la France le 3 juillet 1940 à Amiens, (Somme)
Né le 9 février 1903 à Bourges (Cher)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France

La 3ème compagnie, à Louvrechy, après la défense de ce village, se replie vers le sud et organise une ligne de résistance au sud et sud-est de Sourdon. Attaquée par les éléments blindés, elle contre-attaque à deux reprises différentes avec l'appui de six chars. La lutte se poursuit héroïquement jusqu'à midi. Le capitaine de Champs, blessé, profite d'une accalmie pour ordonner un repli sur Ainval. Ce fut ensuite la dislocation de l'unité par les blindés ennemis et la capture successive des éléments.
voir :
http://www.riboulet.info/g/g_pg/armee/h ... 8/4_08.htm



DABIN (André-Louis-Gabriel), sous-lieutenant, classe 1931, matricule 498 au recrutement de Poitiers : officier d'une bravoure exceptionnelle. Du 5 au 9 juin 1940, s'est dépensé sans compter, assurant sous le feu adverse tous les ravitaillements en munitions des unités du régiment. Au cours du repli sur la Noye, 8 juin 1940, a, de sa propre initiative, miné le pont d'Epagny. Armé d'un fusil-mitrailleur, a couvert lui-même le repli des derniers éléments franchissant la rivière et a opéré la destruction préparée. S'est offert ensuite pour transmettre des ordres à des unités sur le point d'être encerclées. A trouvé une mort glorieuse dans l'accomplissement de sa mission, le 9 juin, à Erquinvilliers (Oise). A été cité.
André Louis Gabriel DABIN
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Erquinvillers, (Oise)
Né le 24 septembre 1911 à Poitiers (Haute-Vienne)
78e régiment d'infanterie (78e RI)
Mort pour la France


Cordialement
Eric Abadie


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 Sujet du message : Re: 78e Régiment d'Infanterie
MessagePublié : lun. août 31, 2020 11:30 am 
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Inscription : sam. oct. 24, 2009 10:38 am
Messages : 7049
Localisation : Somme
13 mars 1943 page 738
LEGION d'HONNEUR pour Officier
(Pour prendre rang du 12 janvier 1943)
DEVIGNES (Raoul), capitaine au 78e régiment d'infanterie : capitaine commandant un bataillon, au cours de la bataille des 6, 7 et 8 juin 1940, au Sud d'Amiens, a fait preuve des plus belles qualités de courage, d'énergie et de sang-froid. Occupant avec son bataillon un saillant particulièrement exposé a, par son ascendant moral sur sa troupe, son action personnelle incessante, réussi à maintenir sur place tous les éléments de son bataillon violemment attaqué pendant trois jours par de forces supérieures. A maintenu l'intégrité absolue de sa position. S'est replié, sur ordre au contact de l'ennemi. Le 9 Juin 1940, complètement encerclé, a groupé autour de son bataillon, des éléments d'unités voisines ; par une vigoureuse attaque, a réussi à percer le dispositif ennemi et permis ainsi à un certain nombre d'éléments d'échapper à la capture. Encerclé à nouveau, a lutté jusqu'à épuisement des munitions.



Cordialement
Eric Abadie


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