Patrick PALLIER a écrit :
Bonsoir Frederic,
Je relis avec intérêt le bulletin du SH de Gouvieux consacré à l'aérodrome des aigles à Chantilly-Gouvieux de 1939 à 1940.
Cet ouvrage m'a fait découvrir que mon gd-père, après avoir préparé le GC I/1 a l'affrontement (durant la "drôle de guerre"), a été muté en école de pilotage à Versailles (Saint-Cyr ?) le 10 avril 1940(1), donc à la veille de la bataille de France.
Quelle explication peut-on trouver à ce départ "en plein milieu du gué" ?
- agé de près de 44 ans il est atteint par la limite d'âge du personnel navigant de l'époque;
- inapte physique aux nouvelles contraintes du combat aérien;
- inadapté aux nouvelles méthodes de combat d'un pilote qui a déjà participé à la 1ère guerre mondiale;
- ou enfin, l'armée de l'air voyant affluer à partir début 1940 de nouveaux chasseurs, alors que le nombre de navigants nécessaires à leur mise en oeuvre est notoirement insuffisant, éprouve un besoin urgent de mettre en place des dispositifs adéquats de formation.
Avez-vous de votre côté des indices qui accréditeraient une de ces hypothèses ou bien une autre(2) ?
Cordialement à vous.
Patrick Pallier
(1) alors que vous précisez dans votre ouvrage: "Le commandant Pallier, qui commande le groupe depuis décembre 1937, chef très aimé de son personnel, apprend, le 10 avril, sa mutation au commandement d'une école de pilotage à Saint-Cyr."
(2) je prévois de me rendre au SHD pour consulter son dossier personnel dès que cet organisme m'aura donné son accord
Est-ce que la limite d'âge n'avait pas été atteinte par votre grand-père ? Est-ce qu'une fois arriver un certain âge et un un certain grade, l'armée n'imposait pas d'autres fonctions ? C'ets une hypothèse posible. Si quelqu'un plus au fait des pratiques de l'armée de l'air de l'époque peut nous éclairer, il est le bienvenu.
J'avoue ne pas connaître suffisament le fonctionnement de l'armée pour répondre à ce genre d'interrogation. Lors de mes recherches, je n'avais trouvé aucune explication à cette "mutation" et m'étais contenté d'en rapporter les faits. Désolé.