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MessagePublié : sam. juin 07, 2008 11:30 am 
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Bonjour, au sujet de la série des deux photos Avrechy-Rieux , la 1ère est bien à Avrechy, la 2ème, vu de la configuration du cimetiére, en pente doit se trouver à Rieux. Sinon il me semble, pour avoir parcouru la pluplart de ces lieux, que les photos soient bien légendées. Dés que j'ai l'occassion, j'irai faire des clichés de nos jours. Amicalement jph


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MessagePublié : mar. juin 10, 2008 16:26 pm 
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Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:41 pm
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Bonjour, pour l'anecdote, ma mère, native de Léglantiers, se souvient avoir fleuri les tombes (que l'on peut voir le long du mur d'enceinte du cimetière de Léglantiers) chaque 11 novembre, jusqu'au milieu des années 50, avant le transfert des corps. Amicalement jph


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 Sujet du message : Leglantiers
MessagePublié : mar. juin 10, 2008 22:42 pm 
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Pour info les 5 premières tombes que l 'on voit en gros plan contiennent les dépouilles de soldats de l'infanterie métropolitaine les autres en arrière plan appartiennent au 24 RTS compagnie du capitaine Lambert tirailleurs tués lors de la sortie en force alors qu'encerclés. L'officier capturé (lieutenant Myon avec sa section) ne note pas d'exactions envers les Noirs. Le capitaine Lambert officer d'active, bien plus au nord du dispositif sera le seul commandant d'unité à franchir l'Oise au pont de Beaumont le 10 juin. Bel exploit
@+ jef

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MessagePublié : mer. juin 11, 2008 20:22 pm 
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Bonsoir, merci pour ce complément d'information. Amicalement jph


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MessagePublié : jeu. juin 12, 2008 0:06 am 
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Article du Parisien "Oise" aujourd'hui :

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MessagePublié : jeu. juin 12, 2008 21:29 pm 
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Bonsoir, aprés avoir étudié les photos , je ne suis pas certain qu'il y a un cliché pris à Avrechy, la vue que j'avais prise pour Avrechy fait partie de la série de Rieux, on retrouve sur ces dernières, le porte-drapeau (monsieur moustachu), le mat (enbois), et aussi, le monument qui ne ressemble pas à celui situé au cimetière d'Avrechy (voir la photo récente que j'ai mise en ligne). La photo légendé à Avechy est prise un jour ou il fait beau, mais il n'y a pas de feuillage sur les arbres, l'officier ne porte pas de manteau comme à Rieux. A suivre, amicalement jph


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 Sujet du message : localisation
MessagePublié : jeu. juin 12, 2008 23:25 pm 
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bonsoir à tous!!!
Il est vrai que je vous ai livré les photos avec les notes qui y figuraient au dos n'étant jamais allé dans votre charmant département je ne connais pas les lieux pour ce qui est de Rieux et Avrechy il ce peut qu'il y ait des inversions...pour le reste je ne pense pas qu'il y ait d'erreurs.
Pour ce qui concerne le cimetière de Cressonssacq la tombe du premier plan (croix de bois) est celle du capitaine Speckel
@+jef

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 Sujet du message :
MessagePublié : ven. juin 13, 2008 0:19 am 
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Bonsoir

L'article du Parisien n'est pas mal tourné mais... nos deux ex-Cyrards ne sont pas nommés et c'est bien dommage. Je pense qu'en prenant contact avec la journaliste et le maire de Cressonsacq nous pourrions leur proposer nos services. Bruno Jurkiewick m'a demandé à Bresles de participer à une commémoration pour 2010 et je pense que je ne serai pas le seul à répondre présent. J'ai encore quelques docs à mettre en ligne de la part de Mouragues et je vais m'en charger bientôt.

A+


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 Sujet du message :
MessagePublié : ven. juin 13, 2008 0:28 am 
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Tu t'occupes du Maire, je m'occupe de la journaliste. 8)

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 Sujet du message : Bel article
MessagePublié : ven. juin 13, 2008 23:48 pm 
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Article sur Cressonsacq. Bel article, a le mérite d'exister pour relancer l'intérêt. En revanche le déroulement des faits me laisse perplexe

1/ groupe part d'Angivillers vers 23h00 24h00 pourquoi reste t il blocqué une journée entière dans un bois à 5 km de son point de départ alors que d'autres unités sont allées plus loin plus de 60 km en une nuit???
2/ pourquoi autant d'officiers pour une tel groupe aussi réduit 60 gommes environs font une les trois quart blancs 9 offciers?
3/ premier accrochage avec le lieutenant Mechet abattu au cours du combat son corps transporté jusqu'à la ferme sébastopol à la corne du bois d'Eraine.
4/exécution des sénégalais demi douzaine un témoignage d'un adjudant sénégalais. Tous ne seraient pas mort le 10 juin.
5/ les hommes et sous officiers n=blancs et noirs sont séparés des officiers le 10juin vers 20h00
6/ au matin les hommes embarquent vers St Just en Chaussée direction camps de PG
7/pas de trace des officeirs jusqu'en 1941 date de leur exhumation.
8/ des évadés d'Allemagne faisant partis du groupe ignoraient le sort réservé aux officiers. Ont dû être exécutés assez loin de la ferme par quelle unité?

L'un des St Cyrien à l'origine de l'article m'a contacté je te donne son mail en MP Marc

Bon WE à tous

Jef

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 Sujet du message :
MessagePublié : dim. déc. 06, 2009 19:26 pm 
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Marc, les premières photos de ce post ont disparu. elles ne sont plus hébergées ?

Sinon voici un nouvela artcile sur le massacre de Cressonsacq dans Le parisien du vendredi 4 décembre.

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 Sujet du message : allez je monte
MessagePublié : lun. déc. 07, 2009 22:03 pm 
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Allez pour le 70e je monte ma...... tenez moi au courant des manifestations organisées et si je peux monter avec le dernier survivant de cette compagnie je l'emmène avec mois mais 94 ans pas sur

@ très bientôt

et Merci

Jef

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 Sujet du message : Re: 24e RTS
MessagePublié : mar. déc. 04, 2018 8:38 am 
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Bonjour

Voici un article du Courrier Picard du 12 juillet 2018. C'est pour l'instant le seul témoin civil direct et identifié qui donne quelques informations sur le sort des Sénégalais. Je vais voir avec Bruno s'il a un témoignage plus fourni.

A+



A 92 ans, il est le doyen du village. Alors, témoigner de ce qu’il a vu et vécu sur le Plateau picard durant la Seconde Guerre mondiale lui tenait à cœur : « Parce que je me souviens de beaucoup de choses. » Et qui mieux que Bruno Jurkiewicz pouvait entendre ce récit ? L’historien local, président de l’association Juin 18 Mémoire des Chars, est certes plutôt spécialisé dans le premier conflit planétaire, mais un tel témoignage est « précieux car totalement inédit. »
C’est à Canaples, entre Amiens et Doullens, que Jean-Claude Deux est né. « Puis nous sommes allés habiter à Hallivillers où mes parents avaient repris le café. » Son père est mobilisé en septembre 1939, avant de revenir cinq mois plus tard.
Le 10 mai 1940, « les Allemands déclenchent leur offensive pour attaquer Amiens » rappelle Bruno Jurkiewicz. Jean-Claude Deux a alors 15 ans. « On voyait beaucoup de troupes françaises passer pour aller se battre ; on entendait aussi les canons. Une fois, on s’est fait mitrailler en déplaçant un troupeau de moutons ; heureusement, personne n’a été touché. » Fin mai, l’évacuation du village est ordonnée. « Le maire et un officier passaient de maison en maison pour nous dire de partir. Les Allemands arrivaient ; il y avait des rumeurs sur ce qu’ils faisaient aux jeunes Français en âge de se battre… »
La famille Deux a la chance de posséder un véhicule, « une Renault commerciale avec une bâche » et prend la direction de Paillart. « On ne savait absolument pas où aller. »Breteuil, Saint-Just-en-Chaussée - « la sucrerie se faisait bombarder » -, Angivillers - où la famille assistera au crash d’un appareil français lors d’un combat aérien « plus tard, on a appris qu’il s’agissait du commandant Arnoux (ndlr : surnommé l’as des deux guerres mondiales) » -, Lieuvillers… les communes défilent. Le véhicule se retrouve dans un chemin de terre menant à Noroy. « Il y avait eu de l’orage ; on s’est embourbé ».
C’est finalement dans ce village que la famille Deux décide de stopper sa fuite, le 10 juin 1940, et s’installe dans une ferme dont les occupants sont partis. Et c’est aussi là que le jeune garçon aidera deux tirailleurs sénégalais à se cacher dans des ballots de paille, mais qu’il assistera aussi à une scène glaçante : « Les Allemands avaient fait des prisonniers parmi nos soldats. Ils les ont forcés à descendre la rue à quatre pattes, dans le caniveau. Ils criaient : ‘‘rampez comme vous faites en campagne !’’ Puis ils les ont emmenés à la mare où ils les ont fusillés. »
Fin juin, la famille décide de repartir pour Hallivillers. « De toute façon, la guerre était partout. » Les villes et villages traversés ne sont plus que ruines ; Hallivillers est occupée par les Allemands. « On a vécu avec eux durant quatre ans ; ils n’embêtaient personne ; ils venaient chez mes parents boire un coup ! » Des Allemands qui partiront en toute discrétion à la fin de la guerre.
La vie, doucement, reprendra son cours. Jean-Claude part effectuer son service militaire en Allemagne en 1946. « Puis mon père est tombé malade et nous avons vendu le commerce pour acheter une maison au Plessier-sur-Saint-Just. » Il y rencontrera celle qui deviendra sa femme. Après l’armée, il travaillera à la sucrerie, puis dans une entreprise de peinture et une autre de maçonnerie durant 25 ans…
La guerre, finalement, il en parlera peu. « Quand il a fallu évacuer, ça a été terrible ; on a dû tout abandonner derrière nous… Ce ne sont pas de bons souvenirs. »
SYLVIE MOLINES


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 Sujet du message : Re: 24e RTS
MessagePublié : jeu. nov. 21, 2019 11:35 am 
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Bonjour

Article du Courrier Picard du 12 juin 2018. Un témoignage direct à prendre avec les précautions d'usage. Il est assez sobre et ne prétend pas avoir assisté de visu aux exécutions.


A 92 ans, il est le doyen du village. Alors, témoigner de ce qu’il a vu et vécu sur le Plateau picard durant la Seconde Guerre mondiale lui tenait à cœur : « Parce que je me souviens de beaucoup de choses. » Et qui mieux que Bruno Jurkiewicz pouvait entendre ce récit ? L’historien local, président de l’association Juin 18 Mémoire des Chars, est certes plutôt spécialisé dans le premier conflit planétaire, mais un tel témoignage est « précieux car totalement inédit. »
C’est à Canaples, entre Amiens et Doullens, que Jean-Claude Deux est né. « Puis nous sommes allés habiter à Hallivillers où mes parents avaient repris le café. » Son père est mobilisé en septembre 1939, avant de revenir cinq mois plus tard.
Le 10 mai 1940, « les Allemands déclenchent leur offensive pour attaquer Amiens » rappelle Bruno Jurkiewicz. Jean-Claude Deux a alors 15 ans. « On voyait beaucoup de troupes françaises passer pour aller se battre ; on entendait aussi les canons. Une fois, on s’est fait mitrailler en déplaçant un troupeau de moutons ; heureusement, personne n’a été touché. » Fin mai, l’évacuation du village est ordonnée. « Le maire et un officier passaient de maison en maison pour nous dire de partir. Les Allemands arrivaient ; il y avait des rumeurs sur ce qu’ils faisaient aux jeunes Français en âge de se battre… »
La famille Deux a la chance de posséder un véhicule, « une Renault commerciale avec une bâche » et prend la direction de Paillart. « On ne savait absolument pas où aller. »Breteuil, Saint-Just-en-Chaussée - « la sucrerie se faisait bombarder » -, Angivillers - où la famille assistera au crash d’un appareil français lors d’un combat aérien « plus tard, on a appris qu’il s’agissait du commandant Arnoux (ndlr : surnommé l’as des deux guerres mondiales) » -, Lieuvillers… les communes défilent. Le véhicule se retrouve dans un chemin de terre menant à Noroy. « Il y avait eu de l’orage ; on s’est embourbé ».
C’est finalement dans ce village que la famille Deux décide de stopper sa fuite, le 10 juin 1940, et s’installe dans une ferme dont les occupants sont partis. Et c’est aussi là que le jeune garçon aidera deux tirailleurs sénégalais à se cacher dans des ballots de paille, mais qu’il assistera aussi à une scène glaçante : « Les Allemands avaient fait des prisonniers parmi nos soldats. Ils les ont forcés à descendre la rue à quatre pattes, dans le caniveau. Ils criaient : ‘‘rampez comme vous faites en campagne !’’ Puis ils les ont emmenés à la mare où ils les ont fusillés. »
Fin juin, la famille décide de repartir pour Hallivillers. « De toute façon, la guerre était partout. » Les villes et villages traversés ne sont plus que ruines ; Hallivillers est occupée par les Allemands. « On a vécu avec eux durant quatre ans ; ils n’embêtaient personne ; ils venaient chez mes parents boire un coup ! » Des Allemands qui partiront en toute discrétion à la fin de la guerre.
La vie, doucement, reprendra son cours. Jean-Claude part effectuer son service militaire en Allemagne en 1946. « Puis mon père est tombé malade et nous avons vendu le commerce pour acheter une maison au Plessier-sur-Saint-Just. » Il y rencontrera celle qui deviendra sa femme. Après l’armée, il travaillera à la sucrerie, puis dans une entreprise de peinture et une autre de maçonnerie durant 25 ans…
La guerre, finalement, il en parlera peu. « Quand il a fallu évacuer, ça a été terrible ; on a dû tout abandonner derrière nous… Ce ne sont pas de bons souvenirs. »
SYLVIE MOLINES


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 Sujet du message : Re: 24e RTS
MessagePublié : sam. janv. 09, 2021 15:38 pm 
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Inscription : sam. oct. 24, 2009 10:38 am
Messages : 7049
Localisation : Somme
24e RTS

Henry Georges Jean BOUQUET
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Cressonsacq (Oise)
Né le 10 avril 1894 à Montbéliard (Doubs)
24e régiment de tirailleurs sénégalais (24e RTS)
Mort pour la France

Etienne Joseph ERMINY
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Cressonsacq, (Oise)
Né le 13 décembre 1909 à Quillan (Aude)
24e régiment de tirailleurs sénégalais (24e RTS)
Mort pour la France
24e régiment de tirailleurs sénégalais
J.O. du 17 septembre 1942 page 3182
Nomination dans la Légion d'Honneur à titre posthume
ERMINY (Etienne-Joseph), lieutenant : officier brave et plein d'allant. Le 9 juin 1940, a entraîné sa compagnie à l'attaque des positions allemandes avec un courage et un sang-froid remarquables. Pris sous un violent barrage de feux d'armes automatiques en tête de son unité, a continué à progresser, faisant l'admiration de sa troupe, jusqu'au moment où il a été mortellement blessé. A été cité.

Marcel Paulin PLANCHON
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Cressonsacq, (Oise)
Né le 16 décembre 1907 à Lunel (Hérault)
24e régiment de tirailleurs sénégalais (24e RTS)
Mort pour la France

Jacques RIS
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Cressonsacq, (Oise)
Né le 18 novembre 1903 à Pouxeut
24e régiment de tirailleurs sénégalais (24e RTS)
Mort pour la France
tué au combat

André Gaston ROTELLE
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Cressonsacq, (Oise)
Né le 19 février 1916 à Ouveillan (Aude)
24e régiment de tirailleurs sénégalais (24e RTS)
Mort pour la France

Louis Marie François ROUX
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Cressonsacq, (Oise)
Né le 13 avril 1906 à Paris
24e régiment de tirailleurs sénégalais (24e RTS)
Mort pour la France

24e régiment de tirailleurs sénégalais
J.O. du 18 décembre 1942 page 4147
Nomination à titre posthume dans l'ordre de la Légion d'Honneur pour les officiers suivants :

PLANCHON (Marcel-Paulin), lieutenant : officier d'un courage et allant magnifiques. Le 10 juin 1940 aux environs d Amiens, encerclé par les engins blindés et des détachements d'infanterie ennemis, s'est mis dans les des faibles éléments restants de son bataillon ; a tenté, sous la conduite de son chef de bataillon, de rompre les lignes adverses ; a soutenu pendant plus de deux heures une lutte inégale, permettant ainsi l'écoulement vers l'Oise des divers éléments de la division. Les munitions épuisées, est mort en martyr de l'honneur militaire sous les feux rapprochés d'un adversaire exaspéré par son héroïque résistance. A été cité.

ROTELLE (André-Gaston), lieutenant : officier très courageux et d'un allant magnifique. 10 juin 1940, aux environs d Amiens, encerclé par des engins blindés et des détachement d'infanterie portée ennemis, s'est mis dans les rangs des faibles éléments restants de son bataillon; s'emparant d'un fusil-mitrailleur, a cherché à s'ouvrir de vive force un passage à travers les lignes ennemis, permettant ainsi l'écoulement vers l'Oise des divers éléments de la division. Ayant épuisé toutes ses munitions, est mort en martyr de l'honneur militaire sous les feux rapprochés d'un adversaire exaspéré par son héroïque résistance. A été cité.

ROUX (Louis-Marie-François), lieutenant : officier d'un courage et d'un allant magnifiques. Le 10 juin 1940, aux environs d' Amiens, encerclé par des engins blindés et des détachements d'infanterie ennemis, s'est mis dans les rangs des faibles éléments restants de son bataillon; a tenté, sous la conduite de son chef de bataillon, de rompre les lignes adverses; a soutenu pendant plus de deux heures une lutte inégale permettant ainsi l'écoulement vers l'Oise des divers éléments de la division. Les munitions épuisées, est mort en martyr de l'honneur militaire, sous les feux rapprochés d'un adversaire exaspéré par son héroïque résistance. A été cité.




16e RTS

TANOAKA
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Cressonsacq, (Oise)
Né en 1918 à Abengourou (Côte d'Ivoire)
16e RTS
Mort pour la France



Cordialement
Eric Abadie


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