Après la déroute, la victoire !Avec nos amis de l'Aisne Nouvelle c'est tout ou rien. D'un coup d’essuie-glace on passe de la déroute à la victoire du 32e RI :
http://www.aisnenouvelle.fr/article/tergnier/souvenir-de-la-bataille-du-5-juinAvec un peu de contenu pour que lecteur se fasse une idée de la réalité, comme proposé, ça aurait été bien aussi :
Ne boudons pas notre plaisir, avec la victoire on est plus prêt de la réalité des combats du 32e RI sur le canal Crozat et le canal de l'Oise, où répétons-le, ça le mérite bien,
les deux régiments allemands de la 263. Infanterie Division (5. AK),qui franchissent à deux contre un le canal le matin sont rejetés derrière l'après-midi : le 463. IR entre Liez et Quessy sur le canal Crozat, le 483. IR entre Vouël et Viry-Noureuil sur le canal de l'Oise.
Ils ne le franchiront pas jusqu'au repli sur ordre de "l'Invincible" (c'est sa devise) 32e RI.
Au delà de la bataille de Tergnier c'est la bataille de Noyon qui se joue là. Car pendant ce temps le 3e régiment de la 263. ID, le 485. IR franchit le canal de l'Ailette à Bichancourt derrière le 475. IR (255. ID).
Tandis que le 475. IR a pour objectif Manicamp, défendu par le 18e RTA de la 87e DIA, le 485. ID prend la direction de Noyon par la rive sud où, se retrouvant seul, il piétine trois jours durant.
Mais ça c'est une autre histoire qui sera dévoilée à l'automne devant la Société Académique de Chauny.
Pour aujourd'hui, savourons la victoire ... pour la mémoire du 32e RI.
Cordialement
Gédé