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MessagePublié : jeu. mai 20, 2010 20:24 pm 
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Bonsoir à tous,
L'édition du Courrier Picard du mardi 18 mai 2010 consacre un article au Sergent-chef François Célestin MOREL, pilote de chasse au G.C. I/5.
G.C. I/5 - Mission de couverture d'un important débarquement de troupes en gare de Fismes. Effectif : 1 patrouille triple (9 Curtiss H 75) vers 14 h 15 le capitaine Accart décolle à la tête de cette patrouille.
- 14 h 45 violents combats contre une formation de He 111 venant du N.-E. et se dirigeant vers Fismes.
Au cours de cette rencontre le Curtiss n° 199 du sergent-chef Morel est abattu en flammes, le pilote se parachute, il arrive au sol à 15 h mortellement blessé d'une balle à la tête, près d'Hartennes-et-Taux (Aisne) 5 km de Vierzy, le sergent-chef Morel est inhumé au cimetière de Vierzy [in Paul Martin, Invisibles vainqueurs, Yves Michelet éditeur, 1990, p. 191]

Article du Courrier Picard


Cordialement
Eric


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MessagePublié : ven. mai 21, 2010 10:41 am 
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Bonjour

Voila un complément d'infos provenant du livre de Lionel Persyn "Les Curtiss H-75 de l'Armée de l'Air" Editions Lela Presse

......Longtemps accrochés à l'espoir de revoir le S/C François Morel vivant, les membres du groupe reçoivent d'abord des informations positives. Un médecin notamment dit l'avoir vu blessé par une balle dans la jambe. Mais rien ne vient cofirmer cela dans les jours qui suivent puisque bien au contraire, on apprendra son décès le 5 juin. Au cours de l'affrontement il à bien évacué en parachute au dessus d'Hartennes et Taux (02) son Curtiss n°199, mis en flammes lors de l'attaque d'un He 11. Puis il à été retrouvé mourant au bout de ses suspentes en arrivant au sol, avec plusieurs balles dans le corps. Il aurait donc eu la force malgré ses blessures de s'extraire de son appareil en perdition. A moins que les balles meurtrières n'aient été tirées du sol, ce qui malheureusement n'est pas impossible. Ce ne serait pas le seul exemple. Quoiqu'il en soit, le GC I/5 perd le 18 mai l'un de ses plus brillants pilotes, un "fonceur" très apprécié de ses chefs et de ses camarades.........

Cordialement. Eric


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MessagePublié : ven. avr. 09, 2021 20:59 pm 
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voir :

Germaine L'Herbier-Montagnon - Disparus dans le ciel pages 165 à 167

Le sergent-chef pilote François MOREL, qui fut un des as du groupe 1/5, (Le groupe était équipé de Curtiss), reposait à jamais dans le cimetière de Vierzy.
Ainsi commence le chapitre consacré au sergent-chef François MOREL, dans le livre de l'infirmière pilote.

Le 18 mai 1940, vers 14h. 15, sur le terrain de Suippes, occupé récemment par le groupe 1/5, une patrouille triple - 9 Curtiss - était constamment en alerte, prête à foncer sur les bombardiers ennemis. Un important débarquement de troupes françaises étant prévu en gare de Fismes, la patrouille décolla.
Le plafond était à 1500 mètres, le ciel aux trois quarts couvert.
En tête de la première patrouille, le commandant capitaine
ACCART. La patrouille intermédiaire commandée par le sergent-chef MOREL. La patrouille haute, commandée par le lieutenant MARIN LA MESLEE.
Bientôt les Curtiss virent deux pelotons de bombardiers ennemis - 21 Heinkel 111 - venant du N.E. et se dirigeant vers Fismes. Chacune des sections de trois naviguait aile à aile, en parfaite formation de canard, ne laissant place à aucune infiltration possible d'ennemi et crachant le feu dans toutes les directions. C'était une mouvante forteresse dans le ciel.
MARIN LA MESLEE donna le signal de l'attaque. ce fut aussitôt une effroyable bataille d'ailes.
Les équipiers du groupe des cigognes luttaient avec la maîtrise, le cran héroïque, qui resteront légendaires dans l'histoire de la chasse aérienne de la guerre 1940.
Enfin, les bombardiers ennemis, ayant perdu six des leurs, lâchèrent leurs bombes dans la campagne, et durent rebrousser chemin sans avoir pu atteindre Fismes.
La mission était accomplie.
8 Curtiss plus ou moins endommagés, des pilotes blessés, purent tout de même regagner le terrain.
Mais le sergent
MOREL ne rentra pas.



Cordialement
Eric Abadie


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MessagePublié : ven. avr. 09, 2021 21:25 pm 
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J.O. du 21 septembre 1940 page 5123 - 5124 et 5125

SECRÉTARIAT D'ÉTAT A L'AVIATION

Citations à l'ordre de l'armée aérienne comportant attribution de la Croix de guerre avec palme.

Sont cités à l'ordre de l'armée aérienne les officiers, sous-officiers et hommes de troupe dont les noms suivent :

Groupe de chasse 1/5.

PETITJEAN-ROGET (Albert-Marie), commandant : officier d'élite. Le 12 mai 1940, a attaqué avec son équipier un Heinkel-111 et l'a abattu dans nos lignes.

PETITJEAN-ROGET (Albert-Marie), commandant : après de brillants états de service au cours de la campagne du Maroc, vient d'affirmer une nouvelle fois sa valeur et son courage en attaquant avec sa patrouille un Henschel-126 qu'il a abattu dans nos lignes, le 21 mai 1940, malgré la protection de la chasse ennemie.

ACCART (Jean-Marie), capitaine : le 26 mai 1940, à la tète d'une patrouille triple, prend en chasse trois Heinkel-111, les empêche d'accomplir leur mission, et en abat deux avec le concours de quatre de ses équipiers.

ACCART (.Jean-Marie), capitaine : le 18 mai 1940, chef d'une patrouille triple, chargée de protéger un débarquement de troupes très important, a attaqué et dispersé un groupe de vingt et un avions ennemis de bombardement, les a empêchés d'accomplir leur mission et, avec ses deux équipiers, a abattu trois des six Heinkel-111 détruits au cours de cette rencontre.

ACCART (Jean-Marie), capitaine : le 10 mai 1940, décollant sur alerte comme chef d'une patrouille triple, a attaqué une formation très groupée de trois pelotons de neuf bombardiers ennemis, au moment on ils allaient bombarder le terrain du groupe. A dissocié la formation et, avec le seul concours d'un de ses équipiers, a abattu trois Dornier, remportant ainsi quatre victoires au cours de la même journée.

ACCART (Jean-Marie), capitaine : le 10 mai 1940, chef d'une patrouille simple, a intercepté et attaqué successivement une patrouille de quinze Me.-110 et un peloton da cinq Dornler-17. A abattu, avec le concours d'un de ses deux équipiers, un Do.-17 à Minaucourt.

ACCART (Jean-Marie), capitaine : le 11 mai 1940, chef d'une patrouille de quatre, a intercepté et attaqué une formation de neuf bombardiers ennemis, l'a dissociée et a abattu deux Heinkel-111 avec le concours de ses équipiers.

DESTAILLAC (Raymond-Jean), capitaine : a conduit avec succès plus de vingt-cinq missions de protection en territoire ennemi. Le 14 mai 1940, au cours d'un dur combat contre la chasse ennemie, supérieure en nombre, a abattu un Me.-109 devant nos lignes.

MALAVAL (André), capitaine : officier pilote plein d'allant. Le 16 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a abattu, avec le concours de ses équipiers, un Do.-17, remportant ainsi sa première victoire.

VASATKO (Aloïs), capitaine : le 17 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a attaqué une patrouille de huit avions de chasse ennemis et a abattu deux Me.-109 avec le concours de sept de ses coéquipiers.

VASATKO (Aloïs), capitaine : le 18 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a attaqué et dispersé un groupe de vingt et un avions de bombardement ennemis. A abattu avec quatre de ses équipiers trois Heinkel-111.

VASATKO (Aloïs), capitaine : le 8 juin 1940, équipier d'une patrouille double, se porte à l'attaque de douze bombardiers ennemis et abat à lui seul un Junker-87.

VASATKO (Aloïs), capitaine : le 10 juin 1940, faisant partie d'une patrouille simple, prend en chasse un Heinkel-111 et l'abat à lui seul.

VASATKO (Aloïs), capitaine : le 26 mai 1940, rejoignant isolément sa patrouille, rencontre un groupe de douze Heinkel-111, les attaque et en abat un dans nos lignes.

DORANCE (Michel-Irénée), lieutenant : le 12 mai 1940, chef d'une patrouille double, prend en chasse un peloton de dix-huit bombardiers et en abat un à lui seul.

DORANCE (Michel-Irénée), lieutenant : le 13 mai 1940, chef d'une patrouille simple, prend en chasse deux avions de reconnaissance ennemis et, aidé de ses équipiers, les descend tous les deux.

DORANCE (Michel-Irénée), lieutenant : le 16 mai 1940, chef d'une patrouille triple, a abattu, avec ses équipiers, un Henschel-126 et un Do.-17.

DORANCE (Michel-Irénée), lieutenant : le 17 mai 1940, chef d'une patrouille triple de couverture, a attaqué une patrouille de huit chasseurs ennemis et a abattu deux Me.-100 avec le concours de sept de ses équipiers.

DORANCE (Michel-Irénée), lieutenant : le 19 mai 1940, à la tête d'une patrouille triple, attaque un peloton de neuf chasseurs ennemis, le disperse complètement et abat un Me.-110 à lui seul.

DORANCE (Michel-Irénée), lieutenant : chef de patrouille simple, a abattu, le 23 mai 1940, un Henschel-126 et, le 1er juin 1940, un Dornier-17, avec le concours de ses équipiers.

DORANCE (Michel-Irénée), lieutenant : le 5 juin 1940, chef d'une patrouille triple, a attaqué un groupe de vingt bombardiers ennemis protégés par dix chasseurs et a abattu à lui seul un Heinkel-111.

MARIN LA MESLEE (Edmond-Edouard), lieutenant : le 12 mai 1940, chef d'une patrouille double, a attaqué deux pelotons de vingt avions de bombardement en piqué, en abattant deux à lui seul.

MARIN LA MESLEE (Edmond-Edouard), lieutenant : le 13 mai 1940, chef d'une patrouille d'accompagnement d'une patrouille double, ayant rencontré avec sa patrouille une formation ennemie dix fois supérieure en nombre, en a attaqué les derniers éléments et a abattu à lui seul un Me.-109.

MARIN LA MESLEE (Edmond-Edouard), lieutenant : le 16 mai 1940, à la tête d'une patrouille simple, a abattu, avec ses deux équipiers, un Dornier-17. Le 25 mai 1940, chef d'une patrouille triple, a attaqué un Henschel-126 et, aidé de trois de ses équipiers, l'a abattu après avoir dispersé les neuf appareils de chasse qui le protégeait.

MARIN LA MESLEE (Edmond-Edouard), lieutenant : le 18 mai 1940, chef de patrouille d'accompagnement, a attaqué et dispersé un groupe de vingt et un avions ennemis de bombardement. A abattu, avec le concours de deux de ses coéquipiers, trois Heinkel-111.

MARIN LA MESLEE (Edmond-Edouard), lieutenant : le 19 mai 1940, chef d'une patrouille simple, intercepte et attaque un groupe de vingt et un bombardiers ennemis et, avec le concours d'un de ses équipiers, abat un Heinkel-111.

MARIN LA MESLEE (Edmond-Edouard), lieutenant : Je 24 mai 1940, chef d'une patrouille triple, surprend un HenscheI-126 qu'il abat à lui seul.

MARIN LA MESLEE (Edmond-Edouard), lieutenant, le 26 mai 1940, chef d'une patrouille triple, a abattu un Heinkel-111 et, le 3 juin, chef d'une patrouille simple, a abattu un Henschel-126 avec le concours de ses deux équipiers.

VYBIRAL (Tomas), lieutenant : officier pilote très ardent. Le 13 mai 1940, équipier d'une patrouille simple, prend en chasse un avion de reconnaissance ennemi et, avec, le concours de ses équipiers, l'abat au sol, s'adjugeant ainsi sa première victoire.

VYBIRAL (Tomas), lieutenant : le 16 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a abattu, avec le concours de ses coéquipiers, un Henschel-126 et un Do.-17.

VYBIRAL (Tomas), lieutenant : le 10 juin 1940, faisant partie d'une patrouille triple, intercepte un groupe de vingt-quatre bombardiers et chasseurs ennemis et abat, à lui seul, un Me.-110.

WRANA, lieutenant : le 25 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a attaqué un Henschel-126 et, avec l'aide de ses coéquipiers, l'a abattu après avoir dispersé les neuf chasseurs ennemis qui le protégeaient.

BRIAN (Georges), sous-lieutenant : officier pilote de chasse ardent et expérimenté. Le 15 juin 1940, chef d'une patrouille simple, poursuit et abat avec ses équipiers un Henschel-126, remportant ainsi sa première victoire aérienne.

GOUPY (Auguste-Achille), sous-lieutenant : jeune officier de chasse, plein d'allant. Le 10 mai 1940, équipier d'une patrouille simple, a attaqué un peloton de cinq avions de bombardement et, bien que grièvement blessé, n'a abandonné le combat qu'après avoir abattu un Dornier.

HEBRARD (Marcel-Maurice), sous-lieutenant : le 12 mai 1940, n'a pas hésité à attaquer, avec son chef de patrouille, une grosse formation de bombardiers ennemis et a réussi à abattre un Heinkel-111 sur notre territoire.

LE CALVEZ (I.-P.-A.), sous-lieutenant : le 26 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, prend en chasse trois Heinkel-111, les empêche d'accomplir leur mission et en abat un avec le concours de ses coéquipiers, remportant ainsi sa première victoire aérienne.

LE CALVEZ (I.-P.-A.), sous-lieutenant : le 1er juin 1940, équipier d'une patrouille simple, attaque un groupe de trente bombardiers ennemis et abat, avec ses deux coéquipiers, un Heinkel-111. Le 10 juin 1940, équipier d'une patrouille triple, attaque un groupe de vingt-quatre bombardiers et chasseurs ennemis et, en collaboration avec les quatre membres de sa patrouille, abat un Junker-88.

LEFOL (Georges), sous-lieutenant : le 10 mai 1940, chef d'une patrouille double, a attaqué une formation très groupée de trois pelotons de neuf bombardiers ennemis au moment où ils allaient bombarder le terrain. A dissocié la formation et, aidé de deux de ses équipiers, a abattu un Dornier. Le 23 mai 1940, a abattu un Henschel-126, en collaboration avec ses deux équipiers.

LEFOL (Georges), sous-lieutenant : le 11 mai 1940, chef d'une patrouille, simple, a attaqué un peloton de dix bombardiers ennemis et en a abattu, un, à lui seul.

LEFOL (Georges), sous-lieutenant : le 17 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a attaqué une patrouille de huit avions de chasse ennemis et a abattu deux Me-409, avec le concours de sept de ses coéquipiers.

LEFOL (Georges), sous-lieutenant : le 5 juin 1940, chef de patrouille d'accompagnement, a attaqué un groupe de vingt bombardiers ennemis protégés par dix chasseurs et a abattu, avec deux de ses coéquipiers, deux Heinkel-111.

LEFOL (Georges), sous-lieutenant : le 10 juin 1940, faisant partie d'une patrouille triple, intercepte un groupe de vingt-quatre bombardiers et chasseurs ennemis et abat, à lui seul, un Me.-110.

PARNIERE (Marcel, sous-lieutenant : chef de patrouille ardent. Le 11 mai 1940, a pris en chasse un peloton de onze avions de bombardement et abattu, avec le concours de ses deux équipiers, un Do-17, remportant ainsi sa première victoire.

PARNIERE (Marcel), sous-lieutenant : le 13 mai 1940, équipier d'une patrouille simple, attaque deux avions de reconnaissance ennemis et, avec le concours, de son chef de patrouille, les abat tous les deux.

PARNIERE (Marcel), sous-lieutenant : le 17 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a attaqué une patrouille de huit avions de chasse ennemis, et a abattu deux Me.-109 avec le concours de sept de ses équipiers.

REY (Jean-Marie), sous-lieutenant : le 12 mai 1940, équipier d'une patrouille double, attaque deux pelotons de vingt avions de bombardement en piqué, en abat deux à lui seul.

REY (Jean-Marie), sous-lieutenant : le 13 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a attaqué et disloqué une formation de vingt et un bombardiers ennemis qui allaient accomplir leur mission, et abat, avec le concours des autres membres de sa patrouille, trois Heinkel-111.

RUCHOUX (Georges-Paul), sous-lieutenant : pilote de chasse combattant magnifique, d'un mordant au-dessus de tout éloge. A attaqué un Heinkel-111 et l'a abattu dans nos lignes le 11 mai 1940.

RUCHOUX (Georges-Paul), sous-lieutenant : pilote de chasse modèle animé du plus haut sentiment du devoir et d'un cran l'imposant à l'admiration de tous. Au cours d'un dur combat contre la chasse ennemie, bien supérieure en nombre, a dégagé son chef de patrouille en attaquant un Me.-109 qu'il a poursuivi jusqu'à ce qu'il l'ait abattu en flammes dans les lignes amies.

ROUQUETTE (Marcel-Emile), sous-lieutenant : le 18 mai 1940, faisant partie d'une patrouille triple, attaque et disperse une formation très groupée de vingt et un bombardiers ennemis et abat un Heinkel-111 avec ses quatre coéquipiers.

ROUQUETTE (Marcel-Emile), sous-lieutenant : le 26 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, prend en chasse trois Heinkel-111, les empêche d'accomplir leur mission et en abat deux avec le concours de ses coéquipiers.

ROUQUETTE (Marcel-Emile), sous-lieutenant : le 8 juin 1940, équipier d'une patrouille double, se porte à l'attaque de douze, bombardiers ennemis et, à lui seul, abat un Junker-87.

SCOTTE (Pierre}, sous-lieutenant : jeune pilote plein d'enthousiasme. Le 10 mai 1940, équipier d'une patrouille double, a attaqué une formation de vingt-sept avions venus bombarder le terrain, l'a dissociée et a abattu, en compagnie de son chef de patrouille, un Do.-17, remportant ainsi sa première victoire aérienne.

VILLACEQUE (Pierre-Erasme) , sous-lieutenant : le 12 mai 1940, a attaqué, avec son chef de patrouille, un Heinkel-111 et l'a abattu dans nos lignes.

HOUZE (Pierre - Georges), lieutenant : le 24 mai 1940, au cours d'un dur combat contre la chasse ennemie, supérieure en nombre, a abattu un Me.-109 dans nos lignes.

VILLACEQUE (Pierre-Erasme), sous-lieutenant : remarquable officier. Le 26 mai 1940, a attaqué, avec sa patrouille, un Me.-109 et l'a abattu dans nos lignes.

WARNIER (François-Jules), sous-lieutenant : le 10 mai 1940, chef d'une patrouille d'accompagnement d'une patrouille double, a attaqué une formation de vingt-sept avions venus bombarder le terrain, l'a dissociée et a abattu deux Dornier, dont l'un à lui seul.

WARNIER (François-Jules), sous-lieutenant : le 16 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a abattu, avec le concours de ses coéquipiers, un Henschel-123 et un Do.-17.

BOITELET (Hubert-Marcel), sous-lieutenant : le 12 mai 1940, équipier d'une patrouille double, prend en chasse un peloton de dix-huit bombardiers et en abat deux avec le concours de ses coéquipiers.

LACRAUX, adjudant : remarquable sous-officier pilote de chasse. Le 8 juin 1940, a abattu un Me.-109 dans nos lignes.

VUILLEMAIN, sergent-chef : le 10 mai 1940, décollant sur alerte comme équipier d'une patrouille triple, a attaqué une formation très groupée de trois pelotons de neuf bombardiers ennemis, au moment où ils allaient bombarder le terrain. A dissocié la formation et a abattu à lui seul un Do.-17.

VUILLEMAIN, sergent-chef : le 18 mai 1940, équipier d'une patrouille triple qui a attaqué et dispersé un groupe de vingt et un avions ennemis de bombardement. A abattu deux Heinkel-111 avec le concours de quatre de ses coéquipiers.

VUILLEMAIN, sergent-chef : le 19 mai 1940, équipier d'une patrouille simple, attaque un Heinkel-111 et l'abat à lui seul.

VUILLEMAIN, sergent-chef : le 26 mai 1940, faisant partie d'une patrouille triple, prend en chasse trois Heinkel-111, les empêche d'accomplir leur mission et en abat deux avec le concours de ses coéquipiers.

MOREL (François), sergent-chef : pilote d'un courage étonnant. Le 10 mai 1940, est parti seul à l'attaque de sept avions ennemis de chasse lourde et en a abattu un sur notre territoire.

MOREL (François), sergent-chef : le 11 mai 1940, équipier d'une patrouille de quatre, a intercepté et attaqué une formation de neuf bombardiers ennemis, l'a dissociée et a abattu, aux côtés de ses coéquipiers, deux Heinkel-111.

MOREL (François), sergent-chef : le 12 mai 1940, équipier d'une patrouille double, attaque deux pelotons de vingt avions de bombardement en piqué et abat deux Ju.-87 à lui seul.

MOREL (François), sergent-chef : le 17 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, attaque une patrouille de huit avions de chasse ennemis et abat deux Me.-109 avec le concours de sept de ses coéquipiers.

PENZINI, sergent-chef : le 12 mai 1940, équipier d'une patrouille double, a attaqué deux pelotons de vingt avions de bombardement en piqué, en abattant deux à lui seul et coopérant à la destruction d'un troisième.

PENZINI, sergent-chef : le 26 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, prend en chasse trois Heinkel-111 ; les empêche d'accomplir leur mission et en abat deux avec le concours de ses coéquipiers.

PENZINI, sergent-chef : le 1er juin 1940, a abattu à lui seul un Henschel-126 dans nos lignes.

BRESSIEUX, sergent-chef : le 12 mai 1940, équipier d'une patrouille double, prend en chasse un peloton de dix-huit avions ennemis, réussit à abattre à lui seul un Me.-110.

BRESSIEUX, sergent-chef : le 16 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a abattu, avec le concours de ses coéquipiers, un Henschel123 et un Do.-17.

BRESSIEUX, sergent-chef : a abattu, le 23 mai 1940, un Henschel-126 et, le 6 juin, un Dornier-17, avec la collaboration de ses coéquipiers.

BRESSIEUX, sergent-chef : le 3 juin 1940, équipier d'une patrouille quintuple chargée d'intercepter une très importante formation de bombardement ennemie, a attaqué un groupe de vingt chasseurs de protection et a abattu, à lui seul, un Me.-109.

AUDRAIN, sergent : jeune sous-officier pilote. A constamment manifesté un mépris total du danger. Le 16 mai 1940, au cours d'un dur combat, a attaqué, avec sa patrouille, un Henschel-126 protégé par de nombreux chasseurs ennemis et l'a abattu devant nos premières lignes ; trois victoires homologuées.

AUDRAIN, sergent : le 24 mai 1940, au cours d'un dur combat contre la chasse ennemie supérieure en nombre, a abattu un Me.-109 dans nos lignes.

DELPARTE, sergent: jeune pilote de chasse plein d'allant. Le 12 mai 1940, équipier d'une patrouille double, prend en chasse un peloton de dix-huit bombardiers et remporte sa première victoire en abattant, avec deux des membres de sa patrouille, un Heinkel-111.

MUSELLI, sergent : le 18 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a attaqué et dispersé une formation de bombardement de vingt et un avions ennemis. A abattu, avec cinq de ses équipiers, trois Heinkel-111, enlevant ainsi ses trois premières victoires.

PERINA, sergent : le 10 mai 1940, équipier d'une patrouille simple, a intercepté et attaqué successivement une patrouille de quinze Me.-110 et un peloton de cinq Dornier-17. A abattu, aux côtés de son chef de patrouille, un Do.-7, à Minaucourt.

PERINA, sergent : le 10 mai 1940, décollant sur alerte comme équipier d'une patrouille triple, a attaqué une formation très groupée de trois pelotons de neuf bombardiers ennemis au moment où ils allaient bombarder le terrain du groupe. A dissocié la formation et, aux côtés de son chef de patrouille, a abattu trois Dornier.

PERINA, sergent : le 12 mai 1940, équipier d'une patrouille double, a attaqué deux pelotons de vingt avions de bombardement en piqué et a abattu deux Ju.-87 à lui seul.

PERINA, sergent : le 19 mai 1940, équipier d'une patrouille 'simple, intercepte et attaque un groupe de vingt et un bombardiers ennemis et, avec son chef de patrouille, abat un Heinkel-111.

GIROU, sergent: jeune pilote plein l'ardeur. Le 11 mai 1940, équipier d'une patrouille simple, a attaqué un peloton de onze avions de bombardement et a abattu, avec l'aide de ses équipiers, un Dornier-17, remportant ainsi sa première victoire aérienne

GIROU, sergent : jeune pilote plein d'ardeur. Le 12 mai 1940, équipier d'une patrouille double. s'attaque avec sa patrouille à un peloton de dix-huit avions ennemis et abat à lui seul un Me.-110 de protection.

GIROU, sergent : le 5 juin 1940, équipier d'une patrouille triple, a attaqué un groupe de vingt bombardiers ennemis protégés par dix chasseurs et a abattu, avec deux de ses coéquipiers, deux Heinkel-111.

GIROU, sergent : a abattu en flammes deux Henschel-126, le 7 juin 1940 et le 16 juin 1940, avec le concours de ses deux coéquipiers.

TALLENT, sergent : le 12 mai 1940, équiper d'une patrouille simple, a attaqué un peloton de dix-huit bombardiers et, avec le concours de ses coéquipiers, a abattu deux Hemkel-111.

TALLENT, sergent : le 16 mai 1940, équipier d'une patrouille triple, a abattu, avec le concours de ses coéquipiers un Henschel-123 un Do.-17.

TALLENT, sergent : le 17 mai 1940 équipier d'une patrouille triple, a attaqué une patrouille de huit avions de chasse ennemis, et a abattu deux Me.-109 avec le concours de sept de ses coéquipiers.

TALLENT, sergent : le 10 juin 1940, faisant partie d'une patrouille triple, intercepte un groupe de vingt-quatre bombardiers et chasseurs ennemis et abat à lui seul un Me.-110.

KOTHERA, caporal-chef : chasseur ardent et discipliné. Le 15 juin 1940, équipier a une patrouille simple, poursuit un Henschel-126 et, avec ses coéquipiers, l'abat au sol, remportant ainsi sa première victoire aérienne.




Cordialement
Eric Abadie


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MessagePublié : ven. avr. 09, 2021 22:19 pm 
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MOREL, mort au champ d'Honneur le 18 mai 1940, as aux 12 victoires en huit jours, toutes étincelantes de brio, et qui mourut de la treizième. MOREL, dont le commandant, capitaine ACCART, écrivit :
"En une guerre moins fatalement meurtrière, il eût fait un as flamboyant".
Germaine L'Herbier-Montagnon, op. cit. page 167

François Célestin MOREL
Décédé le 18 mai 1940 (Hartennes-et-Taux, (Aisne)
Né le 3 juin 1914 à Thonon (Haute-Savoie)
Groupe de chasse 1/5
tué par balle



Cordialement
Eric Abadie


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