Bonjour à tous,
Dans le "dictionnaire des gendarmes morts au cours de la seconde guerre mondiale" tome 1: gendarmes morts aux armées 1939/1945 écrit en 2008 par mon camarade Raymond DUPLAN, j'ai relevé que 21 gendarmes et gardes avaient été tués dans la Somme entre le 5 et le 7 juin 1940.
Parmi eux, 5 gardes à la 15° Légion de garde républicaine mobile (Marseille), détachés avec les grades de sergent et sergent-chef au 53° RICM avaient été tués dans les combats qui se sont déroulés aux abords d'Airaines.
-FAUCHON[ Marcel, sergent-chef, fait prisonnier de guerre le 5 juin 1940 à Quesnoy/Airaines. Mort à l'hôpital annexe Kaiserstrasse 5 le 10 avril 1942 -MANFREDI Joseph, sergent-chef, tué le 5 juin 1940 à son poste de combat à Quesnoy/Airaines. -MATHIEU Albert, sergent-chef, le 5 juin 1940 au combat de Condé-Folie -ROUDIERE Jean, sergent, le 5 juin 1940 à Quesnoy/Airaines. -SETA Pierre, sergent, le 5 juin 1940 à Quesnoy/Airaines.
Le dictionnaire comporte l'état civil et les états de service de ces gendarmes ainsi que les citations et lieux de sépulture s'ils sont connus.
Il est utile de préciser que la Gendarmerie, outre la prévôté, a fourni aux Armées l'encadrement d'unités de réserves d'infanterie pour les sous-officiers détachés des pelotons à pied de garde républicaine mobile, mais également au profit de la cavalerie (GRDI et GRCA notamment) pour les sous-officier issus des pelotons à cheval.
La Garde républicaine mobile entre l’encadrement des unités mobilisées et le renfort des prévôtés
LA GARDE RÉPUBLICAINE MOBILE PENDANT LA CAMPAGNE 1939-1940 - Extrait figurant dans l'article figurant dans la revue FORCE PUBLIQUE
"Six mille hommes au total sont affectés à l’encadrement des unités : soixante-seize pelotons à pied, trente-huit pelotons à cheval et vingt-trois PM motocyclistes sont désignés pour assurer l’encadrement des formations de série A et de série B mises sur pied à la mobilisation(17). Conformément aux mesures prévues par le mémento sur la mobilisation, dès le 27 août 1939, la 11e LGRM en résidence à Marseille a mis en route sur les centres mobilisateurs d’affectation de la 15e région militaire : trois capitaines, deux lieutenants et un sous-lieutenant. À la mobilisation générale du 2 septembre 1939, les officiers et les gardes concernés pour l’encadrement sont dirigés sur les centres mobilisateurs d’Orange, de Tarascon, de Pont-Saint-Esprit, de Montpellier et de Sète(18). Tout au long de la « Drôle de guerre », la GRM fournit des officiers, des gradés et des gardes afin d’assurer l’encadrement des unités mobilisées, de réserves ou en formation.
En outre, la GRM doit procurer des effectifs pour les prévôtés, ce qui permet d’alléger la charge pour la gendarmerie départementale, déjà largement sollicitée. Les quelques statistiques éparses relevées permettent de constater la variabilité de cette contribution d’un détachement à l’autre."
Cordialement
Hervé
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