Le
5e régiment de cuirassiers fait partie de la
2e DIVISION LÉGÈRE DE CAVALERIELa guerre 1939-1940 :
Le 5e régiment de cuirassiers stationné à Lunéville et le 18e chasseurs à cheval de Saint-Avold sont en compte à la 2e division de cavalerie légère (DCL) du général Berniquet à la 3e brigade du général de Bessay de Contenson. Le 5e régiment de cuirassiers se compose de quatre escadrons de cavalerie et d’un escadron d’automitrailleuses et d’engins.
Au sein de la 2e DCL ils combattent dans les Ardennes et dans la trouée de Sedan. Le 10 mai 1940, la DCL se reconstitue en arrière dans la région d’Etreux, change de dénomination et devient D. C. Motorisée. En Juin, submergée par les chars de Rommel, une partie de la division Berniquet encerclée à Saint-Valery-en-Caux. reçoit l’ordre de cesser le feu le 12 juin. Les prisonniers seront dirigés sur l’Allemagne. les rescapés continueront le combat jusqu’à l’armistice. Le régiment sera dissous peu de temps après.
in :
http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdis ... uirsh.html===============
J.O. du 27 novembre 1940 page 5848
Nomination dans la Légion d'Honneur pour Chevalier
DE MAUPEOU D'ABLEIGES (Gilles-Marie-Louis), lieutenant au 5e régiment de cuirassiers : pendant les combats nombreux du 10 mai au 12 juin 1940, a commandé un escadron avec un sang-froid et une bravoure dignes d'éloges. En particulier, le 10 mai dans les Ardennes a arrêté une violente attaque après un combat allant jusqu'au corps à corps. Le 6 juin, au Sud de la Somme, a maintenu pendant une longue journée la possession d'un village encerclé; enfin le 10 juin a fait tête avec une farouche énergie aux attaques menées par de nombreux chars sur le village qu'il avait mission de défendre.
(Le présent ordre comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme).
J.O. du 16 décembre 1940 page 6139
Nomination dans la Légion d'Honneur pour le grade de Chevalier
GAUTHIER SAINTE-MARIE, lieutenant au 5e régiment de cuirassiers : officier de grande bravoure et ayant, au plus haut degré, la conception de son devoir Après avoir combattu. sans répit pendant la bataille de la Somme, s'est trouvé, le 11 juin 1940, coupé de son régiment dans la région de Saint-Valéry-en-Caux; s'est mis à la disposition de la défense du village de Veules-les-Roses où il a soutenu cinq heures de durs combats contre un adversaire très supérieur en moyens ; a réussi, le 12 au matin, grâce à l'ascendant qu'il avait sur ses hommes, à les embarquer par mer, a milieu de la panique déclenchée par l'apparition de bombardiers ennemis, les a ramenés ainsi en Angleterre, puis en France.
La même citation figure dans le J.O. du 1er avril 1941 page 1407
Cordialement
Eric Abadie