15e bataillon de chars de combat



Voir :
https://www.chars-francais.net/2015/ind ... ?showall=1

J.O. du 24 mai 1941 page 2171
LÉGION D'HONNEUR
POUR OFFICIER
(Pour prendre rang du 2 septembre 1940.)

BOURGIN (Jean-Yves), chef de bataillon au 15e bataillon de chars de combat : chef dé corps de très haute valeur qui a fait de son bataillon une unité d'élite bien entraînée et très ardente au combat. Dès le début des hostilités et dans une phase critique de la bataille, a conduit à la tête de deux compagnies de son bataillon un raid très audacieux d'une dizaine de kilomètres dans la position ennemie. A dirigé, comme chef d'un groupement mixte à base de chars, des actions très habilement montées et très énergiquement conduites sur les ponts de l'Oise et de la Somme.



Cordialement
Eric Abadie

Combat de Tincourt (Somme) le 18 mai 1940

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15e bataillon de chars
J.O. du 3 juillet 1942 page 2312
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume pour les trois militaires suivants :

GENEST (Louis-André), chasseur : chasseur d'une bravoure et d'un dévouement hors de pair. Le 18 mai 1940, a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt par les échelons du bataillon qui, pendant plus de deux heures, avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat. A été cité.

Louis GENEST
Mort pour la France le 18 mai 1940 à Tincourt-Boucly (Somme)
Né le 8 juillet 1917 à Château-Chervix (Haute-Vienne)
15e bataillon de chars de combat (15e BCC)
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 192182


VICARD (Albert-Fleury), chasseur : chasseur d'une bravoure et d'un dévouement hors de pair. Le 18 mai 1940 a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt par les échelons du bataillon qui, pendant plus de deux heures, avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat. A été cité.

Albert Fleury VICARD
Mort pour la France à Tincourt (Somme)
Né à Genay (Ain)
15e bataillon de chars (15e BC)
Cause du décès : tué par balle
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 171257
Géographie historique : Depuis 1968, la commune de Genay (Ain) est rattachée au département du Rhône (69)


HAARDT (Robert), chasseur : chasseur d'une bravoure et d'un dévouement hors de pair. Le 18 mai 1940, a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt par les échelons du bataillon qui. pendant plus de deux heures, avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat. A été cité.

Robert HAARDT
Mort pour la France le 17 mai 1940 à Marquais, (Somme)
Né le 21 mars 1893 à Naples (Italie)
15e bataillon de chars de combat (15e BCC)
Cause du décès : des suites de blessures
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 52794


J.O. du 15 juin 1944 page 1519

Décrets Nos 1510, 1516 et 1518 du 8 juin 1944 annulant des concessions de la médaille militaire à titre posthume :

Par décret en date du 8 juin 1944 est annulé comme faisant double emploi le décret du 7 février 1944 (Journal officiel du 12 février) en ce qui concerne la concession de la médaille militaire, à titre posthume, au chasseur HAARDT (Robert), du 15e bataillon de chars.

Robert HAARDT
Mort pour la France le 17 mai 1940 à Marquais, (Somme) Marquaix
Né le 21 mars 1893 à Naples (Italie)
15e Bataillon de Chars de Combat
MentionMort pour la France
des suites de blessures

Annulation de la concession de la Médaille militaire
J.O. du 12 février 1944 page 464
15e bataillon de chars
HAARDT (Robert), chasseur, classe 1931 matricule 1393 au 6e bureau de recrutement de la Seine : chasseur dévoué et courageux. Le 17 mai 1940, a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt par les échelons du bataillon qui, pendant plus de deux heures avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses A trouvé une mort glorieuse au cours du combat. A été cité

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15e bataillon de chars de combat
J.O. du 3 octobre 1943 page 1590
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume

SOUCHELEAU (Gilbert-Raymond-Eugène), chasseur, classe 1935, matricule 2219 au recrutement d'Angers : chasseur courageux et volontaire. A participé, le 19 mai 1940, au combat en retraite livré dans la région de Tincourt par les échelons non combattants de son bataillon contre un ennemi supérieur en nombre et appuyé par des chars. A trouvé une mort glorieuse à son poste de combat. A été cité.

Gilbert Raymond Eugène SOUCHELEAU
Mort pour la France le 18 mai 1940 à Péronne, (Somme)
Né le 7 novembre 1915 à Yzernay (Maine-et-Loire)
15e Bataillon de chars de combat
Mort pour la France
tué au combat

15e bataillon de chars de combat
J.O. du 26 octobre 1943 page 2773
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume

SCHWERZ (Alphonse), sergent-chef : excellent sous-officier d'une bravoure et d'un dévouement hors de pair. Le 18 mai 1940, a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt,* par les échelons du bataillon qui, pendant plus de deux heures, avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat. A été cité.

* (Somme)
Alphonse Xavier SCHWERTZ
Mort pour la France le 18 mai 1940 à Tincourt, (Somme)
Né le 13 avril 1916 à Ottmarsheim (Haut-Rhin)
15e Bataillon de chars de combat
Mort pour la France
tué au combat




15e bataillon de chars de combat
J.O. du 28 octobre 1942 page 3582
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume

MIOT (Albert-Georges-Jean), chasseur : chasseur dévoué et consciencieux. Le 18 mai 1940, a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt par les échelons du bataillon qui, pendant plus de deux heures, avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat. A été cité.

Albert Georges Jean MIOT
Mort pour la France le 16 mai 1940 à Doingt-Flamicourt, (Somme) La date est erronée lire 18 mai 1940
Né le 20 novembre 1915 à Vitré (Ille-et-Vilaine)
15e Bataillon de chars d'assaut
Mort pour la France

15e bataillon de chars de combat
J.O. du 27 septembre 1942 page 3305
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume

HARDOUIN (André-Ernest-Alfred), chasseur : chasseur très courageux. Le 18 mai 1940, à Trincourt, faisant partie d'un détachement surpris par l'ennemi, n'a pas hésité à se battre contre un ennemi supérieur en nombre et en matériel, le tenant deux heures en échec. A été tué glorieusement à son poste de combat. A été cité.

André Ernest Alfred HARDOUIN
Mort pour la France le 18 mai 1940 à Tincourt-Boucly, (Somme)
Né le 16 janvier 1915 à Fleury-les-Aubrais (Loiret)
15e Bataillon de Chars
Mort pour la France

15e bataillon de chars de combat.
J.O. du 30 juin 1942 page 2270
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume

RENARD (Pierre), caporal : gradé énergique et dévoué. Le 18 mai 1940, a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt par les échelons du bataillon qui, pendant plus de deux heures, avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses. A trouvé une mort glorieuse, au cours du combat. A été cité.

Pierre Marcel RENARD
Mort pour la France le 18 mai 1940 à Hancourt, (Somme)
Né le 5 mai 1918 à Lyon (Rhône)
15e Bataillon de chars de combat
Mort pour la France
tué au combat

15e bataillon de chars de combat
J.O. du 14 juillet 1943 page 1877
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume

DEMONT (André-Marcel), chasseur, classe 1938, matricule 745 au recrutement de Mâcon : chasseur dévoué et consciencieux. Le 18 mai 1940, a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt par les échelons du bataillon, qui, pendant plus de deux heures, avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat. A été cité.

André Marcel DEMONT
Mort pour la France le 18-05-1940 à Tincourt Boucly, (Somme)
Né le 22 août 1918 à Paris 14e arrondissement
15e Bataillon de cavalerie en fait 15e BCC
Mort pour la France

André DEMONT
Mort pour la France le 18 mai 1940 à Tincourt-Boucly (Somme)
soldat au 15 B.C.C.
Mort pour la France
Lieu de sépulture : Condé-Folie (Somme)
nécropole nationale de "Condé-Folie"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 88


J.O. du 26 janvier 1943 page 239
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme pour les deux sous-officiers suivants :

RENAUDIN (Serge), sergent au 15e bataillon de chars de combat : sous-officier d'une bravoure, d'un sang-froid et d'un esprit d'initiative exemplaires. A trois reprise, les 16 et 17 mai 1940, sous des violents bombardements par avions, a organisé avec le concours de ses cuisiniers et d'un infirmier, les premiers soins et le sauvetage des blessés civils et militaires ; le 16 mai notamment, au Nouvion-en-Thiérache, s'est porté en terrain découvert, sous les bombes et la mitraille, pour arracher au danger une femme et deux jeunes enfants désemparés. Le 18 mai, a été l'un des animateurs du combat livré à Tincourt par les échelons du 15e bataillon de chars de combat qui, pendant plus de deux heures, avec deux mitrailleuses, quelques mousquetons et des pistolets automatiques, ont tenu en échec un ennemi supérieur en nombre et en armement et disposant d'automitrailleuses ; au cours de l'engagement, avec quatre volontaires, a audacieusement livré un corps à corps à une dizaine d'ennemis qu'il a mis hors de combat, grâce à la soudaineté de son attaque. Encerclé par trois fois, a réussi, après plusieurs tentatives, à se dégager et à rejoindre nos lignes.

LALLEMAND (Georges), adjudant au 15e bataillon de chars de combat : sous-officier, chef d'atelier au 15e bataillon de chars de combat, chargé du repli des éléments d'échelon de ce bataillon, s'est révélé, le 18 mai 1940, un combattant et un entraîneur d'hommes hors de pair. Surpris à Tincourt par une colonne ennemie appuyée d'automitrailleuses, a immédiatement organisé la résistance et engagé le combat avec une troupe exclusivement constituée par des dépanneurs, des ouvriers, des conducteurs, des cuisiniers et ne disposant que de deux mitrailleuses, d'une dizaine de mousquetons et de pistolets automatiques ; ayant réussi, après avoir été pendant deux heures l'âme d'une résistance acharnée, à dégager son détachement, grâce à l'arrivée inattendue d'un char français ; a repris sa route, rompu plusieurs barrages, lutté aux abords de Brie jusqu'à épuisement total de ses moyens.




Cordialement
Eric Abadie

15e bataillon de chars de combat



J.O. du 8 janvier 1943 page 71
Nomination dans la Légion d'Honneur pour Chevalier

GAUDET (Michel), lieutenant au 15e bataillon de chars de combat : remarquable chef section de chars qui, par une série de raids audacieux, a pris la part la plus efficace à la défense du secteur de Wassigny. Le 17 mai 1940, au cours d'un raid sur Landrecies avec deux chars a surpris et disloqué une importante colonne d'automitrailleuses allemandes, détruisant de nombreux véhicules et poursuivant les équipages en fuite. A été blessé grièvement le lendemain, 18 mai, en attaquant audacieusement avec un nouveau char une position importante tenue avec acharnement par l'ennemi.



Cordialement
Eric Abadie

15e bataillon de chars

A Berlancourt (Oise)

Le 18 mai 1940

J.O. du 8 août 1941 page 3317
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume pour les trois militaires suivants :

SAUVANT (Léon), sergent-chef : pilote de char d'une bravoure exemplaire. A été tué dans son char à son poste de combat, le 19 mai 1940, près de Guiscard (Somme)* . Croix de guerre avec palme.

Léon Marius SAUVANT
Mort pour la France le 18 mai 1940 à Berlancourt, (Oise)
Né le 5 juin 1917 à Le Puy (Haute-Loire)
15e Bataillon de chars de combat
Mort pour la France
tué au combat

* Guiscard (Oise)

ROBERT (Jacques-Georges-Raymond), caporal : jeune gradé d'une bravoure exemplaire. A été tué dans son char à son poste de combat, le 19 mai 1940, près de Guiscard (Somme). Croix de guerre avec palme.

Jacques Georges Raymond ROBERT
Mort pour la France le 18 mai 1940 à Berlancourt (Oise)
Né le 10 avril 1920 à Pontoise (Yvelines)
15e Bataillon de chars de combat
Mort pour la France
tué au combat

A Sault-lès-Rethel (Ardennes)

???

Le 19 mai 1940

BORNE (Marcel-Charles-Jean), caporal-chef : jeune gradé d'une conscience et d'un dévouement exemplaires. A été tué dans son char à son poste de combat. Croix de guerre avec palme.

Marcel Charles Jean BORNE
Mort pour la France le 19 mai 1940 à Sault-lès-Rethel (Ardennes)
Né le 10 novembre 1918 à Rupt-sur-Moselle (Vosges)
15e Bataillon de chars de combat
Mort pour la France
brulé avec son char




Cordialement
Eric Abadie

1ère compagnie du 15e bataillon de chars de combat

J.O. du 27 mai 1941 page 2209
Nomination dans la Légion d'Honneur pour Chevalier
Pour prendre rang du 29 juin 1940)
LAURENT (Jean-Alfred), capitaine au 15e bataillon de chars : commandant de compagnie d'une bravoure exemplaire. A formé et commandé au feu une unité pleine d'entrain qui, dans des circonstances particulièrement difficiles, a parfaitement exécuté toutes les missions qui lui furent confiées et détruit onze engins blindés ennemis.


Capitaine LAURENT, Commandant la 1ère compagnie du 15e BCC


J.O. du 16 août 1940 page 4707

Citations à l'ordre de l'armée comportant attribution de la Croix de guerre avec palme.

Sont cités à l'ordre de l'armée :
char B1 bis "Grenoble"
KREISS (Armand), lieutenant d'infanterie : officier très brave qui, au combat du 19 mai 1940, a foncé avec son char à l'intérieur des lignes ennemies jusqu'à une profondeur de 6 kilomètres, détruisant sur son passage, engins bandés et armes antichars, tant à l'aller qu'au retour de son raid. Placé ensuite à la garde d'un pont, a repoussé toutes les tentatives faites par les Allemands pour le traverser.

char B1 bis "Bordeaux"
FOURNIER (Maurice), lieutenant d'infanterie : officier très brave qui, au combat du 19 mai 1940, a foncé avec son char à l'intérieur des lignes ennemies jusqu'à une profondeur de 6 kilomètres, détruisant sur son passage, engins blindés et armes antichars, tant à l'aller qu'au retour de son raid. Placé ensuite à la garde d'un pont, a repoussé toutes les tentatives faites par les Allemands pour le traverser.

char B1 bis "Sénégal"
DUFOUR (Léon), sous-lieutenant d'infanterie : chef de char d'une bravoure merveilleuse. Au combat du 19 mai 1940, a lutté seul contre plusieurs engins blindés et armes antichars, jusqu'au moment où son char a été détruit. Quoique blessé, a réussi à ramener dans nos lignes les membres de son équipage dont la plupart étaient eux-mêmes blessés.


RIOU (Jean), sous-lieutenant d'infanterie : grâce à son énergie et à son sang-froid a réussi à dégager un convoi important sous le feu des engins blindés de l'ennemi et à sauver un matériel précieux pour permettre à son unité de continuer le combat.




Cordialement
Eric Abadie