22e régiment d'infanterie coloniale
J.O. du 9 août 1941 page 3329 Médaille militaire PEGOUD (Charles), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat brave et courageux. Le 6 juin 1940, au cours du repli de son régiment dans la Somme, a vaillamment combattu et a été grièvement blessé par éclat d'obus. Atteint d'impotence fonctionnelle du bras gauche.
J.O. du 9 août 1941 page 3329 Médaille militaire CERATO (Maurice), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat très courageux. A été grièvement blessé par éclat d'obus, le 29 mai 1940, au cours d'un repli de son unité dans la Somme. A été amputé de la jambe gauche.
J.O. du 13 mai 1941 page 2028 Médaille militaire CARNERONE (Pierre), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat courageux. A été grièvement blessé à son poste de combat, par éclat d'obus, dans les attaques du 18 (ou 28) mai 1940, au Sud d'Amiens. Amputé de la jambe gauche.
J.O. du 13 mai 1941 page 2028 Médaille militaire MARCILLAC (François), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : au cours d'une action retardatrice de son unité devant Abbeville, le 22 mai 1940, a été grièvement blessé au bras et à la cuisse en assurant le service d'un fusil-mitrailleur.
J.O. du 12 octobre 1941 page 4413 Médaille militaire HANOUILLE (Roger), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat brave et dévoué. Grièvement blessé par éclat d'obus, le 5 juin 1940, à son poste de combat, à Villers-sur-Mareuil, a dû subir l'amputation de la cuisse gauche.
J.O. du 3 octobre 1941 page 4265 Médaille militaire RIGAUD (Antoine), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat courageux. A été grièvement atteint par éclats d'obus, le 31 mai 1940 à son poste de combat à Montreuil. Atteint d'impotence fonctionnelle, de la jambe gauche.
J.O. du 3 octobre 1941 page 4267 Médaille militaire PARAYRE (Adrien), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat courageux. A été grièvement blessé par rafale de mitrailleuse, le 29 mai 1940, à son poste de combat aux environs d'Abbeville. Amputé de la cuisse gauche.
J.O. du 28 août 1941 page 3638 Médaille militaire DREUX (Louis), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat brave et dévoué. Blessé une première fois à Villers-Bretonneux, le 29 mai 1940, ne s'est pas laissé évacuer. A été, à nouveau grièvement atteint, le 10 juin, à Saint-Valéry-en-Caux, par éclat de bombe, alors qu'il participait courageusement à la défense d'un point d'appui. Amputé de la cuisse droite.
J.O. du 20 avril 1941 page 1704 Médaille militaire FETAZ (Joseph-Louis), sergent au 22e régiment d'infanterie coloniale : chef d'un groupe de mitrailleuses en action, aux environs de Citerne, a été grièvement blessé au cours d'un tir de l'artillerie ennemie, le 6 juin 1940. Amputé de la jambe droite.
J.O. du 5 décembre 1941 page 5259 Médaille militaire ANDRILLE (Jean), soldat au 22e rég. d'infanterie coloniale : soldat brave et dévoué. A été grièvement atteint par éclat d'obus, le 29 mai 1940, au cours d'une attaque exécutée par son unité, à Villers-sur-Mareuil. Atteint d'impotence fonctionnelle de l'épaule droite.
J.O. du 14 juillet 1941 page 2950 Médaille militaire ASSALIT (Auguste), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat courageux et énergique. Le 30 mai 1940, accomplissant volontairement une patrouille de reconnaissance sur le front de la Basse-Somme, a été grièvement blessé à la tête par éclat d'obus. Malgré la gravité de ses blessures et le tir violent de l'infanterie ennemie, a rejoint les lignes françaises par ses propres moyens.
J.O. du 9 avril 1941 page 1530 Médaille militaire TOURNOIS (François), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : a été grièvement blessé, le 5 juin 1940, au cours d'une attaque par engins blindés ennemis, dans la région d'Hallencourt. A dû subir l'amputation de la cuisse droite.
J.O. du 1er avril 1941 page 1409 Médaille militaire GRANGEON (Auguste), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : a été grièvement blessé par éclat d'obus, le 29 mai 1940, au combat d'Abbeville. A dû subir l'amputation du bras gauche.
J.O. du 18 octobre 1941 page 4519 Médaille militaire LAURENT (Clément), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat courageux et dévoué. A été grièvement blessé par balles et éclat d'obus au cours d'un engagement à Fontaine-Sèche, le 5 Juin 1940. Atteint d'ankylose du genou et de l'épaule gauches.
J.O. du 27 avril 1941 page 1797 Médaille militaire AVET (Henri), caporal au 22e régiment d'infanterie coloniale : a été grièvement blessé, le 29 mai 1940, sur la Somme, à son poste de combat. A dû être amputé de la cuisse droite.
J.O. du 9 février 1941 page 654 Médaille militaire pour les quatre militaires suivants :
TARDIEU (Charles), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat d'une bravoure et d'un courage admirables, a fait preuve du plus grand mépris du danger au cours des attaques du 28 au 31 mai 1940. Très grièvement blessé en s'efforçant de ravitailler son groupe sous un feu violent.
FERACCI (Pierre-Jacques-Olivier), sergent-chef au 22e régiment d'infanterie coloniale: sous-officier d'une extrême bravoure, n'a cessé de faire preuve au cours des attaques des 28 et 29 mai 1940, des plus belles qualités de courage, de sang-froid et d'esprit d'initiative. Pris sous un tir d'artillerie d'une extrême violence, a donné à tous l'exemple d'un calme absolu. A été grièvement blessé à son poste de combat.
GAYDON (Roger), sergent-chef au 22e régiment d'infanterie coloniale : sous-officier adjoint au chef de section, a fait preuve de beaucoup d'allant et de courage dans l'accomplissement de missions très périlleuses. Du 28 au 31 mai 1940, a ramené au feu à quatre reprises des groupes qui s'étaient dispersés. A été un bel exemple d'abnégation.
JEAN (François), sergent-chef au 22e régiment d'infanterie coloniale : sous-officier d'élite, entraîneur d'hommes remarquable par son attitude énergique au feu. A conduit brillamment, à l'attaque du 31 mai 1940, deux groupes de combat pris à partie par une forte résistance ennemie. Gravement blessé dans l'accomplissement de son devoir.
J.O. du 29 avril 1941 page 1833 Médaille militaire PIZZIO (Lucien) soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat énergique et plein d'allant. A été grièvement blessé, le 29 mai 1940, à Villers-sur-Mareuil, alors qu'il se portait courageusement à l'attaque des positions ennemies. Amputé de la cuisse gauche.
J.O. du 29 avril 1941 page 1833 Médaille militaire BOERA (Arthur), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat courageux et brave. A été grièvement blessé, le 8 juin 1940, dans la région de la Somme en défendant énergiquement sa position. A été trépané.
J.O. du 14 mai 1941 page 2039 Médaille militaire DACHS Michel), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : a été grièvement blessé par éclats d'obus, le 6 juin 1940, au cours d'un combat sur la Somme. Amputé du bras droit.
J.O. du 27 février 1941 page 937 Médaille militaire MARLE (André-Marius), sergent au 22e régiment d'infanterie coloniale : chef de groupe énergique et courageux possédant une grande autorité sur ses hommes. A toujours rempli les missions qui lui étaient confiées avec succès. Grièvement blessé à la tête d'un convoi de ravitaillement en première ligne à Allery, le 5 juin 1940. Perte de l'œil gauche.
J.O. du 16 juillet 1941 page 2991 Médaille militaire ASTIER (Louis), soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale : soldat calme et brave. Après avoir participé à toutes les opérations de son unité, a été cerné par l'ennemi, le 30 mai 1940, aux environs d'Abbeville. Ayant réussi à se dégager, a été grièvement atteint par éclat d'obus au moment où il rejoignait son unité.
22e régiment d'infanterie coloniale J.O. du 10 novembre 1941 page 4869 Médaille militaire à titre posthume pour les cinq militaires suivants :
RAIMONDO ( Valentin-Vincent ), adjudant, chef de section très courageux, a assuré la progression de sa section en traversant le premier un violent barrage d'artillerie. A trouvé une mort glorieuse le 30 mai 1940, au combat de Caumont (Somme). Croix de guerre avec palme. Valentin Vincent RAIMONDO Mort pour la France le 30 mai 1940 Né le 30 juillet 1905 à Beausoleil (Alpes-Maritimes) 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC) Mort pour la France Sources : Service historique de la Défense, Caen Cote : AC 21 P 142833
ROSSINI (Antoine-Marie), sergent : jeune sergent d'un courage à toute épreuve. Au cours des attaques des 26 et 28 mai 1940, n'a cessé de donner l'exemple de la plus froide bravoure en se tenant constamment en avant malgré la violence du feu. A été mortellement blessé le 29 mai à Caumont (Somme) à son poste de combat. A été cité. Antoine Marie ROSSINI Mort pour la France le 29 mai 1940 à Caumont (Somme) Né le 20 août 1919 à Serriera (Corse-du-Sud) 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC) Mort pour la France Sources : Service historique de la Défense, Caen Cote : AC 21 P 132963
CROZE (Auguste-Louis-Martin), soldat : soldat très brave. A trouvé une mort glorieuse, le 29 mai 1940, à Limeux (Somme), alors qu'il donnait l'assaut à une arme automatique ennemie qui entravait la progression de sa section. Croix de guerre avec palme. Auguste Louis Martin CROZE Mort pour la France le 29 mai 1940 à Limeux, (Somme) Né le 10 novembre 1902 à Saint-Martin-de-Valamas (Ardèche) 22e Rgt d'infanterie coloniale Mort pour la France Sources : Service historique de la Défense, Caen Cote : AC 21 P 110762
HYPOLITE (Lucien-Sully), soldat : soldat remarquable, courageux et plein d'allant. Malgré un violent bombardement ennemi, s'est déclaré volontaire pour porter secours à un camarade blessé et est tombé mortellement blessé dans nos lignes, le 31 mai 1940, à Villers-sur-Mareuil (Somme). Croix de guerre avec palme. Lucien Sully HYPOLITE Mort pour la France le 30 mai 1940 à Villers s/ Mareuil, (Somme) Né le 23 janvier 1906 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC) Mort pour la France Sources : Service historique de la Défense, Caen Cote : AC 21 P 56618
OLIVERAS ( Lucien-Michel-Martin ), soldat : chargeur de fusil-mitrailleur courageux et dévoué. A été tué glorieusement en exécutant un audacieux mouvement en avant en vue de réduire un poste allemand comprenant des mitrailleuses lourdes. Croix de guerre avec palme. Lucien Michel Martin OLIVERAS Mort pour la France le 28 mai 1940 à Limeux, (Somme) Né le 15 janvier 1906 à Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales) 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC) Mort pour la France Sources : Service historique de la Défense, Caen Cote : AC 21 P 104124
22e régiment d'infanterie coloniale. J.O. du 15 octobre 1941 page 4450 médaille militaire à titre posthume
SOLE (Henri-Firmin), soldat : soldat brave et dévoué. Au cours de l'attaque du 28 mai 1940, a été mortellement blessé, A Limeux (Somme), alors qu'il progressait courageusement vers l'ennemi malgré un violent barrage d'artillerie. Croix de guerre avec palme.
Henri Firmin SOLE Mort pour la France le 28 mai 1940 à Limeux, (Somme) Né le 19 février 1906 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) 22 e RIC Mort pour la France Cause du décès : tué au combat Sources : Service historique de la Défense, Caen Cote : AC 21 P 154983
Joseph SOLE Mort pour la France le 30 mai 1940 à Huchenneville (Somme) soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC) Lieu de sépulture : Condé-Folie (Somme) nécropole nationale de "Condé-Folie" Type de sépulture : tombe individuelle Numéro de la sépulture : 1131
J.O. du 11 mars 1943 page 720 Médaille militaire à titre posthume
REYNARD (Urbain-Félix), soldat : soldat très courageux. A été mortellement blessé, à son poste de combat, à Sorel-en-Vimeu, le 5 juin 1940, alors qu'il défendait, sous un bombardement aérien très violent et des feux très denses de l'infanterie et de l'artillerie ennemies, le point d'appui confié à sa compagnie. A été cité.
Urbain Félix REYNARD Mort pour la France le 6 juin 1940 à Sorel-en-Vimeu (Somme) Né le 16 juillet 1906 à Jonquières 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC) Mort pour la France Cause du décès : tué au combat Sources : Service historique de la Défense, Caen Cote : AC 21 P 132564
Sépultures de guerre Urbain Félix REYNARD Mort pour la France le 6 juin 1940 à Sorel en Vimeu (Somme) caporal au 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC) Mort pour la France Lieu de sépulture : Condé-Folie (Somme) nécropole nationale de "Condé-Folie" Type de sépulture : tombe individuelle Numéro de la sépulture : 1113
Cordialement Eric Abadie
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