71e bataillon de chasseurs à pied
71e bataillon de chasseurs à pied J.O. du 29 novembre 1942 page 3954 Médaille militaire à titre posthume RYAUX (Maurice-Aimé), chasseur : chasseur très courageux. A trouvé, une mort glorieuse, le 9 juin 1940, aux environs d'Houdancourt, alors qu'il se défendait avec acharnement contre un ennemi très supérieur. A été cité. Maurice Aimé RYAUX Mort pour la France le 9 juin 1940 Né le 9 octobre 1909 à Chapelle Voland (Jura) Mort pour la France
71e bataillon de chasseurs à pied. J.O. du 30 janvier 1942 page 425 Médaille militaire à titre posthume pour les militaires suivants :
BAYARD (Raymond-Marie-Joseph), sergent : sous-officier de valeur. Exemple de devoir et de bravoure. A, par son courage et son exemple personnel, maintenu ses hommes en place malgré un violent bombardement et des tirs d'infanterie, ajustés. Très grièvement blessé à son poste de combat, le 8 juin 1940, au bois de Guerbigny (Somme), est mort des suites de ses blessures. A été cité. Raymond Marie Joseph BAYART Mort pour la France le 9 juin 1940 (HDE de Francouville (Seine et Oise), Yvelines Né le 5 novembre 1909 à Roubaix (Nord) Unité : 71 e Bon Chasseurs à pied - 3e Cie Mention : Mort pour la France Cause du décès : blessures de guerre
ROY (Georges-Eugène-Henri), sergent: sous-officier plein de courage et d'entrain. A, par sa bravoure et son exemple personnel, maintenu ses hommes en place malgré un violent bombardement et des tirs d'infanterie ajustés. Très grièvement blessé à son poste de combat, le 8 juin 1940, à Lignières (Somme), est mort des suites de ses blessures. A été cité. Georges Henri Eugène ROY Mort pour la France le 21 juin 1940 à Angoulême, (Charente) Né(e) le/en 27 octobre 1908 à St Amour (Jura) Unité : 71e bataillon de chasseurs à pied (71e BCP) Mention : Mort pour la France
MOLET (Armand-Lucien), chasseur : chasseur plein d'allant et de courage qui a fait preuve au cours des combats du 6 au 18 juin 1940 d'un mordant et d'une bravoure remarquables. Très grièvement blessé, le 18 juin 1940, à Jargeau (Loiret), est mort des suites de ses blessures. A été cité.
COMTET (Henri-Victor-Marie), sergent-chef : jeune chef de section plein d'allant et d'entrain, d'un moral élevé, qui a toujours fait preuve d'un sang-froid remarquable. Exemple de courage pour tous, a été tué glorieusement, le 18 juin 1940, à Jargeau (Loiret), alors que dans une attitude magnifique il s'opposait à un débarquement ennemi sur les rives de la Loire. A été cité.
HORY (Jean-Henri), sergent-chef : sous-officier de valeur, exemple de devoir et de bravoure. A été mortellement blessé à la tête de son groupe de combat, le 18 juin 1940, a Jargeau, en s'opposant d'une manière efficace au débarquement ennemi sur les rives de la Loire. A été cité.
D'AVOUT (Pierre-Marie-Charles), sergent : sous-officier de valeur, exemple de devoir et dé bravoure. A été mortellement blessé à la tête de son groupe de combat, le 18 juin 1940, à Jargeau (Loiret), en s'opposant d'une manière efficace au débarquement ennemi sur les rives de la Loire. A été cité.
71e bataillon de chasseurs à pied J.O. du 2 novembre 1942 page 3661 Attribution de la Médaille militaire à titre posthume KAEMANN (Georges-Alfred), chasseur : chasseur d'un courage admirable. Alors que le bataillon prenait position sur la rive gauche de la Loire, a passé trois fois le fleuve pour ramener, sous le feu de l'ennemi, des militaires bloqués sur la rive droite. Au cours des combats du 18 juin 1940 à Jargeau, a montré les plus belles qualités de courage et d'énergie sous un bombardement d'une violence inouïe et des feux meurtriers d'infanterie, contribuant grandement à rejeter l'assaillant lui interdisant le passage de la Loire. A été mortellement blessé au cours de l'action. A été cité.
J.O. du 8 août 1943 page 2089 Attribution de la Médaille militaire à titre posthume 71e bataillon de chasseurs à pied. BARAT (André), sergent, classe 1933, matricule LM 212 au 2e bureau du recrutement de la Seine : sous-officier courageux et plein d'allant. A été mortellement blessé, le 18 juin 1940, à Jargeau, alors qu'il cherchait à rétablir la liaison avec une unité voisine sous un violent bombardement. A été cité.
Cordialement Eric ABADIE
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