bonjour à tous,

voilà une quesion posée par un internaute (qui depuis je crois s'est inscrit) :



Si l'un de nous peut déjà nous donner quelques renseignements sur cet oncle décédé à Caix ... ?
Merci

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Frédéric - co-administrateur du site et forum "Picardie 1939 - 1945"
Président association "Picardie 1939 - 1945"

Bonsoir,

L'oncle, Jean-Marie Benjamin LE COLLEN, est Mort pour la France le 7 juin 1940 à Caix (Somme dans le Santerre). Il appartenait au 10e Régiment d'Artillerie Divisionnaire.
Voir sa fiche sur le site Mémoire des Hommes
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 69&debut=0
Cordialement
Eric Abadie

C'est probablement lors du décrochage des troupes appartenant à la 19e Division que le canonnier Le Collen est tué à Caix. Voir ci-dessous l'itinéraire suivi par le 41e RI et que des batteries du 10e RAD ont accompagné.

document tiré de "Cartes du journal des opérations de guerre du 41e Régiment d'Infanterie - mai-juin 1940, impr. des Éditions de Montsouris, Chatelauden [C.-du-N. (Côtes-d'Armor)]"

La réponse se trouve dans le livre du R.P. Louis Bourdais, "Souvenirs et témoignages sur les opérations et les combats de la 19e Division", pages 381 et 382 :
"Le repli du 3e Groupe du 10e R.A.D.
"Le capitaine de Nantois, qui a écrit sous la dictée du lieutenant de Courson, décrit en ces termes :
"L'infanterie s'est déjà repliée ; le temps presse ; il n'arrive qu'une partie des avant-trains. Les premiers chars ennemis paraissent. Le lieutenant de Courson donne toutes les voitures attelées à l'aspirant Muzard et le fait retraiter sur Vrély. L'Aspirant et toute sa colonne seront pris dans ce village : entourés de motocyclistes et d'auto-mitrailleuses, ils ne peuvent que se rendre. Le lieutenant de Courson fait partir à pied quelques hommes ; puis il retrouve des avant-trains, attelle de nouvelles voitures et part avec elles. Un caisson est atteint par un obus tiré par les chars ennemis et saute. C'est au cours de cette sortie de position que sont tués : le maréchal des logis chef Guénégo, le trompette Le Collen, l'ouvrier en bois Lefeuvre, les conducteurs Josse et Boscher, tous de la 9e batterie, et aussi le maréchal des logis Le Floch, de l'État-Major du Groupe, qui, à ses moments de liberté, était notre très dévoué aumônier. L'adjudant-chef Bibaud devait périr à Beaufort, quelques kilomètres plus loin. Guénégo était le meilleur de mes sous-officiers ; Le Collen était un soldat parfait."

Bonne soirée
Éric Abadie

Bonjour, vu la description, je me demandais si la date de 1939 était exacte. Cela me paraissait improbable.
Maintenant et après toutes les précisions, tout devient limpide.
Grand merci à vous.
Amicalement
Prosper

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L'Union fait la Force - Eendracht maakt macht.

http://www.freebelgians.be/news/news.php

il peu me contacté sans problème je détiens des informations sur la triste fin du soldats le collen et de ces 7 autres camarades .
gerard.

Pourquoi ne pas en parler ici ?

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Frédéric - co-administrateur du site et forum "Picardie 1939 - 1945"
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