HORNOY

Base des victimes civiles (1939-1945)
Léon Louis BINNEMANS
Décédé le 6 juin 1940 à Hornoy, (Somme)
Né le 30 juin 1890 à Gheel (Belgique)
Statut : victime civile
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 313709

Base des victimes civiles (1939-1945)
Paule Geneviève BINNEMANS
Autre(s) nom(s) : VILLERELLE
Décédé(e) le 10 juin 1940 à Hornoy, (Somme)
Née le 26 avril 1899 à Campneuseville (Seine-Maritime)
Statut : victime civile
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 313710

Les familles VILLERELLE et BINNEMANS ainsi que tous leurs amis, remercient les personnes qui leur ont fait l'honneur d'assister aux obsèques, à Hornoy, de Monsieur Léon BINNEMANS et de Madame Léon BINNEMANS, née Paule VILLERELLE tragiquement décédés en juin 1940.

Le Progrès de la Somme, numéro 22337, 23 avril 1941


Cordialement
Eric Abadie

HORNOY-LE-BOURG

Deux soldats morts à Hornoy-le-Bourg

Prosper Albert COUSIN
Mort pour la France le 5 juin 1940 à Hornoy-le-Bourg, (Somme)
Né le 9 mai 1920 à Ramerupt (Aube)
10 e Batterie anti-chars
Mort pour la France
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 109805

Gabriel Fernand Paul ARNAUD
Mort pour la France le 10 juin 1940 à Hornoy-le-Bourg, (Somme)
Né le 14 juillet 1917 à Vagnas (Ardèche)
13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA)
Mort pour la France
Cause du décès : des suites de blessures
Lieu de sépulture : Vagnas (Ardèche) : cimetière communal
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 9108


J.O. du 30 octobre 1941 page 4704
Attribution de la Médaille militaire

DAUVERGNE (André), brigadier-chef au 8e régiment d'artillerie coloniale : gradé brave et dévoué. A été grièvement blessé par éclat d'obus, le 7 juin 1940, à son poste de combat, à Hornoy. A perdu l'œil gauche.

La nomination ci-dessus comporte, en outre l'attribution de la Croix de guerre avec palme.


J.O. du 17 mai 1941
Attribution de la Médaille militaire

SILLAND (Henri), sapeur au 18e régiment du Génie : agent de transmission brave, énergique et dévoué. A été grièvement blessé par éclat d'obus, le 4 juin 1940, au cours d'une liaison aux environs d'Hornoy. Amputé de la jambe gauche.

La nomination ci-dessus comporte, en outre l'attribution de la Croix de guerre avec palme.





Cordialement
Eric Abadie

HORNOY-LE-BOURG


Lite électorale d'Hornoy-le-Bourg - 1939

MINON André - Docteur en médecine - lieu de naissance : Orléans - le 1er octobre 1882 - adresse : rue d'Airaines

Liste électorale : Hornoy-le-Bourg (Hornoy) 3M539 Archives de la Somme


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HORNOY

A LA MÉMOIRE DU Dr MINON

Le 7 octobre (1940), a été célébré en l'église d'Hornoy, un service à la mémoire du Dr André MINON, Médecin Commandant, tombé au Champ d'Honneur à Évreux.
La foule nombreuse de ses amis avait tenu à apporter à Mme MINON l'hommage ému de ses condoléances attristées et lui manifester la sympathie profonde et la grande estime dans lesquelles elle tenait cet homme de bien si vite disparu, connu si avantageusement dan toute la région, qu'il avait sillonnée jour et nuit dès avant l'autre guerre ; si apprécié dans l'exercice de sa profession, à laquelle il apportait un si grand dévouement et consacrait toute sa science.
Monsieur le Maire, les autorités locales, les A.C., les enfants des écoles, assistaient à cette cérémonie suivis de la population d'Hornoy et d'une multiple d'amis et clients des environs.
Avant de quitter Hornoy, Mme MINON a eu la générosité de laisser à différentes caisses ou œuvres locales, une somme importante dont tiennent à la remercier M. le Maire er les Présidents ou administrateurs du bureau de bienfaisance, de la Caisse des Écoles, du Comité d'entr'aide des A.C., de la subdivision des Sapeurs-Pompiers et de la Concorde Musicale, en renouvelant à la famille du regretté disparu, l'assurance de leurs vives condoléances.

Le Progrès de la Somme, numéro 22187, 15 - 16 octobre 1940 259PER292 Archives de la Somme


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André Clément Marie Alphonse MINON
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Évreux (Eure)
Né le 1er octobre 1882 à Orléans (Loiret)
57 ans, 8 mois et 8 jours
militaire
Mort pour la France
Cause du décès : bombardement
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 101332
Géographie historique : Aydes est l'un des quartiers d'Orléans.


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MINON André Clément Marie Alphonse né le 1er octobre 1882 à Orléans (Loiret)
étudiant en médecine lors de son passage devant le conseil de révision de 6e Arrond. de Paris. Il demeure alors chez ses parents au 5, rue Bréa dans le 6e arrondissement de Paris. Il mesure 1 mètre 77, cheveux et yeux châtains. Son degré d'instruction générale est jugé au niveau 5.
Il fera son service au 72e d'infanterie d'Amiens en 1905.
En octobre 1908, il réside à Beaucamps-le-Vieux (Somme) jusqu'en 1919. En septembre de cette même année il demeure à Hornoy-le-Bourg (Somme)
Médecin Aide-Major de 1ère classe par décret présidentiel du 13 juillet 1913, il conserve son affectation à la mobilisation début août 1914 et est affecté au 272e régiment d'infanterie. le 3 mai 1915, il est évacué malade. Le 7 octobre 1915 il rentre à la Région Nord à disposition. Le 21 octobre 1915, il est affecté à l'hôpital.
Il sera mis en congé de démobilisation le 10 septembre 1919 - dépôt démobilisateur d'Amiens et Abbeville - 2ème Région Service de Santé.

Archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
MINON André Clément Marie Alphonse - matricule 1745 - D4R1 1169



Autres militaires décédés le même jour à Evreux au cours d'un violent bombardement aérien par l'aviation ennemie sur un total d'une centaine de soldats tués.

Marcel Louis Ernest BRACQ
Mort pour la France le 9 juin 1940 Évreux (Eure)
Né le 20 avril 1895 à Saint-Quentin (Aisne)
45 ans, 1 mois et 19 jours
militaire
sous-lieutenant dentiste à la 2e section d'infirmiers militaires (2e SIM)
Mention : Mort pour la France
Date de transcription du décès : 3 décembre 1940
Lieu de transcription du décès : Saint-Quentin (Aisne)
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 32548
Acte de naissance https://archives.aisne.fr/ark:/63271/vt ... ogrp/0/158

J.O. du 0 juillet 1942 page 2627
Décrets n° 2206 et 2208 du 20 juillet 1942 portant nomination dans la légion d'honneur à titre pothume
Hôpital complémentaire Collège de filles, à Abbeville.

BRACQ (Marcel-Louis-Ernest), dentiste sous-lieutenant : officier d'un beau courage et d'un entier dévouement. A été tué glorieusement à son poste, le 9 juin 1940, au cours du bombardement d'Evreux par les escadrilles ennemies. A été cité.


Henri CHABE
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Évreux (Eure)
Né le 23 août 1907 à Saint Sauveur (?)
32 ans, 9 mois et 17 jours
militaire
22e section d'infirmiers militaires (22e SIM)
Mention : Mort pour la France
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 40763

Georges Jean Baptiste VERHOEVEN
Mort pour la France le 9 juin 1940 à Évreux (Eure)
Né le 25 janvier 1899 à Plessis Belleville (Oise)
41 ans, 4 mois et 15 jours
2e section d'infirmiers militaires (2e SIM)
Mention : Mort pour la France
Cause du décès : tué au combat
Sources : Service historique de la Défense, Caen
Cote : AC 21 P 166029

J.O. du 22 octobre 1943 page 2733
3e section d'infirmiers militaires.
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume

DUPUIS (André), soldat, classe 1917, matricule 319 au recrutement d'Evreux : soldat brave et dévoué. A été tué glorieusement à son poste, le 9 juin 1940, à Evreux, lors du bombardement de sa formation par l'aviation ennemie. A été cité.




Cordialement
Eric Abadie

HORNOY


11e groupe de reconnaissance de corps d'armée
Voir : viewtopic.php?f=36&t=3311


Légion d'Honneur
POUR OFFICIER
(Pour prendre Tang du 25 mars 1943.)
J.O. du 20 juin 1943 page 1688

CARCAU (Jean) capitaine au 11e groupe de reconnaissance de corps d'armée : officier d'une haute valeur morale et d'une grande bravoure, remarquable entraîneur d'hommes Le 6 juin 1940, à Hornoy, a résisté dans son point d'appui à plusieurs attaques violentes d'engins blindés, en détruisant personnellement quatre à courte distance. Le 7 juin, A Morvillers, bien que débordé de tous côtés, a résisté toute La journée, aux attaques d'un ennemi supérieur en nombre, lui infligeant des pertes. Le 10 juin, ayant reçu l'ordre de de reconnaître Ourville-en-Caux, accomplit sa mission malgré les pertes subies par son escadron lors de la traversée d'un barrage d'artillerie à Cany-Barville et d'un barrage de mitrailleuses sur le Dradent, ayant eu son cheval tué sous lui.


11e groupe de reconnaissance de corps d'armée


J.O. du 27 mai 1944 page 1387
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :

DUCROT (Georges), maréchal des logis-chef au 11e groupe de reconnaissance de corps d'armée: sous-officier pénétré des plus belles traditions de son arme, d'un allant remarquable. S'est distingué à plusieurs reprises au cours de la campagne ; le 17 mai 1940, après avoir tendu une embuscade à un peloton cycliste ennemi, a soutenu avec mordant un violent combat à l'issue duquel deux prisonniers sont demeurés entre ses mains. Le 25 mai, en Lorraine, recevant le commandement d'un peloton, a conduit avec une énergie remarquable une délicate mission retardatrice qui lui avait été confiée en avant de la ligne Maginot. Les 6 et 7 juin, a fourni un nouveau témoignage de son irréductible bravoure, se déployant inlassablement avec le plus beau mépris du danger à Hornoy et Morvillers au cours des combats contre un ennemi très mordant et très supérieur en nombre. Encerclé, le 12 juin, a réussi à se dégager quelques jours après.

SORBIER (Georges), adjudant-chef au 11e groupe de reconnaissance de corps d'armée : sous-officier d'élite, énergique et courageux, vivant exemple de l'esprit du devoir et de sacrifice. En Lorraine, a volontairement accompli plusieurs missions périlleuses et de nombreuses reconnaissances en pays ennemi. Commandant un peloton, s'est remarquablement conduit dans la Somme, du 5 au 11 juin 1940, en particulier à Hornoy et Morvillers, les 6 et 11 juin 1940, combattant avec la dernière énergie et le plus complet mépris du danger accomplissant sa mission jusqu'au bout, infligeant de lourdes pertes à un ennemi très supérieur en nombre et particulièrement agressif.

MONTELS (Marcel), maréchal des logis au 11e groupe de reconnaissance de corps d'armée : excellent sous-officier exerçant un grand ascendant sur ses hommes, grâce à son courage et à son esprit de devoir. Le 6 juin 1940, à Thieulloy-l'Abbaye, ayant reçu mission de tenir avec un canon antichars de 25, l'angle Nord-Ouest du village, a, durant six heures, malgré les plus violents bombardements dirigés sur son secteur,, arrêté deux vagues successives de dix chars chacune, et une troisième vague de dix camions blindés, détruisant cinq chars, endommageant les autres, infligeant à l'ennemi des pertes sérieuses et lui interdisant toute progression sur ce point.

JOLIVET (Ernest), maréchal des logis au 11e groupe de reconnaissance de corps d'armée : sous-officier calme et courageux. A eu une attitude brillante au feu au cours de la campagne. Dans la nuit du 19 au 20 mai 1940, son groupe étant vivement attaqué par un ennemi mordant, le menaçant d'encerclement, a fait preuve d'un grand sang-froid, laissant l'adversaire approcher pour le surprendre par un tir violent et ajusté qui réussit à le mettre en fuite. Le 25 mai s'est distingué par son ardeur combative et son abnégation au cours d'une délicate mission retardatrice. Le 6 juin, à Hornoy, dans la Somme, a eu une belle conduite en présence d'un adversaire agressif et puissant, lui infligeant des pertes sensibles par des tirs énergiquement conduits. A été blessé au cours de l'action.



Cordialement
Eric Abadie