Nous sommes actuellement le jeu. mars 28, 2024 20:10 pm

Le fuseau horaire est réglé sur UTC+01:00




Publier un nouveau sujet  Répondre au sujet  [ 2 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message : BOULINCOURT (Oise)
MessagePublié : sam. mai 05, 2012 20:01 pm 
Hors-ligne

Inscription : jeu. nov. 06, 2008 19:25 pm
Messages : 566
BOULINCOURT (près d'Agnetz)


Pièces jointes :
005.JPG
005.JPG [ 165.75 Kio | Consulté 3215 fois ]
Haut
   
 Sujet du message : Re: BOULINCOURT (60)
MessagePublié : sam. mai 05, 2012 22:20 pm 
Hors-ligne
Site Admin
Avatar de l’utilisateur

Inscription : jeu. sept. 27, 2007 22:28 pm
Messages : 3626
Les événements dans la région d'Agnetz qui ont précédé et amené cette rafle sont nombreux et "flous". Toujours est-il qu’au cours de la nuit du 16 au 17 juin, environ quatre cents soldats de la Wehrmacht, encadrés par des officiers du S.D, investissent le hameau de Boulincourt où vivent une centaine d’habitants, dont une trentaine d’hommes adultes. Toutes les voies d’accès sont bloquées et personne ne peut sortir de la nasse A cinq heures du matin, les soldats pénètrent sans ménagement dans les maisons, intiment aux hommes l’ordre de s’habiller rapidement et les rassemblent sur la place, dos au mur. Six premiers hommes sont appelés auxquels quinze autres, les plus jeunes, sont joints au groupe des six. Un aurte homme est amné par un officier.

A sept heures, le groupe de 22 hommes est dirigé vers le lieu-dit " le Bosquet ", au coin de la rue des Raques et de la rue des Cendrières. Ils attendent ous la pluie, assis en silence et sous la garde menaçante de soldats armés de mitraillettes. A neuf heures, tout le monde est embarqué à bord de deux camions bâchés et part vers une destination inconnue.

Dans la matinée, le convoi arrive à la prison civile de Compiègne répartis dans deux cellules et soumis à des interrogatoires vigoureux. Pendant près de trois semaines, les prisonniers sont maintenus à la prison civile et ne peuvent recevoir aucune visite. Les prisonniers sont alors transférés au Frontstalag 122, le camp de Royallieu d'où le 15 juillet, à 6 heures du matin, ils repartent vers la gare de Compiègne, à pied, avec d'aurtes prisonniers du Stalag. Embarquement, entassés à une centaine par wagon de marchandises. Les survivants n’en descendront que dans la gare intérieure du camp de Neuengamme, près de Hambourg, plus de trois jours et trois nuits plus tard, le 18 juillet vers 16 heures.

Sur les 22 hommes raflés et déportés, 4 hommes seulement en revinrent vivants.

[ source : cd La Résistance dans l'Oise - article de Jean-Claude Minet ]

_________________
Frédéric - co-administrateur du site et forum "Picardie 1939 - 1945"
Président association "Picardie 1939 - 1945"


Haut
   
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet  Répondre au sujet  [ 2 messages ] 

Le fuseau horaire est réglé sur UTC+01:00


Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 30 invités


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas transférer de pièces jointes dans ce forum

Rechercher :
Atteindre :  
(c)picardie-1939-1945.org
[ Time: 0.356s | Queries: 26 | Peak Memory Usage: 25.53 Mio | GZIP: Off ]