24e bataillon de chasseurs alpins. J.O. du 2 avril 1943 page 946 Médaille militaire à titre posthume ABRIAL (René-Léopold-Louis-Xavier), caporal-chef : jeune gradé chef de groupe, s'est particulièrement fait remarquer, le 10 juin 1940, au combat de Pont-Sainte-Maxence, par son courage, son esprit de sacrifice et son mépris total du danger, encourageant ses chasseurs à la lutte, infligeant à un ennemi mordant des pertes sévères. Attaqué sur son flanc, a fait face et a tenu tète à l'adversaire jusqu'à ce qu'il ait reçu l'ordre de se replier et malgré les pertes subies. A été mortellement blessé au moment du repli alors qu'il quittait le ponton le dernier en faisant le coup de feu. A été cité. René Léopold Louis Xavier ABRIAL Mort pour la France le 9 juin 1940 à Pont Saint Maxence (Oise) Né le 18 juillet 1917 à La Louvre (Ardèche) 24 e Chasseurs Alpins Mort pour la France
24e bataillon de chasseurs alpins. J.O. du 12 février 1944 page 464 Médaille militaire à titre posthume CAUSSE (Aimé-Jean-Etienne), chasseur, classe 1937, matricule 767 au recrutement de Montpellier : très bon chasseur, courageux, dévoué, plein de sang-froid. A eu une très belle attitude au feu, notamment au combat du 10 juin 1940 à Pont-Sainte-Maxence, sur l'Oise. A été mortellement blessé lors d'un bombardement aérien d'Orléans, le 16 juin 1940. A été cité.
24e bataillon de chasseurs alpins. J.O. du 12 février 1944 page 464 Médaille militaire à titre posthume pour les militaires suivants :
BLANC (Maurice-Emile-Edouard), sergent, classe 1931, matricule 5741 au recrutement de Marseille : excellent sous-officier, chef de groupe d'un exemple constant pour ses hommes. S'est dépensé sans compter, le 10 juin 1940 à Pont-Sainte-Maxence (Oise), dirigeant avec le plus grand mépris de la mort le tir du fusil-mitrailleur de son groupe, alors que son unité était violemment attaquée par un ennemi très supérieur en nombre, lui infligeant des pertes sévères. A été mortellement blessé à son poste de combat au cours de l'action. A été cité.
BERBIE (Léon-Pierre), chasseur de 1ère classe, classe 1936, matricule 403 au recrutement de Montpellier : chasseur d'élite qui a toujours montré des qualités morales exceptionnelles. Lors de l'engagement du 10 juin 1940, en forêt d'Halatte a assuré d'une façon parfaite le son arme automatique, Infligeant à l'ennemi des pertes sévères et protégeant efficacement son groupe menacé. Très grièvement blessé au cours de l'action, est mort des suites de ses blessures. A été cité.
MEYERE (Emile-Ernest-Albert), sergent, classe 1936, matricule 310 au recrutement de Digne : excellent sous-officier adjoint au chef de section, n'a cessé de faire preuve de courage et de sang-froid au cours des combats des 10 et 13 juin 1940, faisant l'admiration de ses hommes par son exemple, se déplaçant sous le leu pour assurer le ravitaillement en munitions des armes de sa section avec un mépris total du danger. A été mortellement blessé, le 13 juin 1940, à son poste de combat. Est mort des suites de ses blessures. A été cité.
BOURDON (Adrien-Albert-Joseph), chasseur, classe 1933, matricule 438 au recrutement d'Avignon : excellent chasseur, dévoué, calme et courageux. Le 10 juin 1940, à Pont-Sainte-Maxence (Oise), alors que le point d'appui tenu par sa section était menacé d'encerclement, a infligé des pertes sévères à l'ennemi par le tir nourri et précis de son arme automatique. A été mortellement blessé à son poste de combat. A été cité
ROUVIERE (Paul-Emile), chasseur, classe 1933, matricule 2397 au recrutement de'Montpellier : chasseur courageux et calme au combat. S'est révélé comme combattant d'élite au combat du 10 juin 1940 à Pont-Sainte-Maxence (Oise), encourageant ses camarades à la résistance et infligeant des pertes à l'ennemi par le tir ajusté de son arme. A été tué glorieusement, le 16 juin 1940, à Orléans, au cours d'un bombardement aérien. A été cité.
SCLAVO (Paul-Gustave), chasseur, classe 1937, matricule 2748 au recrutement de Marseille : excellent chasseur, plein d'allant, calme et courageux au combat. Le 10 juin 1940, à Pont-Sainte-Maxence (Oise), a fait preuve d'un mépris total de la mort en combattant avec acharnement, alors que sa compagnie était menacée d'encerclement par des éléments ennemis supérieurs en nombre. A fait subir a l'ennemi des pertes sévères par son tir ajusté. A été mortellement blessé lors du bombardement aérien d'Orléans, le 16 juin 1940, alors qu'il se portait au secours d'un de ses camarades grièvement blessé. A été cité. Paul Gustave SCLAVO Mort pour la France le 16 juin 1940 à Orléans, (Loiret) Né le 29 juin 1917 à Marseille (Bouches-du-Rhône) 24e bataillon de chasseurs alpins (24e BCA) Mort pour la France bombardement
Cordialement Eric Abadie
|