Bonjour,
Qu'en est-il de l'enquête sur ce soldat ? A-t-on pu pousser les investigations un peu plus loin ?
Voici l'article que lui consacrait le
Courrier Picard du 2 décembre 2013
ae80 a écrit :
À la recherche du soldat Marcel Rouillier
Qui était le sous-officier d'artillerie coloniale Marcel Rouillier ? C'est à cette question qu'aimerait pouvoir répondre Florian Moronvalle. Voici un an que ce jeune Clermontois de 20 ans a trouvé, le long d'un chemin de champ près d'Estrées-saint-Denis (entre Clermont et Compiègne), une plaque au nom de ce soldat.
Oubliée au fond d'un tiroir, celle-ci lui est revenue en mémoire à l'approche de la commémoration de l'Armistice de 1918. « Je pense qu'elle devait être fixée sur un casque ou une malle » imagine-t-il.
N'ayant pas trouvé trace de ce soldat sur Internet, il lance aujourd'hui un appel : « J'aimerais pouvoir retrouver sa famille, afin de lui rendre cette plaque » poursuit le jeune homme.
Peut-être une plaque de cantine
Seule certitude pour le moment, le soldat Marcel Rouillier ne figure pas parmi les miliaires qui ont perdu la vie au cours des deux guerres mondiales. «Pour moi, c'est une plaque de cantine, note Bruno Jurkiewicz, président de l'association juin 2018 Mémoire des chars. Elle s'est peut-être détachée lors du repli du 10 juin 1940.» La 4e Division d'infanterie coloniale fut en effet engagée dans les environs à partir de mai 1940 dans le cadre d'une contre-offensive française face à l'avancée des Panzerdivisions allemandes. Contre-offensive qui se solda par un échec et l'encerclement de la 4 e DIC.
Article signé S.M.
Cordialement
Éric Abadie