Nous sommes actuellement le ven. avr. 19, 2024 21:24 pm

Le fuseau horaire est réglé sur UTC+02:00




Publier un nouveau sujet  Répondre au sujet  [ 2 messages ] 
Auteur Message
MessagePublié : jeu. janv. 20, 2011 18:45 pm 
Hors-ligne
Site Admin
Avatar de l’utilisateur

Inscription : jeu. sept. 27, 2007 22:28 pm
Messages : 3640
Un monument va être inauguré en mémoire des martyrs de 1944.
"Invité", Jean-Claude Decaux (les affichages publiques...), dont des membres de la famille ont échappé à l'exécution. Il a apparemment participé au financement du projet.
Si quelqu'un va à la cérémonie, merci de se munir de son appareil photo. :)

_________________
Frédéric - co-administrateur du site et forum "Picardie 1939 - 1945"
Président association "Picardie 1939 - 1945"


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePublié : lun. janv. 24, 2011 0:13 am 
Hors-ligne
Site Admin
Avatar de l’utilisateur

Inscription : jeu. sept. 27, 2007 22:28 pm
Messages : 3640
Photo du PArisien :

Image

article du Parisien du 23/01/2011 a écrit :
Tout le monde connaît le massacre d’Oradour-sur-Glane, près de Limoges. Ce que beaucoup ignorent, c’est qu’à Troissereux, près de Beauvais, 19 personnes ont été exécutées de sang-froid par les nazis, le 16 août 1944.

Hier matin, Jean-Claude Decaux était à Troissereux pour inaugurer la nouvelle place dédiée aux fusillés, située le long de la rue de Calais.

L’industriel, inventeur du mobilier urbain, a financé la restauration du monument et l’aménagement de la place.

« Jusque-là, le monument était relégué dans un coin, au fond du parking. Je trouvais qu’il méritait une meilleure visibilité », raconte celui qui revient régulièrement se promener sur les terres où il a grandi, à Milly-sur-Thérain. C’est que l’histoire de Jean-Claude Decaux est directement liée à ce tragique épisode.

« Le matin du 16 août, comme tous les jours, ma mère et ma tante ont pris leur vélo pour se rendre à Beauvais, où elles travaillaient, raconte l’homme d’affaires aujourd’hui âgé de 73 ans. Arrivées à Troissereux, ma tante, qui avait l’habitude de servir des officiers allemands dans son bar, discute en allemand avec un soldat. Peut-être l’avait-il reconnue. En tout cas, il leur a conseillé de faire demitour. »

A ce moment-là, Jean-Claude, âgé de 7 ans, est à la pêche avec son grand-père, sur l’étang de Milly. Pendant la nuit, 17 personnes sont tuées à Troissereux : le maire Jules Degroote, sa femme et sa fille, abattus dans la cour de leur ferme, les autres, tués alors qu’ils se rendaient à leur travail.

A 10 heures du matin, les hommes du village sont rassemblés dans une ferme, les femmes et les enfants amenés au château. Tous s’attendent au pire. Ce sera finalement un ordre de la Kommandantur de Beauvais, arrivé in extremis, qui permettra aux habitants d’avoir la vie sauve. De cette période mouvementée, J.-C. Decaux n’a que peu de souvenirs.

« Je ne pensais qu’à la pêche », admet-il en souriant. Avant de reprendre : « Mais ce que je sais, c’est que ma mère aurait pu perdre la vie ce jour-là et mon existence en aurait été bouleversée. »

_________________
Frédéric - co-administrateur du site et forum "Picardie 1939 - 1945"
Président association "Picardie 1939 - 1945"


Haut
   
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet  Répondre au sujet  [ 2 messages ] 

Le fuseau horaire est réglé sur UTC+02:00


Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 122 invités


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas transférer de pièces jointes dans ce forum

Rechercher :
Atteindre :  
cron
(c)picardie-1939-1945.org
[ Time: 0.284s | Queries: 24 | Peak Memory Usage: 25.22 Mio | GZIP: Off ]