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MessagePublié : sam. févr. 22, 2020 10:42 am 
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J'évoque aujourd'hui Jacques Doriot, car ce sinistre personnage était Isarien.
Né à Bresles, le 26 septembre 1898, après des études notamment à l'école technique Somasco à Creil (futur lycée Jules Uhry, si cher à notre regretté Jean-Pierre Besse). D'abord ouvrier dès 15 ans, puis il travaille dans une laiterie, avant de devenir ouvrier métallurgiste. S’enrôle dans les jeunesses socialistes avant d'être mobilisé en 1917. Décoré de la Croix de guerre en 1918 pour avoir secouru un camarade dans les lignes ennemies et l'avoir ramené dans nos lignes.

Après la guerre, il rejoint la SFIO et la Troisième Internationale, puis à la tête des jeunesses communistes en 1922, après un passage par Moscou. Sa réussite au sein du parti communiste est fulgurante, mais ses ambitions semblent ne pas plaire à tous et les lignes politiques dictées par le Komintern ne lui plaisent pas. Le refus de Doriot d'aller à Moscou, ses désobéissances et ses ambitions personnelles de direction du PC ne sont plus tolérées. Accusé de dissimuler ses ambitions personnelles et sa volonté de scinder le parti derrière un débat politique, Doriot est exclu du parti, sur proposition de Thorez, par une motion adoptée à l'unanimité.
Aussi, en 1936, après son exclusion du Parti communiste, et après des rapprochements politiques et économiques (notamment avec Gabriel Le Roy Ladurie, président de la banque Worms), Doriot fonde le Parti populaire français (PPF) et reprend le journal La Liberté, qui prend position contre le Front populaire. Le glissement vers le fascisme se fait progressivement à partir de 1937 ...
Durant la guerre, Doriot est un partisan radical de la collaboration et contribue à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) et combat personnellement sous l'uniforme allemand sur le front de l’Est, avec le grade de lieutenant de la Waffen-SS.

À la Libération, en 1944, il se réfugie en Allemagne et tente de mettre en place un « Comité de libération française ». Il meurt le 22 février 1945, lors du mitraillage de sa voiture par deux avions, près de Mengen (Württemberg). Les circonstances de sa mort sont toujours l'objet de controverses. Tués par les alliés ou par les allemands ?


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