Les 5 œuvres de Jacques Gotko mises aux enchères le 4 décembre prochain.
Tableau 1 : Camp de Compiègne, déambulations
Aquarelle et encre sur papier
23 x 30 cm
Localisé daté et signé en bas à droite « Front-Stalag 122
Compiègne Septembre 1941 Gotko »
Tableau 2 : Camp de Compiègne, un soldat. 1941
Aquarelle et encre sur papier
21 x 26 cm
Localisé, daté et signé en bas à droite « Front-Stalag 122
Compiègne Septembre 1941 Gotko »
Tableau 3 : Camp de Compiègne, trois groupes de personnes
Aquarelle et encre sur papier
21 x 26 cm
Localisé daté et signé en bas à droite « Front-Stalag 122
Compiègne Septembre 1941 Gotko »
Tableau 4 : Camp de Compiègne, tour de contrôle et paysage
Aquarelle et encre sur papier
21 x 26 cm
Localisé daté et signé en bas à droite « Front-Stalag 122
Compiègne Septembre 1941 Gotko »
Tableau 5 : Camp de Compiègne, derrière les barbelés
Aquarelle et encre sur papier
23 x 30 cm
Localisé daté et signé en bas à droite « Front-Stalag 122
Compiègne Septembre 1941 Gotko »
-----------------------------------------------------------------
Jacques Gotko (Yankelli Gotkovski dit)
Originaire de Biélorussie, la famille de Jacques Gotko se réfugie à Paris en 1905. Le père de Gotko, sidérurgiste chez Fiat, meurt prématurément en 1913, laissant sa femme et ses enfants dans le dénuement. Le jeune Gotko (né à en 1899 à Odessa (Ukraine), entre à l’académie des Beaux-Arts, assiste aux cours de Marcel Gromaire et bientôt expose dans les salons parisiens. Attentif aux leçons de son maître, il retient l’aspect géométrique de la composition, l’apparence massive des formes et l’éclat des couleurs. Pour faire vivre sa famille, il est décorateur pour une société cinématographique. Il est aussi aquarelliste, graveur et dessinateur.
En 1937, Jacques Gotko quitte Paris et s’installe dans un petit village en Charente-Maritime, où il se consacre à son art. En juin 1941, il est arrêté et interné à Compiègne dans la section «soviétique» du camp et malgré cette vie pénible il continue de dessiner. En septembre 1942, il est transféré à Drancy où il réalise des portraits. Le 31 juillet 1943, il est déporté – convoi n° 57 – à Birkenau et meurt du typhus le 2 janvier 1944. Sa mère et sa sœur furent arrêtées à Bordeaux, internées à Drancy et déportées à Auschwitz le 11 novembre 1942.
[Nieszawer & Princ
"Artistes juifs de l’Ecole de Paris 1905-1939"
Editons Somogy 2015
[email protected]]
http://www.ecole-de-paris.fr/artiste/jacques_gotko