Lu sur
http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/4criminels.htm :
En août 1944 Touvier reste au siège de la Milice à Lyon, 5, impasse Cathelin. Il ne suit pas les Allemands. Sans doute se croit-il protégé. Il a pu établir des contacts avec la Résistance modérée. Il veut jouir d'une petite fortune mal acquise. L'abbé Stéphane Vautherin le conseille et obtient de lui la libération de prisonniers. Il lui offre son premier asile clandestin en septembre 1944.
Commence pour Touvier une fuite loin de Lyon : une pension de famille (achetée 300 000 francs) offre un abri à Montpellier. Il se retrouve ensuite à Ceignac puis à
Boutencourt dans l'Oise (près de Chaumont-en-Vexin)où des membres de sa famille sont arrêtés par les gendarmes qui ne s'intéressent pas à Touvier, lequel présente des papiers au nom de « Trichet ». ...