97e GRDI

97e GRDI (Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie)

 

Commandant : Lieutenant-colonel Lacombe de La Tour
Adjoints : Capitaine Moisson, capitaine Vatchnadze.
Lieutenant Bonnot
Lieutenant Frappa
Sous-lieutenant Poirson.

 

Escadron hors rang

Capitaine Djincharadze
Lieutenant Rivoire
Médecin-lieutenant Benguigui
Sous-lieutenant Sueron.

 

Escadron à cheval

Capitaine de Guiraud.
1er peloton : Lieutenant Roumiantzoff
2e peloton : Lieutenant Spitzer
3e peloton : Lieutenant Martinez,
4e peloton : Lieutenant Gauthier

 

Escadron de fusiliers motocyclistes

Capitaine Colonna-Renucci.
1er peloton : Lieutenant Prouhet
2e peloton : Lieutenant Denardou
3e peloton : Adjudant-chef Tétu
4e peloton : Sous-lieutenant Sokolov.

 

Escadron de mitrailleuses et canons antichars

Capitaine Stevenin.
Lieutenant Vincent
Lieutenant d’Annam
Lieutenant Bovagnet.

 

 

JMO du 97e G.R.D.I.

Le 8 juin au soir, le G.R.D. reçoit la mission de protéger le repli de la 7ème D.I.N.A., qui se porte sur l’Oise.
Au passage de Maignelay, vers minuit, quelques rafales de 77 saluent le passage du G.R.D., qui est arrêté par un embouteillage de convois qui se replient.
Au matin du 9 juin, l’escadron à cheval tient Ravenel, les deux escadrons motorisés, avec le lieutenant, sont installés dans un bois, à l’ouest de Noroy, face à Erquinvilliers, qui est tenu par les Allemands. Par suite de l’embouteillage des routes et des incursions de blindés allemands, la liaison entre les deux détachements, le G.R.D. et la 7e D.I.N.A., ne peut être assuré.
Vers midi, après un combat entre chars français et chars allemands, une importante vague de chars ennemis, appuyée par des tirs de 105 allemands, attaque le bois de Noroy. La défense est bientôt submergée et le lieutenant-colonel donne l’ordre de s’échapper coûte que coûte pour se replier de l’autre côté de l’Oise. La mission est d’ailleurs remplie car il y a plus d’une heure déjà que les derniers convois ont finis de s’écouler.
Quelques isolés partent en camions, les autres se replient par les bois, sous le feu des chars allemands.
Au cours de cette action, le lieutenant-colonel Lacombe de la Tour et le capitaine Djincheradze disparaissent, le lieutenant Gauthier est fait prisonnier. Les éléments du G.R.D., qui ont pu s’échapper, traversent l’Oise à la faveur de la nuit et se regroupent à Aumont, P.C. de la 7e D.I.N.A. Pendant ce temps, l’escadron à cheval, pris à partie par des forces ennemies très supérieures se divisent en trois détachements : capitaine Vatchnadze, lieutenant Roumiantzoff et lieutenant Spitzer.
Le détachement du capitaine Vatchnadze, au cours de son repli, tombe sur des colonnes allemandes importantes et disparaît. (Le capitaine n’arrive à rejoindre la zone non occupée que le 14 juillet, après avoir passé plus d’un mois en territoire occupé).
Les détachements Roumiantzeff et Spitzer passent l’Oise au pont de Verberie, quelques instant avant que le pont ne saute, alors qu’ils sont serrés de près par des autos-mitrailleuses allemandes. Le détachement du lieutenant Roumiantzeff passe aux ordres du G.R.C.A. 25 pour parer à une attaque ennemie venant de Pont-Sainte-Maxence.
Le 9 juin, le G.R.D. subissait ses plus grosses pertes de toute la campagne et de l’effectif de 650 se retrouvait à 250 environ.
Le 10 juin, le capitaine de Guiraud, qui a pris le commandement du G.R.D. 97, en regroupe les éléments à Aumont.

 

 

JMO de l’Escadron de fusiliers motocyclistes

Le 8 Juin 1940 : Le point d’appui (à Etelfay, Somme) est soumis à quelques tirs d’artillerie. A 19 heures, le GR reçoit l’ordre de faire mouvement sur Lamécourt. Départ 23 heures. Quatre hommes sont détachés à Faverolles pour assurer la garde d’un ravitaillement, ils doivent être repris par le convoi.

Le 9 Juin 1940 : L’escadron fait la route au milieu d’une colonne de réfugié et de militaires. Dans la nuit, il est soumis à un tir d’artillerie près de Maignelay-Montigny.
Vers 17 heures, il arrive près de Lamécourt. Le village est occupé par des A.M allemandes, plusieurs maisons du village sont en feu.
Le colonel décide de former un point d’appui dans un bois situé sur une hauteur Nord-Est de Noroy. L’escadron se compose alors du 3e peloton et d’un groupe de combat du 2e peloton. Le 1er peloton ferme l’arrière-garde du convoi et plusieurs sides du 2e peloton ont dû être abandonnés par suite de pannes mécaniques.
Le groupe de combat du 2e peloton sert de soutien au groupe de mitrailleuses d’Annam.
Le 3e peloton tient la lisière Sud du bois. Le Maréchal des Logis Le Yavane quitte ce point d’appui pour aller chercher le convoi qu’il a du abandonner à Montigny. Il le conduira à Pont-Sainte-Maxence.
Vers 12 h 30, après une préparation d’artillerie le point d’appui est attaqué par de nombreux chars ennemis et encerclé. Ne pouvant résister, les éléments se replient sous le feu dans les couverts avoisinants.
Dans la journée et dans la nuit par petits groupes ou individuellement, les gradés et légionnaires se dirigent vers l’Oise, le point de destination indiqué étant Pont-Sainte-Maxence. Le convoi et le 1er peloton ont suivi l’itinéraire Maignelay – Pont-Sainte-Maxence. Avant d’avoir pu passer la rivière, le pont saute par suite d’un bombardement par l’aviation allemande. Les hommes sont obligés de le franchir en bateau. Les véhicules et leur chargement devant être abandonné sur la rive Nord.

10 Juin 1940 : Le GRD se reforme à Aumont. A 17 heures, il reçoit l’ordre de se porter à Luzarches.

 

Les officiers du GRDI de retour à Sousse