94e RI (historique)

94e RI

Ier Bataillon, juin 1940

Chef de Bataillon BEL
Capitaine Adjudant-Major DEMOULIN
Officier Adjoint : Sous-Lieutenant MERCK
Médecin : Sous-lieutenant CORDIER
Section de Commandement :
groupe : Adjudant-Chef BOUSSELIN
groupe : Adjudant JEANDEMANGE
groupe : Médecin-Auxiliaire TRONC

1ère Compagnie
Capitaine MIDROUILLET
Comptable : Sergent-Chef MARCOUT
Section de Commandement : Sergent-Chef CHAMPION
Chefs de Sections :
Lieutenant SALOMON
Sous-Lieutenant THEVENIAUD
Adjudant-Chef HENNENFENT
Sergent-Chef HUDELOT

2e Compagnie
Capitaine MANSUY
Comptable : Sergent-Chef HUNTZIGER
Section de Commandement : Sergent-Chef LASSALLE
Chefs de Sections :
Sous-Lieutenant DELATTRE
Aspirant BLANQUART
Aspirant MELIK
Sergent-Chef WAYER

3e Compagnie
Lieutenant BAISSE
Comptable : Sergent-Chef CANNARD
Section de Commandement : Sergent-Chef CREISMEAS
Chefs de Sections :
Sous-Lieutenant VUILLEMIN
Sous-Lieutenant CATTEAU
Sous-Lieutenant DEMEY
Adjudant-Chef MOGIN

CAB 1
Lieutenant KREMPFF
Comptable : Sergent-Chef HOCQUAUX
Section de Commandement : Adjudant CAILLAC
Chefs de Sections Mitrailleuses :
Sous-Lieutenant PINAULT
Aspirant DURVIN
Adjudant-Chef SAUNIER
Adjudant GREGOIRE
Engins : Adjudant-Chef SIROT
Mortiers : Adjudant ROUTA
Canons de 25 : Sergent JANPIERRE
Groupe Franc : Lieutenant de VILLERS



COMBATS du 1er BATAILLON DETACHÉ DU REGIMENT

8 Juin

Le 1er Bataillon, réserve de Division à VILLERS-FRANQUEUX est embarqué le 3 Juin à 11H00 et dirigé sur SENLIS, ainsi que la Batterie du Capitaine De TOULOUSE LAUTREC du 61e Régiment d’artillerie.

Débarqué à 19H00 en lisière de la forêt de Senlis, le Bataillon est mis à la disposition de la 7e Armée pour organiser et tenir les ponts de l’Oise. Il forme trois groupements temporaires :

1er groupement sous les ordres du Capitaine MIDROUILLET : 1ère Compagnie, 1 section de mitrailleurs (Sergent-Chef GREGOIRE) 1 canon de 25 et 1 canon de 75, tiendra PONT-Ste-MAXENCE et dépendra du. Colonel CARRE Commandant une formation territoriale.

2e groupement sous les ordres du Capitaine MANSUY : 2eCompagnie, 1 section de mitrailleurs (Adjudant-Chef SAUNIER) 1 canon de 25 et 1 canon de 75, tiendra le pont de CREIL. Le groupement dépendra du Colonel CRUSE Commandant une formation territoriale.

3e groupement sous les ordres du Chef de Bataillon BEL : 3e Compagnie, P.C. du 1er Bataillon, le reste de la C.A B.1 et de la Batterie, tiendra VERBERIE et ses ponts ainsi que le pont des Ageux, pont de la voie ferrée sur l’Oise.

À partir de ce moment, chacun de ces groupements va agir isolément avec de rares liaisons avec les autres groupements du Bataillon.
Chacun d’eux tiendra fermement les positions qui lui sont confiées, remplissant toutes ses missions, alors qu’autour d’eux il n’y aura que désordre, désorganisation et fuite.


Groupement MIDROUILLET

Le Groupement fait partie du sous-secteur de FLEURINES. Sa mission est d’organiser et défendre le PONT-Ste-Maxence. Il est en place le 9 Juin.

10 Juin – Violent bombardement du pont par avions. Une bombe fait jouer le dispositif de destruction du pont et le pont saute à 15H35 avec 1 caporal et 5 hommes de la Compagnie. Le Capitaine demande à la 47e D.I. dont il dépend, la construction d’un pont pour faire passer le personnel et le matériel des unités qui se replient. N’ayant pu obtenir satisfaction, il aiguille le personnel vers une passerelle écluse située à 2 Kms en amont. Les hommes peuvent ainsi passer jusqu’au 12 Juin. Les chevaux et le matériel roulant doivent être abandonnés sur la rive Nord.
Après la destruction du pont, le Commandant de la Compagnie a reçu du commandant du sous-secteur le renseignement : liberté de manœuvre le 10 à minuit.

L’ennemi ne se montrant pas pressant, quelques motocyclistes seulement essayant de pénétrer dans le village par la lisière Nord, le Capitaine décide de rester en place et de renforcer la défense de la passerelle.

Il récupère au Nord de la rivière sous la protection d’une section, 5 mitrailleuses, 2 mortiers de 81, 12 F.M. qui vont être utilisés par sa Compagnie.

Le 11 Juin à 3H00, aucun élément armé ne passant plus à la passerelle, la destruction est opérée. Une Compagnie du 44e B.C.P. est mise à la disposition du Capitaine MIDROUILLET pour renforcer la défense de la rivière.

À 15H00, ordre lui est donné par le Général de la 47e D.I. de se replier et de rejoindre le 1er Bataillon à partir de 22H00. A 16H00, l’ennemi, après un violent bombardement de mortiers et des tirs précis de canons de 37 cherche à franchir la rivière avec des embarcations légères. Il est repoussé sur tout le front, sauf à la gauche de la Compagnie du 44e B.C.P. (Capitaine LE GALL). Une section de la 1/94, Lieutenant SALOMON, contre-attaque appuyée par les mortiers récupérés. Elle rejette l’ennemi au Nord de la rivière, mais perd 7 tués et blessés. L’ennemi ne renouvelle pas ses tentatives, mais bombarde sans interruption la défense qui subit des pertes sérieuses.

Le 11 à 22H00, décrochage sans difficulté. Le détachement traverse la forêt d’HALATTE, malgré la présence de nombreux ennemis qui s’y sont infiltrés.
En réponse à un compte-rendu adressé au Commandant du 1er Bataillon au sujet du repli prescrit, le Capitaine a reçu l’ordre de se relier avec la 2e Compagnie et si cette unité doit aussi se replier, d’attendre avec elle le reste du Bataillon dans la forêt d’HERMENONVILLE près du champ de tir.

La liaison ne peut être établie avec la 2e Compagnie et le 12 Juin à 12H00, un cycliste de la 1ère Compagnie détaché du P.C. du Bataillon, rend compte au Capitaine MIDROUILLET qui attend au rendez-vous fixé par le Chef de Bataillon, que celui-ci avec son P.C. et le reste de la 3e Compagnie, très éprouvée les 9 et 10, ont été encerclés le matin du 12. Après s’être dégagés ils ont de nouveau été encerclés plusieurs heures plus tard. Après une vigoureuse résistance, les survivants ont été faits prisonniers. Le cycliste croit avoir seul échappé.

Le Capitaine MIDROUILLET, se plaçant sous les ordres du premier commandant d’unité rencontré, le Commandant du II / 109 reçoit mission le 12 soir de défendre le NONETTE. Il suit le II /109 sur la Nonette, à PONTAUT COMBAULT, sur le canal de 1’OURCQ, puis sur la LOIRE.

Après l’armistice, le Commandant LEGER, de la 47e Division a fait parvenir au Colonel commandant le 94e R.I. l’appréciation suivante sur la 1ère Compagnie qui confirme sa belle tenue au cours des combats de Juin : « Une de vos unités, je crois que c’était la 1ère Compagnie, gardait PONT-SAINTE-MAXENCE par où toute la 7e Armée et ma Division, la 47e, retraitèrent le 6 Juin. Depuis ce jour cette unité resta avec nous, remplissant fidèlement sur chaque coupure, sa mission de bouchon anti-chars. L’ayant croisée plusieurs fois au cours des étapes, j’avais toujours été frappé par sa bonne allure et sa cohésion. Je l’ai vue pour la dernière fois au pont de JARGEAU sur la Loire le 19 Juin. Elle le tenait depuis le 16. Tel est le petit fait que je tenais à vous signaler ».


Groupement MANSUY

Le 8 Juin à la tombée de la nuit, le groupement atteint CREIL, dont il a mission de défendre le pont. Il renforce les barricades et en établi d’autres.

Le 9, le dispositif est le suivant :
* la 1ère section placée sur la rive Sud de l’Oise encadre le pont.
* la 2e section s’installe à l’Ouest et surveille la rivière.
* la 5e section s’installe à l’Est.
* la 4e section est en réserve dans les jardins publics.
* le mortier de 60 se tient prêt à tirer devant les barricades Nord du pont et sur la route de CLERM0NT.
* le canon de 25 interdit le pont et la route de CLERMONT.
* la S.H. placée au Sud du pont tirera à balles perforantes sur les blindés qui franchiront les barricades de la route de CLERMONT.
* un canon de 75 interdit l’entrée du pont en tir d’écharpe.
* un char R. 35 qui s’est mis à la disposition de la Compagnie se fixe au Sud du pont.

Vers 15 H50 plusieurs vagues de bombardiers bombardent le pont et la ville. Le pont saute. La ville est en feu. Il y a des quantités de morts parmi la population non évacuée et les colonnes de troupes qui refluent par le pont.

Le bombardement reprend à 16 H15. C’est un massacre de la population civile. La Compagnie n’a que des blessés légers, mais ses positions sont bouleversées et la défense doit être réorganisée. Les hommes non indispensables aux armes principales aident à secourir les blessés. Le Médecin TRONC est débordé. Il panse plus de 150 blessés graves et ne peut en évacuer qu’une partie au cours de la nuit suivante, faute de moyens de transport.
Au cours de la nuit, passée sans incidents, quelques petites unités en repli renforcent la Compagnie.

Le 10 Juin, matinée calme ; La Compagnie continue à ramasser les morts et les blessés. La Compagnie a perdu onze gradés et soldats.

Le Capitaine reçoit à 8H00 le premier ordre du Colonel CRUSE ; en résumé il dit : « la défense de l’Oise va être étoffée par la 7e D.I.C. sur la droite de la compagnie en particulier. Impossible de vous ravitailler ». L’ordre est du 8 Juin. Un quart d’heure après, le Capitaine reçoit l’ordre de tenir avec le dispositif réalisé et de conserver le pont jusqu’à relève par des éléments de la 7e D.I.C.
Or les patrouilles de la Compagnie ne trouvent sur 7 à 8 Kms de part et d’autre de CREIL aucune unité de la 7e D.I.C.

À 17H00, l’ennemi attaque sur tout le front. Ses engins blindés et son infanterie sont arrêtés partout et refluent. L’infanterie cherche cependant à passer la rivière et elle est au corps à corps avec les éléments placés au Nord. Elle déborde CREIL en nombre malgré les patrouilles qui prolongent la défense de l’unité sur ses flancs.

À 18 heures, le Capitaine reçoit l’ordre de repli. Il exécute à 21H30 après avoir organisé deux rideaux de feux sur la crête Sud de CREIL et en lisière des « bois sur la route de CHANTILLY.
La Nonette est franchie le 11 Juin à 1H00. La Compagnie est mise au repos dans la forêt de CHANTILLY pendant que le Capitaine va à PLESSIS LUZARCHE où est signalé le P.C. de le 19e D.I. Il reçoit l’ordre de défendre LASSY, puis de tenir la lisière de la forêt face à BORAN.
Le 12 Juin la Compagnie reçoit l’ordre de participer à une attaque avec chars exécutée par le Commandant du 41e R.I. pour nettoyer la forêt. L’attaque a lieu à 5H00, la Compagnie suivant les chars atteint la lisière de la forêt et l’occupe. Elle récupère un canon de 155 et de nombreuses munitions qui sont remis à un Officier d’artillerie qui va bientôt les utiliser.

Le Sergent LEBEAU, observateur de la Compagnie repère à 16H00 des rassemblements ennemis au Sud de BORAN et règle le tir de la pièce qui anéantit l’objectif signalé. Aucune attaque ennemie ne débouchera ce jour-là de BORAN. Le moral de la Compagnie est redevenu excellent et l’ordre de repli arrivé à 20H50 déçoit toute l’unité.

Le repli s’effectue au cours de la nuit, l’unité étant devancée par la 19e D.I. disposant de camions. Elle évite plusieurs embuscades en progressant loin des routes sillonnées par les blindés allemands. Elle atteint GOURNAY à 17H00 qu’un Bataillon de la 19e D.I. quitte sans pouvoir la renseigner.

À partir de ce moment, la Compagnie ne recevra ni ordres ni renseignements lui permettant de se joindre à une formation organisée, les efforts du Capitaine pour en obtenir seront vains. Elle continue son repli le 13 à 17H00 sur VILLENEUVE-St-GEORGES où elle arrive le 14 à 2 heures. L’ennemi a déjà franchi la Seine et la route est coupée.


Groupement BEL

Le 8 Juin, devançant son groupement, le Commandant BEL arrive à VERBERIE à 23H00, malgré les routes encombrées de convois d’artillerie se repliant. Quelques éléments du 24e Régiment régional occupent VERBERIE et des travaux défensifs sont ébauchés.

Le P.C. du groupement s’installe près, de la barricade Sud de VERBERIE, sur la route de SENLIS. Le reste du groupement arrive dans la nuit du 3 au 9. Pour le lever du jour il est en place.

La 3e Compagnie occupe et organise le château de VERBERIE où sera le P.C., la section VUILLEMIN au château de St CORNEIL et en bordure de l’Oise avec un groupe de mitrailleurs flanquant le pont des AJEUX (chemin de fer) tenu par la section CATTEAU qui garde en outre l’écluse et sa passerelle.

Le S/Lieutenant DEMAY disposant de sa section, du groupe de 81 et d’un canon de 75 tient le pont route de VERBERIE et le parc du château. La section MOGIN en réserve au château tient la barricade de la route de PONT-Ste-MAXENCE à la sortie de VERBERIE.
Les groupes du 24e Régiment régional tiennent l’intérieur de VERBERIE. La liaison est établie vers midi avec les groupements MIDROUILLET et MANSUY.

Le Général BLIN, commandant les Etapes, confirme le front à tenir, mais ne peut renseigner sur le ravitaillement. Il part le soir avec son P.C. pour MELUN-VERBERIE, embouteillé par les troupes et convois de toutes armes qui refluent en désordre et par une foule de réfugiés.

À 14H00, le pont est bombardé sans résultat par l’aviation. La section DEMEY n’a pas de pertes, mais elles sont importantes dans les unités en repli. Des barricades de paille sont préparées au Nord de l’Oise. Le feu y sera mis lorsque les blindés ennemis arriveront. Le pont ne devra être détruit que sur ordre du Commandant BEL et le Lieutenant BAISSE reste sur place pour le faire exécuter.

À 17H00 le Commandant de la 7e Division d’infanterie coloniale prend le commandement du secteur et confirme qu’il faut conserver les ponts. Il précise qu’il peut relever le 10 Juin le Bataillon et le G.R.C.A.
À 13H00, les unités tenant le pont route et les châteaux de VERBERIE et St CORNEIL sont attaquées. Les automitrailleuses essayent de franchir le pont. Le reflux des troupes et des civils a heureusement cessé et la défense peut agir vigoureusement malgré les tirs de 37 qui balayent le pont. Nos mortiers agissent efficacement en avant de la barricade de PORT SALUT. Le combat est très meurtrier à la section DEMEY qui résiste vigoureusement. Le S/Lieutenant DEMEY est frappé mortellement et sa section à peu près anéantie. Les blindés adverses, nombreux qui longent l’Oise, mitraillant ses défenseurs, ne sont plus arrêtés que par les barricades de paille qui flambent en avant du pont
À 21H30 l’ordre est donné de faire sauter le pont. A 22H30 le combat se calme, l’ennemi ayant subi un échec très net.

Le 10 Juin à 1H30 le Commandant du G.R.C.A. 25 prend le commandement du sous-secteur et ajoute ses effectifs à ceux du groupement. Une patrouille, envoyée en barque sur la rive Nord, trouve 3 blindés incendiés à la barricade de paille en avant du pont. Les cadavres allemands les plus proches sont fouillés et leurs papiers transmis à 1’Etat-Major de la 7e D.I.C.

Le reflux des éléments armés a continué par le pont du chemin de fer que bat l’artillerie adverse. L’ennemi attaquant en force, le Commandant du 7e Régiment colonial le fait sauter à 11H00.

À 12H30 des infiltrations ennemies sont signalées à Roberval. Le Lieutenant de VILLERS y est envoyé avec deux groupes de combat.

À 14H00, le commandant du GRCA demande d’envoyer une section contre-attaquer à Roberval. Le sergent PONT, avec des éléments du PC et le 3e groupe de la section de VILLERS reçoit cette mission. Le Lieutenant de VILLERS a atteint Roberval tenu par environ 200 ennemis qui, devant le mouvement de la section, ont reflué vers les bois, mais reprennent bientôt leur progression obligeant la section de VILLERS à se replier, ayant perdu le tiers de son effectif. La section PONT est arrêtée et rejetée également.

À 17H00, le combat reprend vigoureusement sur tout le front, l’ennemi bombarde sans arrêt Verberie et tous les points d’appuis tenus. La progression ennemie continue surtout sur les Ajeux tenus par les Coloniaux et à l’ouest de Verberie ou combat le GRCA.
Divers ordres reçus au cours de la soirée sont contradictoires, les uns prescrivent le repli de certains éléments, les autres l’envoi de renforts d’unités coloniales.

Le Bataillon n’ayant reçu aucun ordre précis, continue à tenir Verberie. Dans la soirée le groupe BLANCHARD, du GRCA, est obligé de se replier sur le château de Corneil. La pression sur l’ouest de Verberie continue. Aucun des renforts coloniaux annoncé n’est arrivé. Des renseignements sont reçus de la 1ère Cie qui tient solidement Sainte Maxence et n’a que de faibles pertes. Cette compagnie a reçu l’ordre de se replier à minuit et de rejoindre son bataillon derrière la Nonette. Le Capitaine demande des instructions. Ordre lui est transmis d’attendre le Chef de Bataillon et son Groupement au champ de tir d’Hermenonville, d’en aviser la 2e Cie et de se replier avec celle-ci si me Groupement BEL ne l’a pas rejoint dans la journée du 11 juin.

À 20H30, 2 chars R35, sur 5 annoncés, arrivent et nettoient la ferme ouest de Verberie. Un 3e char arrive à 21H15 et vérifie que la progression ennemie s’est arrêtée entre la station et Verberie. L’action des trois chars a arrêté l’attaque ennemie à l’ouest de Verberie. Les deux autres chars ont été capturés par l’ennemi qui s’en servira le lendemain pour attaquer la Briqueterie et s’emparer traîtreusement du PC du Bataillon.

Extrait de l’historique dactylographié du 94e RI 

© Marc Pilot – Picardie 1939 – 1945 – mai 2012